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Utilisateur:Luce Caggini-Franceries

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Ma signature : Oranies en Or et Noir »

Luce Caggini « entre en peinture  » en 1969 , en esquissant le portrait de son père, Très vite encouragée par ses amis peintres corses: Catoni ,Pierre Ambrogiani, Louis de Casabianca ainsi que par Lorjou . (- A Paris dans les galeries je croisai Lorjou , je lui montrai mes toiles, il me dit: « - travaillez »

je pris ces  mots  comme  une  bénédiction .)

Thème de sa peinture pendant des années : personnages émigrés de la Renaissance restituant un ailleurs imprévu, rêvé par un art de magnifier la vie. Période Corse : Ajaccio et Bastia Période Américaine : seize années aux U.S.A. essentiellement New York et Chicago. Période Canadienne : Toronto


Influences Années 70 Personnages de la Renaissance

Années 90 USA Changement d’échelle

C’est en 1987 à New York que s’accomplit la métamorphose de son style en formes libres : Chelsea ( 331 west ,19th street and 9 th Avenue) . Une magistrale métamorphose entre en ligne dans ses œuvres. Elle décide en une nuit, de changer de camp. Plusieurs années difficiles passeront avant que ses toiles ne trouvent leur équilibre, « tiennent la route ».

Courant de pensée

Un événement privé en 1994, transforme sa conception de l’Art et la fait basculer dans le monde du questionnement.

L’écriture devient sa deuxième forme d’expression. « -Je lis la bible et plus particulièrement les évangiles, surtout celui de Jean (dans le métro entre Manhattan et Brooklyn ) » le père Tiercelin prêtre à l ‘église de la 21 eme rue m ‘offre sa bible .

Chicago :

Mes amis du moment : musiciens, compositeurs, acteurs afro-américains, sont habités par leurs origines et leurs dépendances africaines

Début  d’une  série   de  textiles : tapis de prières  mes  amis  afro  -américains  ne  sont  pas  musulmans, moi  non plus mais  je  transpose.

Son œuvre se réfugie dans son pays une Algérie inaltérable, éternelle.

Rentrée en France 2004.

Introduction à un retour en Europe :

Je suis reconnaissante à la triomphale et puissante Amérique de m ‘avoir ouvert la route inconnue d’elle-même, où j ‘ ai marché seule pour rejoindre ma patrie. Je vis à l ‘ unisson le partage de la Terre Arabe et de la Croix. La magie de l ‘ART non figuratif, c ‘est d ‘avoir échappé aux moules des formes connues, pour en restituer l ‘ irrationnelle pureté.

Ce sera l’ Histoire d’un meurtre entre une chrétienne et la terre arabe.(Je suis née à Oran ;C’est un sceau qui me tiendra en effervescence jusqu ‘ au bout. Ce thème est devenu un centre de vie, puisé dans ma jeunesse algérienne )

Les années 2000 auront toutes comme thème : « Humanité  : virage magistral engagé sur mode mutilation  »

Parmi les Collectionneurs ayant acquis une œuvre de Luce Caggini,

Industriels  de Hollande ,Avocats   de  New  York , architecte de  Chicago 
 Particuliers France  , Etat  France.

Projets en cours : Fevrier 2007 Réouverture du centre artistique Marseille avec une exposition Thème :Correspondances entre Alfred Dreyfus et Lucie Hadamard, Avril 2007 exposition à Haiffa (Israël )



L’art comme je le vis : Un processus de création. Quand le processus a pris fin, il y a une œuvre ; L ‘art est mort. Il s’est consumé après s’être activé. L’artiste, c’est le paysan africain :

A l ‘instant ou  il a terminé le  masque , celui-ci a pris vie pour devenir  une œuvre  sacrée , non une  œuvre d’ art.

Nous croyons nous en saisir, c’est une illusion. L ‘œuvre picturale aussi a une vie ,une mort aussi.

Comment je réagis aux lectures des savants sur l‘ art contemporains ? Plutôt cavalièrement, comme un maçon au pied du mur qu il doit construire,la truelle en mains , les mains calleuses .

Le lien très fort qui me rattache à ma terre de naissance , me reliant ainsi aux jeunes générations d’artistes algériens. C’est avec eux que je me sens le plus en phase. L ‘ Indépendance a rompu mes liens physiques avec l ‘Algérie, une autre Algérie revient en force. « Temps » est un agent de mutation : les blessures lentement se resserrent, ressurgit le sentiment d’une appartenance immuable, indestructible.

Je l ‘appelle «  renaissance »

Expositions personnelles Paris, New York, Chicago, Philadelphie Marseille, Bastia, Ajaccio. Mais l ‘été dernier, à Vesdun un petit village du Berry, dans une ancienne écurie transformée par son propriétaire un maçon, j ‘ai reçu le plus touchant hommage possible ; il etait venu avant tout le monde être seul devant mes œuvres . .



Projets avortés Eglise à South Bend ( Indianana) Studio Amsterdam : fresques reblanchies


Ce que l ‘on a dit : un apprenti maçon du bénin qui me regarde travailler sur un fresque : - tu fais magie, madame là !


Ce qui m ‘est arrivé : Faire 17 fois un foyer dans un building de NY parce que la direction a aimé. Parking de la place des huiles :Marseille en 1994 , les murs ont été reblanchis avec la nouvelle direction.


Les temps forts : Synagogue à Marseille Hotel Taranne Bd St Germain à Paris, Une réalisation artistique commanditaire :Frédéric Boissier

Mes points communs avec : -« Ce que nos yeux ne verront jamais directement, ce qui se cache dans la matière, la Physique Quantique nous le révèle : Un monde peuplé d'entités infimes et presque fantomatiques. Voyage au bout de l'étonnement ». Lumière , Vitesse, Organes du son . Tous les chemins possibles ou impossibles qui me mèneront à cette capture : Je peins des murs pour mieux les détruire parce que l ‘Humanité du ciel est sans mur .

Je  peins ce  que je vois  en fermant  les yeux  et  en élevant les  bras  jusqu’au    ciel:


site www.luce-caggini.com

I was born and grew up in Algeria. Then , I had to leave ; after some years through the States,I made my come back in Europe , but never ever , I shall forget my native country ; that is my very attach , my own print or what I think it is. It ‘ll take me alive up to the end of my life . You ‘ll find out in my works the genuine sense of this statement

I  was  no  educated , however,  I learned  a  lot .I had  my first one – woman show in Ajaccio, exhibiting  clouds !Surprisingly,I was  supported by a  great journalist .

then I became a workaholic painter . the day my father died I survived drawing his portrait through my tears. After that , I became professional but still a figurativ painter .when my heart was crushed again, I turned abstract painter, thinking with a lack of respect for what I have done before .