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Paul MALEKOU

BIOGRAPHIE DE L'ANCIEN MINISTRE D’ÉTAT PAUL MALEKOU[modifier | modifier le code]

MALEKOU Paul

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Né le 17 novembre 1938 à Pégui-Nyambi (message divin), quartier rive droite du fleuve Ngounié à Fougamou, chef-lieu du Département de Tsamba-Magotsi, Province de la Ngounié, République Gabonaise. Le 08 janvier 1948, il quitte le domicile familial de Mourima-Tsiengui pour rejoindre la Mission Catholique Sainte-Croix des Eshira à Ndolou (Mandji) où il commence ses études primaires jusqu’en classe du cours moyen préparatoire 2ème année (CP2). Le 14 août 1949, il se rend à la Mission Notre-Dame-des-Trois-Epis de l’Equateur à Sindara où il doit prendre sa première Communion. Mandji est distant de 120km de Sindara. Il a fallu couvrir cette distance d’une seule traite en une journée. Arrivé tout fatigué à destination, Paul MALEKOU est abandonné dans son sommeil par toute la troupe des élèves venus de Sainte-Croix, sans qu’il ait pu prendre part aux cérémonies pour lesquelles il avait fait ce long et laborieux déplacement. Les Pères Missionnaires (Père Joseph Mazerang) le recueillent et l’intègrent dans les effectifs des pensionnaires de Sindara. Auparavant, il aura subi brillamment l’examen de passage au cours élémentaire 1ère année (CE1), sous la direction de Monsieur Claverie, Inspecteur de l’Enseignement Primaire de la Région de la Ngounié, assisté de Maître Nzalakanda, directeur de l’Ecole Régionale de Mouila, devenu le premier Ministre de l’Education de la République du Congo-Brazzaville, sous la présidence de l’Abbé Fulbert Youlou. A Sindara, Paul MALEKOU restera de 1949 à août 1951 et doit normalement rejoindre la Mission Saint-François-Xavier de Lambaréné continuer ses études au cours moyen, compte tenu de ce que l’on considérait à l’époque comme une intelligence précoce. En effet, étaient admis alors au cours élémentaire ou au cours moyen des élèves qui avaient entre 18 et 20 ans d’âge. Le Père Mazerang et son Vicaire, le Père Utz, estimèrent qu’envoyer Paul MALEKOU à Lambaréné tout simplement pour continuer ses études à un âge si bas (13ans) risquait de constituer un gâchis et décidèrent de l’orienter vers le Petit Séminaire Saint-Jean de Libreville. A Libreville, Paul MALEKOU fît le cours moyen 1ère et 2ème années (CM1-CM2), pendant l’année scolaire 1951-1952, délaissant tous ses compagnons venus des Missions du Sud-Ouest et du Sud-Est (St-Martin des Apindji, Mourindi de Moabi, Tchibanga, Dibwangui de Mbigou, Okondja, Franceville, Koulamoutou, Lastoursville). Parmi ceux-là, on pourrait citer ceux qui auront fait de brillantes carrières dans l’Administration ou dans la politique du Gabon devenu indépendant le 17 août 1960. Les Zacharie Myboto ou Jean-Pierre Lemboumba et Lazare Digombe, par exemple, furent de ceux-là. Paul MALEKOU restera trois années au Petit Séminaire jusqu’à l’obtention de son Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) de l’enseignement secondaire dont il sortira le premier de tout le Territoire du Gabon en juin 1956. Il continuera donc ses études au Collège Bessieux dont il raflera tous les prix (Excellence, Diligence, Examens, Français, Latin, Histoire- Géographie, Sciences Naturelles) de la 3ème en 1ère. Il sera deux fois lauréat du Concours Général en classes de 2nde et de1ère. En fin de classe de 1ère, il va concourir, avec des condisciples du Collège Classique et Moderne de Libreville, à l’examen de la première partie du baccalauréat, au centre unique de l’AEF, au Lycée Savorgnan de Brazza à Brazzaville (Moyen-Congo). Il sera admis 2ème à cet examen national, alors que son condisciple du Collège Moderne, Samuel Nze, en sera le 1er. Le Collège Bessieux n’ouvrait pas encore de classes terminales. C’est ainsi que Paul Malékou sera admis d’office en classe de