Utilisateur:Mathilde Formosa/Brouillon
Titre du tableau et introduction.
| Artiste |
Henri Martin |
|---|---|
| Date |
avant 1929 |
| Type |
peinture mythologique |
| Technique |
huile sur toile |
| Dimensions (H × L) |
58 × 110 cm |
| Localisation |
Musée Henri Martin, Cahors (Lot) |
Historique de l'œuvre[modifier | modifier le code]
Poétesses au bord d'un lac est une étude préparatoire à l’œuvre Apollon et ses muses qui faisait partie d'un ensemble de tableaux destinés à décorer décorer les murs de la salle de réunion de la chambre de commerce de Béziers. L'origine de la commande n'est pas documentée mais on peut penser qu'elle est liée à son président Monsieur Gaillard. En effet, ce dernier a transformé les locaux de la chambre de commerce en 1928. Il était amateur d'art et lié aux sculpteurs Magrou et Injalbert, qui était lui-même lié à Henri Martin. Les cinq panneaux décorant la chambre de commerce ont été offert par plusieurs entreprises régionales, dont l'établissement Gaillard. L'ensemble est aujourd'hui dispersé : la chambre de commerce a mis en vente certaines parties de l'ensemble.
L'étude a été léguée au musée Henri Martin de Cahors en 1943 et a été exposée lors de l'exposition Henri-Martin 1860-1943 qui eut lieu au Capitole de Toulouse en 1983.
Description[modifier | modifier le code]
Poétesses au bord d'un lac représente un paysage boisé dans lequel prennent place Apollon au centre avec sa lyre ainsi que plusieurs muses de part et d'autres.
Contextes[modifier | modifier le code]
L'étude est réalisée avant 1929, dans un contexte de retour à l'ordre artistique après la première guerre mondiale. De nombreux artistes tels que Georges Braque sont marqués par ce retour à l'ordre qui se traduit dans les arts par le retour de la figuration et le choix de sujets issus de la mythologie (canéphore, muses, Apollon) ou qui rappellent le classicisme.
Analyse[modifier | modifier le code]
Claude Juskiewenski, dans sa thèse de troisième cycle publiée à l'Université de Toulouse-Le Mirail, fournit une première description et analyse de l'oeuvre : « Au centre, Apollon tente de s'élever dans les airs ; la cape marron qui cache en partie sa mole anatomie ne lui ait d'aucun secours, ni la lyre qu'il brandit, ni l'auréole qui cerne sa chevelure rousse. Et pourtant les huit muses ici présentes sont hypnotisées ! Trois sont agenouillées sur sa droite comme pour une séance de gymnastique : l'une se cache la tête dans les mains, l'autre a les bras ballants de stupeur, quant à la troisième, elle préfère joindre ses mains rougeaudes. Le groupe opposé présente une plus grande variété dans ses attitudes et un certain rythme dans la pyramide que composent leurs corps. Une impression de soumission totale se dégage de tous ces visages ».
Henri Martin réalise ce décor à la fin de sa carrière en 1928-1929, alors qu'il semble avoir abandonné sa période symboliste pour réaliser des œuvres marquées par la présence humaine, le portrait et la représentation du monde agricole lotois et ses travailleurs. Comme le signale Luce Barlangue dans le catalogue de l'exposition sur Henri Martin à Toulouse, ce tableau montre qu'il ne convient pas de diviser l’œuvre du peintre en plusieurs périodes stylistiques mais que son œuvre est marquée par plusieurs sujets qui lui sont chers : la mythologie dans une influence symboliste, la campagne lotoise, le travail et les travailleurs, la Nature et le portrait.
Choix du sujet[modifier | modifier le code]
- Choix du sujet par l'artiste (et, éventuellement, origine de la commande)
Réalisation de l’œuvre[modifier | modifier le code]
- Les processus techniques du tableau (croquis, réalisation picturale proprement dite)
Composition[modifier | modifier le code]
- Géométrie et structure
Esthétique[modifier | modifier le code]
- la représentativité du tableau dans le courant artistique de son époque (sources requises)
Choix de représentation[modifier | modifier le code]
- Pour cette œuvre, Henri Martin choisit l'iconographie d'Apollon et ses muses, évoquant ainsi les arts et les sources d'inspiration du peintre. Ce sujet révèle également l'influence des romantiques tels que Gustave Moreau sur le peintre et ses choix iconographiques. Ce thème est récurrent dans l’œuvre de Henri Martin, il est d'ailleurs déjà présent dans la décoration réalisée dans la salle des Illustres au Capitole de Toulouse en 1898. Une citation de Léonce Bénédicte à propos de cette dernière explicite bien les significations et les références multiples de ce thème pour le peintre Henri Martin : « Pour lui, la lyre c'est l'emblême de l'inspiration, des enthousiasme généreux, du génie fécond et créateur. C'est aussi, comme chez Gustave Moreau, l’emblème de l'ordre, de la mesure, du rythme, de l'harmonie, c'est elle qui dirige le chœur universel des mondes. Mais c'est plutôt, comme chez Puvis de Chavannes, le signe d'une grande religion naturelle contemplative et panthéiste, d'adoration et de communion avec toutes les splendeurs de l'univers et de la vie ».
Réception[modifier | modifier le code]
- accueil public et critique
Postérité[modifier | modifier le code]
- influence et popularité
Notes et références[modifier | modifier le code]
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Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Henri-Martin, du rêve au quotidien, peintures conservées dans les collections publiques françaises, Silvana Editoriale, 2008-2009
- Claude Juskiewenski, Henri-Martin paysagiste et décorateur languedocien : thèse de 3ème cycle, Université de Toulouse-Le Mirail,
- Henri-Martin 1860-1943 Etudes et peintures de chevalet : exposition au Palais des arts de Toulouse – Février-mars 1983,
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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