Utilisateur:Marine p LCC diam/Brouillon

ECONOMIE (jaune)

En 1904, la Beurs voor Diamanthandel voit le jour. C'est aujourd'hui le quartier des diamantaires qui est la première place boursière des diamants taillés. Une bourse du diamant est un lieu où les diamantaires, les courtiers et les fabricants se réunissent pour acheter et vendre leurs diamants. Pourtant, tout le monde ne peut accéder à ces bourses : des règles d'adhésion sont établies. Elle siège aujourd'hui dans un bâtiment néo-classique spécialisée dans les diamants taillés, et le Diamantkring dans les diamants bruts.

Nous pouvons considérer cet espace comme étant un hyper-lieux, ou un hub. C'est à dire un espace mondialisé où se rassemblent toutes sortes de flux : ici, ce sont des flux financiers ou de marchandises pour les diamants brutes et taillés. Les diamants arrivent par conteneur par le Port d'Anvers ou par voie terrestres en fonction des différentes tailles de diamants.

La Beurs Voor Diamanthandel est concurrencée par Tel Aviv et Mumbaï qui sont de nos jours délocalisées en Inde.

Quelques crises s'inscrivent dans la mondialisation financière comme celle de SwissLeaks en 2005. La banque HSBC a été mise en cause dans de multiples affaires de fraude fiscale et de blanchissement de "diamants de sang". Sur les quelque 3.000 Belges cités dans les listings de propriétaires de comptes anonymes à la banque suisse HSBC Private Bank, "pas moins de 916 se déclarent liés au commerce du diamant". Cette affaire a touché l'un des plus importants groupe anversois. Omega Diamonds, dont les trois dirigeants ont fui la Belgique après les révélations d'un ancien salarié. Le fisc a saisi au siège du groupe pour 125 millions de dollars de "diamant de sang", des diamants issus du continent africain, vendus en toute illégalité et qui alimentent de nombreux conflits (Angola, République démocratique du Congo).