Terminale B (Philosophie) au nouveau Lycée Félix Eboué de Libreville. Il décrochera la 2ème partie du baccalauréat avec la seule mention bien (16/20) de toute la Fédération Afrique Equatoriale Française – Cameroun rattachée à l’Académie de Bordeaux. Après la 2ème partie du baccalauréat en juillet 1959, c’est la route pour la France. Avec un petit contingent de condisciples de Libreville, Paul MALEKOU va s’inscrire à la Faculté de Droit et de Sciences Economiques de Lille, avec une bourse de l’AEF, qui deviendra gabonaise dès le transfert de compétences entre la France et le Gabon au lendemain de l’accession de ce Territoire à la souveraineté internationale. S’étant transféré à la Faculté de Droit et de Sciences Economiques de Paris (Panthéon-Sorbonne-Paris I) à partir de la rentrée académique 1961-1962, Paul MALEKOU va, concomitamment, poursuivre ses études de Droit et de Sciences Politiques ainsi que d’Administration à l’Ecole Nationale de la France d’Outre-Mer, devenue un an après, Institut des Hautes Etudes d’Outre-Mer, puis ultérieurement Institut Internationale d’Administration Publique. Il sortira major de sa promotion en 1963. A l’issue de ces différents cycles d’études conduits parallèlement à Panthéon- Sorbone (Droit et Sciences Eco), Rue Saint-Guillaume (Sciences Po) et Avenue de l’Observatoire (ENFOM-IHEOM), Paul MALEKOU effectuera son stage d’Administration avec des collègues de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) à la Préfecture du Bas-Rhin à Strasbourg. Au Cabinet du Préfet IGAM Monsieur Cutolli, Paul MALEKOU s’occupera, outre des Affaires Culturelles, notamment de la main-d’œuvre transfrontière entre l’Allemagne et la France, au poste frontière du Pont de Kehl, avec, sous son autorité, la C.R.S. 38, récemment rapatriée d’Algérie et faisant office de PAF (Police de l’Air et des Frontières). Affecté au Ministère du Travail (Secrétariat Général, Place Fontenoy, Paris 7ème), Paul MALEKOU est rappelé, au bout de quelques mois, par le Président Léon Mba et est directement intégré dans l’Administration Gabonaise comme Inspecteur Principal du Travail et des Lois Sociales. Pressenti pour le poste de Directeur du Travail et des Lois Sociales, il est nommé Conseiller Administratif du Ministère du Travail et des Affaires Sociales avant d’être affecté comme Chef du Service Interrégional du Travail et des Affaires Sociales du Centre-Gabon à Port-Gentil. Dans cette ville avait éclatée, en effet, une grève générale qui touchait tous les secteurs d’activités de la capitale économique du pays. Il prend son poste en remplacement d’un Français muté comme Gouverneur de Saint-Pierre et Miquelon. Au lendemain du coup d’Etat des 16, 17 et 18 février et des élections législatives qui s’en sont suivies en avril 1964, Paul MALEKOU est appelé au Gouvernement par le Président Léon Mba le 24 avril 1964 au poste de Ministre du Travail et des Affaires Sociales à 25 ans, puis, de Ministre de l’Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports le 25 mars 1965. C’est à partir de là qu’il est surnommé le Ministre collégien. Avec la création d’un Ministère de la Jeunesse et des Sports autonome, il ajoutera à l’Education Nationale le Service Civique qu’il crée avec le concours de la Coopération militaire israélienne. Le Président Léon Mba étant malade à Paris, il se pose de manière récurrente le problème de sa succession. Une modification constitutionnelle inspirée de la Constitution américaine crée un poste de Vice-Président de la République. Les élections générales anticipées sont organisées le 19 mars 1967, Albert Bernard Bongo faisant ticket commun avec le Président Léon Mba. Mais avant l’organisation de ces élections, le nom de Paul MALEKOU comme celui de Georges Rawiri, Ambassadeur à Paris, était parmi les challengers pouvant valablement figurer sur le ticket Léon Mba. Mais il fut desservi par