Utilisateur:Mankassa/Brouillon

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Le professeur Côme MANKASSA est né le 26 avril 1936 à M’Bouamboudi – londé Mitoko, canton de Goma tsé-tsé, district de Brazzaville (Congo). Il est décédé le 14 juillet 2015 à Paris. Enseignant, Journaliste, sociologue, ministre de la culture et des arts, conseiller spécial du président Pascal Lissouba, écrivain et homme politique. Il fut ambassadeur du Congo au Sénégal, Côte d’ivoire, Gambie, Cap-Vert, Burkina Faso, Mali, Mauritanie avec résidence à Dakar. Il est l'auteur de France grandeur perdue, publié aux éditions l'harmattan 2008, la débâcle de l'anthropologie économique française: débats d'hier, bilan d'aujourd'hui, le sociologue et l'homme politique, édition Seno, Dakar, Sénégal, le chevalier de Soyo, édition Paari 2010. Il est également l'auteur de nombreuses pièces de théâtre dont le procès de Matsoua, pièce primée dans le cadre du concours théâtral inter -Africain en 1976. Son père, M’BAMBI Mahoula était un riche commerçant réputé et sa mère, Badzoukoula Mazounga était cultivatrice. Elle joua un rôle considérable dans l’éducation traditionnelle du petit MANKASSA car chargée de transmettre à son fils, héritier et successeur désigné de la lignée maternelle, les dernières volontés des anciens du village que le petit MANKASSA ne connu que très peu étant trop jeune.[modifier | modifier le code]

SON ENFANCE

Côme MANKASSA passe son enfance chez son père, dans le village de MBOUABOURI – Londé Mitoko, canton de Goma Tsé tsé, dans le sud du Congo.

Etudes primaires chez les missionnaires du St Esprit, 1944/1947 puis à l’école laïque de Bacongo (1948/1948, Moukoundji-N’Gouaka dite « la Sorbonne ».

ECOLE PRIMAIRE

Il commence sa scolarité à 8 ans à l’école primaire de M’banza-Nguéri en 1944. A l’époque, les enfants commençaient l’école assez tard en raison de la distance qui séparait l’école de leurs habitations. Très vite, le petit MANKASSA attire l’attention sur lui par son intelligence précoce. Le père MORVAN, missionnaire en charge des écoles du secteur tombe sous le charme du petit. Ce prête, marcheur infatigable, réside à St François.

La paroisse de St François de Brazzaville, à l’époque, a juridiction sur Goma tsé tsé. L’école de Goma tsé tsé fait alors office d’école centrale. On la rejoint pour faire le CE1 et le CE2. Après avoir parcouru 30km à pied, le père MORVAN arrivait à l’école de Goma tsé tsé comme lieu relai avant de continuer sur M’banza-Nguéri, distant de 10km. Dès qu’il arrivait dans cette école, il venait dans la classe du petit MANKASSA avec toujours une petite attention pour lui (carnet, crayon etc). Un jour de 1944, il arrive et ne trouve pas l’enfant en classe. Le maître lui en donne la raison : «  il est cloué dans son village à cause des chiques aux pieds, il ne peut pas marcher ». Le père MORVAN décide alors de marcher jusqu’au village du petit MANKASSA, à 5 km de l’école. Dès qu’il arrive sur place, il fait réunir tous les habitants du village dont le père du petit mankassa qui est le chef du village. Debout, refusant de s’asseoir, il parle haut et fort : « Dans 3 semaines, je reviens à M’banza-Nguéri. Si je ne trouve pas Côme à l’école, si j’entends encore parler des chiques, je ferai appel au commandant (chef de district), je ferai envahir le village par des miliciens ». Il repartit, laissant le village tout retourné. Que n’entendit pas les parents du petit Côme ! Un blanc qui fait des kilomètres à pied juste parce qu’il se préoccupe de la situation d’un élève, d’un enfant Noir qui a des chiques. La nouvelle avait couru de village en village et avait constitué un événement. Il était rétorqué à chaque enfant turbulent, tu n’est pas MANKASSA pour être en mesure d’exiger une quelconque faveur.

