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Utilisateur:Mahi seddik

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Un conte en hommage à Ghaza Samira Sidhoum.

27 June 2010


vignette Le célèbre conteur Mahi Meslem Seddik

a réalisé un conte pour enfants

«Si j’étais à Ghaza».

Le conte a été préparé durant une année. Il est scindé en trois annales, « Lakhdar et le sultan », «Alia Bent Chems Eddine», «L’oiseau au bec vert». L’histoire, d’une durée de quarante cinq minutes tourne autour du combat révolutionnaire d’un peuple opprimé, des afflictions d’une mère, des enfants de Ghaza et les douleurs silencieuses. Ce conteur voudrait ainsi témoigner son soutien dans le domaine qu’il maîtrise le mieux, l’oralité.

Pour lui, cette œuvre qui est inspirée d’une légende sur le patrimoine palestinien, peut contribuer modestement à l’allègement des souffrances des « ghazaouis ». Mahi Meslem Seddik veut ainsi partager et mettre à contribution son talent pour des causes justes. Le talent de cet artiste n’est plus d’ailleurs à démontrer. La spécialité de cet artiste repose dans la qualité de ses recherches visant à démontrer les hautes valeurs de notre civilisation. Son travail est ainsi riche en enseignements sur nos valeurs. Ils nous donnent l’occasion d’être fier de notre identité. Une façon à lui d’agrémenter son texte.

L’objectif, dit-t-il « est de garder en mémoire, par l’oralité, l’enchaînement des événements déroulés à Ghaza qui « risquent de s’émousser avec le temps », souligne-t-il. Conformément au thème retenu, les objectifs assignés à cette rencontre consistent à susciter l’intérêt du jeune public pour l’importance du patrimoine culturel immatériel palestinien. Mahi Meslem Seddik, qui conte assis sur une chaise, préférant laisser les mots se suffire à eux-mêmes, sait, rien que par la magie des mots, transporter son auditoire dans le monde du fantastique et du merveilleux qui ne fascine pas que les enfants.

Pour ce conteur qui possède l’art de dire des histoires mais également, d’en improviser et d’en inventer, tout est dans le récit, la manière de le relater, de le raconter, dans le verbe, l’intonation, la diction.

Mahi Mouslim Sadik, qui a fait du théâtre pendant 20 ans avant de se spécialiser dans le conte, a par contre un style différent qui s’apparente au monologue et au one man show, lui qui ne dédaigne pas mettre à contribution la gestuelle théâtrale et de jouer avec la musique des mots dont il use à merveille pour imager ses histoires.

Ce conteur qui dit avoir une prédilection pour les contes véhiculant un message de paix, de sagesse, est un grand admirateur de la littérature car il adore lire. Il rend d’ailleurs un hommage dans son travail qu’il peaufine depuis déjà vingt ans, au célèbre homme de culture, Mouloud Mammeri. Il se désole de voir aujourd’hui ses nombreux et magnifiques recueils de contes, presque engloutis par l’oubli. Il raconte le conte « Machahou » en faveur de personnes attardées mentales et des personnes âgées ainsi que d’autres histoires du répertoire populaire et de sa création propre, d’une manière qui charme le public, tant l’âme qui en émane sent bon le terroir algérien et convoque son esprit, d’autant qu’il les ponctue de temps à autre de phrases en arabe dialectal et d’expressions et de dictons populaires.

L’un des plus grands mérites de ce conteur, selon son entourage est qu’il est talentueux. Il marie l’humour, les devinettes, les proverbes et même s’il rassemble dans son répertoire des contes de tous horizons, se distingue par un style qui n’est pas sans évoquer le conteur public de rue : le « Goual » Maghrébin ou le « hakaouati » du Machreq.

Rappelons que quatre contes de Mahi Meslem Seddik sont diffusés dans une émission télévisée intitulée «Studio Atfal » réalisé par Nourredine Ben Omar. Mahi Meslem Seddik présentera à la mi juillet le spectacle « « Si j’étais à Ghaza» à Médéa. Il émet, par ailleurs le souhait de publier ces contes dans un ouvrage.




http://www.horizons-dz.com/culture/11388.html