son âge (28 contre 32ans à l’avantage d’Albert Bernard Bongo). Du reste, Paul MALEKOU sera appelé à assurer souvent l’intérim de la Présidence de la République pendant les absences simultanées du Président Léon Mba malade à Paris ou les missions du Vice-Président, au point que, à l’avènement du Président Bongo, Paul MALEKOU sera chargé, en dehors de ses autres attributions, de la Coordination de l’action du Gouvernement, comme le ferait formellement un Premier Ministre, Chef du Gouvernement. De plus, depuis le dernier Gouvernement du 19 août 1967, composé de la main du Président Léon Mba lui-même, Paul MALEKOU sera associé à la composition de tous les Gouvernements Bongo jusqu’au 24 février 1974. Il cessera ses fonctions au Gouvernement à la tête du Ministère des Travaux Publics, des Transports, de l’Habitat et de l’Urbanisme. Les principaux chantiers qui porteront sur la construction des Ports en eau profonde d’Owendo et de Port-Gentil (OPRAG), du Chemin de fer Transgabonais (OCTRA), des ouvrages d’arts sur les principaux fleuves du Gabon (Ayem et Lambaréné sur l’Ogooué, Kango sur le Komo et la Bokoué, Mouila sur la Ngounié, Tchibanga sur la Nyanga, Franceville sur l’Ogooué et la Mpassa, Makokou sur l’Ivindo…) ou des barrages hydro- électriques de Kinguélé et de Tchimbélé porteront la marque de celui que les routiers et les collaborateurs surnommeront le Ministre Latérite, en raison de son activité quotidienne sur les routes. Pilote d’avion privé, Paul MALEKOU mettra sur pied les bases de l’organisation de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, du transport aérien domestique ainsi que du plan du développement des aéroports intérieurs, notamment au niveau de chaque chef-lieu de Région. Pendant un bref intermède, après son départ du Gouvernement, Paul MALEKOU sera nommé premier Directeur Général gabonais de l’Office des Bois de l’Afrique Equatoriale (OBAE). Cet organisme est en fait un syndicat d’exploitants et de producteurs forestiers chargés d’exercer le monopole d’Etat en ce qui concerne la commercialisation des bois produits dans le pays concernés notamment l’Okoumé et l’Ozigo, utilisés dans la fabrication de placages et contreplaqués. En novembre 1974, Paul MALEKOU a été coopté, au sommet France-Afrique de Bangui, aux fonctions de Directeur Général, pour conduire l’africanisation de l’ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar) et en procéder au transfert du siège de Paris à Dakar. De novembre 1974 à décembre 1983, Paul MALEKOU dirigera l’ASECNA et prendra part à toutes les Assemblées générales ou réunions spécifiques de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale), de l’IATA (Association Internationale des Transporteurs Aériens), de la CAFAC (Commission Africaine de l’Aviation Civile), ainsi qu’aux autres forums liés à la sécurité aérienne et à la gestion aéroportuaire. Il sera invité par ailleurs à certains lancements de fusée Ariane, notamment lorsque l’ASECNA mettra en orbite certains satellites météo couvrant sa zone de couverture aéronautique, soit plus de 6 millions de km² allant de l’Océan Indien, passant par la majeure partie du continent africain jusqu’à une bonne partie de l’Océan Atlantique Nord et Sud. La FAA (Federal Aviation Administration) l’honorera des mêmes invitations lorsque il s’est agit de certains vols de son programme Apollo. Après près de dix ans de mandat à la tête de l’ASECNA, Paul MALEKOU est rappelé au Gabon comme, d’abord Président du Haut Conseil de l’Etat, puis, comme Ministre d’Etat chargé du Contrôle d’Etat jusqu’au 7 janvier 1987. A cette date, il est nommé Président Directeur Général de la Société Nationale des Bois du Gabon. A ce poste, Paul MALEKOU militera pour l’admission à droits zéro des produits finis africains sur le Marché Commun Européen, à l’instar des produits concurrents des pays du Sud-Est asiatique. De même, au