En 46, il est le seul admis en CE1 sur une promotion de 15 élèves. Il faudra au père MORVAN d’organiser une 2ème session. Major de sa promotion lors du passage du CE1 ou CE2, le maître qui le reçoit au CE2, Fulbert Loko, cumule deux classes : CE1/CE2. Mais il est souvent absent et l’arithmétique n’est pas son fort. Il prend l’habitude, pendant ces absences, de confier les deux classes au jeune MANKASSA qui a alors 11 ans. Un jour, alors que le maître lui avait laissé la charge des classes, il prend les noms des perturbateurs et fait un rapport verbal au retour du maître pratiquement en fin de classe, les perturbateurs sont punis séance tenante. Le lendemain, les élèves arrivent en classe sans leur maître. Quelques minutes après, le directeur et tous les maîtres arrivent dans la classe. Une lettre anonyme avait été envoyée au directeur, monsieur NKOUKA Albert. Ce dernier lit le courrier devant tous les élèves. Côme MANKASSA se moque de son maître, il se croit plus intelligent que lui car dit-il, il corrige ses fautes etc. Puis, théâtral, d’une voix forte : Mankassa lèves-toi ; viens t’agenouiller devant ton maître et demande lui pardon. Tous les yeux se tournèrent vers le jeune garçon qui après avoir ramassé ses cahiers, regarde les enseignants et lance : je ne peux pas m’agenouiller devant un idiot, il quitte sa place, sors de la classe. C’est ainsi qu’il quitte l’école catholique au CE2, en octobre 1947 à 11 ans.

Son père ne semblait pas s’en émouvoir, tu seras commerçant disait-il. Mais il est pris à parti, sur les places de marché de la localité, dans les rencontres avec les notables. Votre fils a laissé une belle réputation, un garçon très intelligent, comment pouvez-vous le laisser dans cette situation. Finalement, son père céda à la pression. Courant février 1948, son père l’emmena demander son certificat de scolarité à Baratier ( Kibouéndé) où le père delamoureyre venait de prendre, par intérim, la direction des écoles du secteur de Goma tsé tsé, le Père MORVAN étant parti en France pour congés. Je suis au courant de ce qui s’est passé dit le père delamoureyre. Tu laisses un vide à Goma tsé tsé ; je suis prêt à t’accompagner moi-même pour reprendre ta place. Il ne serait pas sain qu’une autre école se vante plus tard, en se servant de ton cas, des résultats fruit du travail des missionnaires. Devant le refus de regagner l’école de Goma tsé tsé, le père Delamoureyre lui délivra, à contre cœur, un certificat descriptif qui n’encourageait aucune école à l’inscrire «  A quitté l’école sur un coup de tête ; esprit têtu ; n’a plus fréquenté depuis le 28 octobre 1947, fait à Baratier, le 10 février 1948 ».

Une semaine plus tard, son père le présente à l’école laïque de Bacongo. Monsieur Dominique N’zalakanda, titulaire de la classe les reçût devant la porte ouverte de la classe. Ainsi, tous les élèves purent suivre la scène. Je lis que votre fils a bien été reçu en CE2 mais il n’a pas fréquenté depuis plus de 3 mois, je ne puis le prendre au CE2. Il a perdu le peu d’éléments qu’il avait ; il ne pourra plus suivre le programme, il doit refaire son CE1. Son père insiste, mon fils tiendra le niveau. Finalement monsieur N’zalakada, non sans résistance, cède « Bon toi, mets-toi-la-bas, dans le fond ». Une semaine après, à la composition de contrôle, le petit mankassa sort 1er.