grand dam des producteurs français, il ouvrira le marché du bois gabonais à cette même Asie du Sud-Est. On montera sur son dos le pseudo-scandale du Reiffou dont il était supposé avoir perçu la recette sur un compte étranger. Mais le piège était trop gros et l’on savait par qui il avait été tendu, la corporation forestière étrangère. De la SNBG, Paul MALEKOU va en partir pour être nommé Président du Conseil d’Administration de la SEEG (Société d’Electricité et d’Eau du Gabon) jusqu’à la convocation de la Conférence Nationale de mars-avril 1990. C’est Paul MALEKOU qui en rédigera l’ordonnance de convocation et la présentera à la Chambre Administrative de la Cour Suprême et lui évitera le caractère souverain, au contraire des autres Conférences Nationales qui fleurissaient sur le Continent, ce qui aurait pu aboutir, dans le contexte de l’époque, à des conséquences désastreuses pour la stabilité du pays. Au sortir de cette Conférence, Paul MALEKOU, faute d’en être le Président, siègera à la nouvelle Cour Constitutionnelle issue de la Constitution Gabonaise du 26 mars 1991. Après deux mandats de sept ans, Paul MALEKOU quitte la Cour Constitutionnelle à sa demande pour en permettre un renouvellement partiel et progressif. Rendu à la société civile, Paul MALEKOU va être Président du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) du 16 janvier 2006 au 30 octobre 2009. Au titre des conférences internationales, Paul MALEKOU aura pris part à toutes les assemblées générales et réunions exécutives de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) et du BIT (Bureau International du Travail) en sa qualité de Ministre du Travail et des Affaires Sociales. Comme Ministre de l’Education Nationale, il fera adopter la Loi Cadre sur l’enseignement, en vigueur jusqu’ à ce jour. Il fondera en un seul le statut du personnel enseignant, quel qu’en soit l’ordre, public ou privé. On lui doit, sous sa signature, le premier décret créant l’Université Nationale du Gabon, aujourd’hui Omar Bongo, laquelle s’est substituée aux structures de l’ancienne FESAC (Fondation de l’Enseignement Supérieur en Afrique Centrale), comme l’Ecole Nationale Supérieure d’ Ingénieurs de Libreville (ENSIL). Le passage de Paul MALEKOU à l’Education Nationale sera marqué par un vaste plan de construction d’écoles rurales avec le concours des Volontaires du Corps de la Paix américains (Peace Corps) et des Volontaires du Progrès français. Il sera le Ministre qui prendra le risque diplomatique d’inviter à Libreville, après le Vive le Québec libre du Général de Gaulle à Montréal, le Ministre de l’Education de la Province du Québec à la Conférence des Ministres de l’Education Nationale francophones, en février 1967. Cette Conférence marquera l’acte de naissance informel de la future francophonie (ACCT-OIF) laquelle sera validée et confirmée au Sommet de l’OCAM à Niamey en janvier 1968. Enfin, Paul MALEKOU partagera la paternité de la naissance du CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur), avec l’illustre Professeur Joseph Kizerbo, co-auteur de la grande Histoire Générale de l’Afrique, alors que ce dernier assumait, avant l’Ambassadeur Henri Lopez, les fonctions de Secrétaire Général du Conseil des Ministres de l’Education Nationale francophones. Paul MALEKOU, par ailleurs, se rendra à l’Assemblée Générale des Nations Unies de septembre 1968 en sa qualité de Ministre Délégué à la Présidence de la République, chargé des Affaires Etrangères et y patronnera l’admission de la future République de Guinée Equatoriale comme Etat membre (octobre 1968). Dans un autre ordre d’évènements, Paul MALEKOU, accompagné de Martin Bongo, Directeur de Cabinet du Président Albert Bernard Bongo, prendra une part active aux négociations relatives au conflit biafrais qui a endeuillé le Nigéria de 1968 à 1970. Il contribuera notamment à la libération de 18 