En 1950, avant le CEP à l’école de Moukoundji-N’gouaka ( la Sorbonne) où il effectue son CM2, Mabiala Alfred, son instituteur lui demande de renoncer au concours d’entrée au collège de Dolisie pour présenter le concours de bourse métropolitaine ouvrant à des études secondaires en France pour les six premiers de chaque territoire colonial. Les résultats seront proclamés publiquement et je voudrais voir la tête que fera Galingui, mon concurrent de l’école laïque de Poto Poto. Il prit sur lui de réorienter, en vue de ce concours, le dossier de côme mankassa initialement préparé pour le collège de Dolosie. Le concours eu lieu au Cours secondaire sur les chutes de la Cathédrale de Brazzaville. Il fut reçu premier (par ordre de mérite, on trouvait sur la liste des admis pour une inscription en 6ème en France : Côme Mankassa, Maurice Tchimbamba, Ernest Bikoumou ( groupe Bacongo ), Binouani, N’Dalla Claude Ernest, Boubou, futur maître Bob ( groupe Poto Poto /ouezé). Les dossiers constitués, un temps de vacances leur fut accordé. Parti dire au revoir à ses parents au village, à son retour à Brazzaville, les autres étaient partis en France sauf lui. Aussi curieux que ca paraisse, le major de la promotion avait été oublié.

Un jour, alors qu’il jouait dans la rue, un véhicule s’arrête et il en sorti le père Roger VALLEE, directeur général de l’enseignement catholique de l’Afrique Equatoriale Française qui avait entendu parler de ses exploits scolaires. «  C’est toi Côme MANKASSA ? Il acquiesce, il s’approche du petit, lui caresse les cheveux, après un moment d'hésitation, le prêtre s'exclame « Non, ce n’est pas de charité chrétienne, mais on ne peut pas laisser tomber une telle intelligence, tu viens avec moi à la mission, l’école catholique vaut bien l’école laïque sinon plus ».

Arrivés à la cathédrale, le père VALLEE lui dit, l’année prochaine, nous ouvrons une 6ème à LINZOLO. Tu y seras inscris, après quoi, l’année suivante, je te ferai inscrire en 5ème à Chaminade. Demain, il y a un concours pour le recrutement des meilleurs de nos élèves pour les collèges, écoles normales catholiques; viens passer les épreuves demain à 7h. J’ai tellement entendu parler de tes exploits scolaires que je ne résiste pas à la curiosité. Ce concours n’aura aucune incidence, je voudrais seulement savoir à quel point tout ce que j’ai appris sur toi est vrai, n’a pas été exagéré. Le jeune MANKASSA s’était présenté aux épreuves et fut admis second.

Quand il arrive à l’école normale de linzolo pour y faire sa 6ème, très vite, il se rend compte qu’il s’agit d’autre chose que d’une 6ème. L’accent est mis sur la pédagogie. En réalité, il se retrouve à l’école des élèves moniteurs chez les missionnaires (1950/1951). Mais le prêtre le rassures, décroche moi cet examen, l’abondance de biens ne nuit pas. Peu de temps après l’examen de sortie qu’il avait réussi 1er, il va voir le prêtre pour préparer l’inscription à chaminade. Je suis désolé Côme, mais l’administration vient de prendre un décret interdisant aux élèves qui ont un diplôme a caractère professionnel de continuer les études, je t’ai donc affecté à Fort Roussé, actuel Owando.

DEBUT DANS L’ENSEIGNEMENT (Eligossayo  - Linzolo, Goma Tsé Tsé, Kindamba (CE1, CE2 1957-58), Mongolie 

C’est ainsi qu’il se retrouve, à 15 ans, moniteur des écoles catholiques dans le nord du pays, très loin de ses parents (1951/1953), d’abord à Fort-Roussé, puis à Eligossayo et poursuit dans le pool à Linzolo, à Kindamba, à moungali, école st esprit. Un jour, en 54 à Linzolo, alors qu’il fait cours, un véhicule venant de brazzaville s’arrête devant la cours, en sort le père Lebadezeth, directeur des écoles catholiques du diocèse de brazzaville. Il vient directement dans sa classe de CE2, entre autre, sur un ton de commandement : « monsieur Côme, je viens pour inspection, présentez-moi vos cahiers de préparation », du tac au tac, il lui répond ; je vous ai vu vous arrêter votre véhicule et venir directement dans ma classe. Linzolo fait un cycle complet du CP1 au CM2. Si vous êtes venu pour inspection, alors vous devez commencer par le CP1 et je vous verrai remonter le cycle. Vous ne pouvez pas venir de Brazzaville pour directement vous adresser au maître du CE2, en classe de CE2. Vous n’êtes pas venu pour une inspection, mais pour une enquête. J’aime autant vous dire que je ne suis pas disposé à subir votre inquisition à la curie romaine. Sortez d’ici. Sans un mot, le père Lebadezeth ressort, reprend son véhicule et disparaît à l’horizon. Il décide de le suivre, il interrompt ses cours, prends un bus et arrive à Brazzaville. Il juge l’affaire importante et décide de mettre à contribution le syndicat. Il alerte Jean Biyoudi, secrétaire de la CFTC, lequel à son tour contact Okiemba morlendé. Le lendemain, ils se rendent à la cathédrale et souhaitent voir le père Lebadezeth en présence de Mgr Biéchy, Vicaire apostolique. Mais ce dernier est en réunion avec Mgr Vhérile, Vicaire apostolique de Ouesso. C’est le père Delamoureyre, vicaire général, qui est délégué. La séance s’ouvre. Après une introduction par jean Biyoudi, relayé par okiemba Morlendé, le père Delamoureyre lui donne la parole. Il relate les conditions de la visite du père Lebadezeth, rappelle froidement les termes de son refus et demande au père Lebadezeth pourquoi il est venu à Linzolo dans sa classe, uniquement dans sa classe. Pourquoi, après son refus de se soumettre à sa requête, est-il reparti sans s’intéresser aux autres classes. Prenant la parole, le père Lebadezeth se tourne vers lui et déclare : « je vous jure, sur ma foi de prêtre, que je n’étais pas  venu pour une enquête ; je vous le jure monsieur Côme mankassa ». Il eut un sentiment de gêne devant tant de modestie.  Finalement, le père Delamoureyre conclut à la suite des deux syndicalistes. 

Le même événement va se produite 5 ans plus tard à l’école st esprit de moungali. Un vrombissement de moteur attire son attention. Il regarde par la fenêtre et vois sortir du véhicule qui vient de s’arrêter le père Peyre, directeur des écoles de l’archidiocèse de Brazzaville. Il se dirige vers sa classe, sans hésitation et, entrant, à brule pourpoint : « monsieur Côme, je viens pour inspection, sortez-moi vos cahiers de préparation ». Il lance au prête, mais personne ne s’est trouvé là pour vous dire que cette façon de faire n’a jamais pris avec moi ! Si vous êtes venu pour inspection, commencez donc par le CP1, ou alors commencez par le CM2, en venant directement au CM1, nulle part ailleurs que là ou je me trouve, je pressens une odeur d’enquête, de quelque chose qu’on n’ose pas me dire sans l’appui d’une enquête préalable. Comme autrefois à Linzolo il refuse de s’y soumettre. Le père Peyre rejoint son véhicule et retourne à la cathédrale. Pour quelqu’un qui est venu pour une inspection et qui s’en va parce qu’un enseignant sur six l’a mal reçu, c’est bien la preuve que tout devait tourner autour de cet enseignant. Il décidait de le suivre à la cathédrale. Il le trouva dans son bureau en compagnie du père Veyrand, un prêtre qui était directeur des écoles à Fort-Roussé du temps où il enseignait à Eligossayo (1951/1952).