otages Italiens de la Société ENI (Ente Nationale de Idrocarburi). Mario Pedini, Sous-Secrétaire d’Etat Italien aux Affaires Etrangères à cette époque, parle longuement de lui dans un ouvrage publié à la suite du drame biafrais. Cette action vaudra à Paul MALEKOU et à son homologue ivoirien, Mbaya Blé, une visite officielle auprès du Pape Paul VI au Vatican ainsi que d’être reçus et honorés à Rome par le Président de la République et le Président du Conseil. Enfin, dans le cadre de ses fonctions de Juge Constitutionnel, Paul MALEKOU prendra part aux réunions constitutive et annuelle de l’Association des Cours et Conseils Constitutionnels des Pays ayant en partage l’usage du français (ACCPUF). De même, il présidera à Abidjan, aux côtés du Président KEBA MBAYE (Cour Constitutionnelle du Sénégal) et du Professeur KIRSCH (ancien Conseiller Afrique du Président Giscard d’Estaing et, par ailleurs, son ancien professeur à l’ENFOM) la dernière réunion de mise au point du traité sur l’harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (OHADA). Dans le cadre des missions d’observation des scrutins électoraux des Pays membres de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), Paul MALEKOU a effectué deux missions de contrôle électoral en République Centrafricaine après l’avènement du Président François BOZIZE. Enfin, au titre de ses propres activités, Paul MALEKOU s’investit dans la Fondation qui porte son nom et qui a pour objet la recherche en matière de culture, d’arts, de lettres, de sciences humaines, de santé publique, de protection de la biodiversité ainsi que de promotion du développement durable. Pendant sa carrière publique, Paul MALEKOU a reçu de nombreuses distinctions honorifiques tant nationales qu’étrangères. Grand-Croix et Grand-Officier des Ordres Nationaux de l’Etoile Equatoriale et du Mérite gabonais, il est Commandeur dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre National du Mérite français, Commandeur des Palmes Académiques, Grand-Croix de l’Ordre Souverain de Malte, Grand-Officier des Ordres Nationaux d’Italie, du Bénin, du Congo-Brazzaville, de Côte d’Ivoire, de Guinée-Conakry, de Haute-Volta (Burkina-Faso), de Madagascar, du Mali, de Mauritanie, du Niger, de la RCA, du Tchad, du Togo, Officier de l’Ordre National du Cameroun, dépositaire du Prix Edward Warner de l’OACI attribué à l’ASECNA en 1973, titulaire des Médailles françaises de l’Aéronautique et de la Marine. Ses hobbies sont à rechercher notamment dans la bibliophilie, la chasse et la pêche sportives, l’aviation générale, la botanique forestière, la géologie et la rechercher archéologique.

Sa résidence actuelle se situe sur le site archéologique MALEKOU du Mont Bissegué, lequel a fait l’objet d’une étude du Département d’Archéologie de l’Université Nationale du Gabon dont certaines poteries datent de – 700-800, de bracelets en cuivre de 1200-1300, de débris de porcelaine chinoise de 1500-1600. Père de famille africaine, Paul MALEKOU a donné une nombreuse descendance à la nation gabonaise au sein de laquelle figurent notamment deux pilotes de ligne, un Officier général de la Marine Nationale (Contre-Amiral issu de Navale française et de San Diego américaine), un Officier supérieur de Gendarmerie Nationale (issu des Ecoles françaises d’Officiers, de l’Ecole d’Etat-Major de l’OTAN et de l’Ecole de Guerre), un(e) officier de Police, un financier (Ph D), un Ingénieur Génie Civil, un Architecte DPLG, un(e) Docteur en Pharmacie, un(e) Docteur en Médecine, un Ingénieur Informaticien (Systèmes), un Publiciste international (américain), une Interprète-Traductrice quintilingue, un(e) Inspecteur des Douanes, un Inspecteur des Impôts, un journaliste, une actrice de cinéma et présentatrice de télévision, …

	Plus qu’un homme politique, Paul MALEKOU est un homme d’État qui voue sa vie au service de l’état et de l’intérêt général.