Le père Peyre sursaute quand il le voit entrer. « Mais qu’est ce qu’il y a encore monsieur Côme ! »Il n’y rien, sauf que je viens vous dire que je quitte l’enseignement et cela prend effet à l’instant même. « Mais vous ne pouvez pas quittez l’enseignement comme cela ! Vous aviez signé un engagement décennal qui me donne le droit de vous poursuivre devant les tribunaux ». Voyant que cette menace ne tenait pas, le père Peyre baisse de ton « mais Côme, vous ne pouvez pas nous quittez aussi brusquement ! Par qui pourrions-nous vous remplacer » ? Si c’est cela votre problème, je vous enverrai quelqu’un qui pourra tenir au moins un CP1. C’est ainsi que Côme mankassa quitta l’enseignement. 

Le lendemain de sa démission, il croisait Patrice Lhony, un ainé, enseignant comme lui. Mais qu’est ce que tu fais dehors à cette heure, et tes élèves ? «  J’ai quitté l’enseignement. Quoi ? Tu as trouvé autre chose ? Non, j’ai quitté l’enseignement hier et je n’ai pas encore eu le temps de m’organiser. Il resta quelque temps sans voix puis « on cherche un rédacteur à la revue culturelle liaison, à coté du palais du Gouverneur général de l’AEF, vas-y et vois Ibalico marcel ou Tchibamba (un ex abbé originaire du Congo belge) de ma part. 

Il se présenta directement à l’adresse et fut reçu par Tchibamba-Lomani, directeur de la revue. Vous êtes Côme mankassa ? Sorti 1er au concours de meilleur rédacteur organisé par le journal la Semaine de l’AEF à l’occasion de l’accession du 1er anniversaire de l’accession du Congo à l’autonomie interne, et dont la photo a été publiée en 1ère page ? Dans ce cas, nous vous engageons. Il fut engagé sur le champ avec un salaire de 30 000 CFA (son dernier salaire dans l’enseignement était de 15 000 CFA). 

Trois mois après, un matin, on frappe à la porte de son bureau, il vit entrer le père Jean Legall, directeur du journal la semaine de l’AEF (qui existe toujours aujourd’hui sous le nom de la semaine africaine). Côme, je suis venu te chercher, j’ai besoin de ta plume à la Semaine. «  Père, je suis resté près de huit ans avec vous les prêtres ; on ne s’est jamais entendu, non je ne souhaite plus travailler avec vous. Il revint à la charge le lendemain puis le surlendemain, «  Côme, je tiens à ta collaboration. Mais son refus resta catégorique. Plus tard, se présenta l’Abbé Théophile Mbemba, 1er évêque noir du Congo, puis archevêque de Brazzaville «  le père Legall est dans tous ses états ; il ne parvient pas à surmonter ton refus. Ne vois pas en moi l’abbé, au autre prêtre qui vient pour te débaucher ; vois en moi un grand frère. La Mission a mit beaucoup de choses en toi, des prêtres se sont dévoués personnellement pour toi. En effet, le père Victor Thiel, curé de Linzolo façonna fortement l’enfant Côme mankassa.  Il s’était pris d’admiration pour le jeune garçon. Pendant 5 ans, il l’avait encadré en français, histoire, philosophie. «  Je te donne en vrac ce que je sais avec le temps dont je dispose, Côme ». Jean Pierre Guillou, plus tard aumônier des étudiants catholiques à Paris, pendant deux ans (57-59), pris la suite de père Thiel. L’Abbé parla longuement, confidentiellement. A la fin, il lui dit simplement dites au père Legall de revenir. Monsieur Tchibamba ne s’opposa pas à son départ. Le lendemain Côme mankassa était au journal la Semaine de l’AEF dans le domaine de la Basilique Ste Anne du Congo. Son salaire de début fut fixé à 78 000 CFA minimum, et 30 000 CFA de plus à chaque interview ou reportage. De 15 000, il passa à 108 000 CFA en l’espace de trois mois.