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Définition et construction des études du genre[modifier | modifier le code]

La Gender Geography ou la géographie du genre est une courante multiforme qui vise à apporter une nouvelle vision de la géographie en y introduisant la notion de genre et une diversité d'approches pour penser l'espace.

Pour comprendre l'approche de la géographie de genre il est important de différencie sexe et genre. Ainsi, la géographie de genre ne s'intéresse pas à la définition des individus par rapport ses caractéristiques biologiques (sexe). Elle se focalise plutôt à la construction sociale de ces différences (genre) "parce qu'elles appartiennent à un sexe donné, les personnes vont être soumises à des conditionnements sociaux les amenant à se construire une identité sexuée liée aux attentes qu'on à vis-à-vis d'elles, aux normes de conduite qui leur sont dictées"[1]

L'objet de la géographie du genre est de faire une analyse de l'ensemble de la société afin d'étudier les débats plus larges sur les inégalités produites par la construction sociale. Cette nouvelle vision propose un regard au-delà des études féministes qui centrent son attention à l'exclusion des femmes.

Cette géographie trouve sa place dans la géographie sociale et culturelle. Elle combine différentes échelles spatiales qui n'avaient pas été acceptées par la géographie traditionnelle comme l'implication personnelle dans la recherche, côté privé (humaniste) peu accepté dans les recherches scientifiques.

La géographie du genre dépasse l'analyse de la division sexuelle (homme-femme) ou la différentiation d'espaces (publics-privés) dans les diverses sphères (économiques, sociales, politiques). Elle analyse plutôt une nouvelle structure de l'occupation du territoire comme l'existence d'espaces mixtes dont la complémentarité et les interrelations homme-femme sont exprimées.

Cette nouvelle conception participe à la relecture des processus socio-spatiaux tenant compte des représentation existantes sur le territoire. Ainsi la géographie du genre met en place une dimension sociale et culturelle qui englobe l'analyse de l'organisation du territoire et sa production.

Or, d'autres aspects sociaux et culturels de la conception de l'espace sont mis en question pour bien comprendre l'usage du territoire et sa constitution. De même, la forme d'occuper l'espace quotidien (urbain, rural, domestique), les pratiques des individus et sa fréquentation montrent une face du territoire que n'avait pas été mise en cause.

Le concept "genre" permet une lecture transversale et englobante des dynamiques des individus dans un monde mobile où le système d'organisation en réseau est de plus en plus important et visible.

Concept la géographie de genre[modifier | modifier le code]

En effet, elles entendent apporter une nouvelle vision de la géographie en introduisant au sein de cette discipline la notion de genre. Pour expliquer cela, les Feminist Studies partent du principe que la vie sociale se fonde avant tout sur les identités sexuelles qui vont forcement instaurer un ordre de pouvoir et d'accès inégal aux ressources matérielles et symboliques de nos sociétés modernes.

Pour être clair, l'apparition de cette géographie a pour origine une constatation, à savoir la prise de conscience de l'existence d'une science trop longtemps dominée par la sphère masculine. La vision du Monde, du rapport Homme/Milieu, aurait donc été faussée, ou tout du moins tronquée, dès lors que celle-ci fut centrée sur l'univers masculin. Le terme gender est dans l'absolu difficile à définir puisqu'il n'existe pas d'équivalence en français hormis la notion approximative de genre.

On peut dire que c'est une façon de penser qui s'appuie sur la célèbre assertion de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme mais on le devient. »

Le genre prend en compte le fait qu'il existe des processus sociaux qui vont transformer les caractéristiques biologiques en catégories sociales.

Le féminisme, pour citer Susan Hanson, présidente de l'association américaine des géographes en 1992, « a été le principal investigateur de ce terme de genre au sein de la géographie anglo-saxonne en regardant le Monde au travers du filtre du genre mais également en cherchant simultanément à construire un monde dans lequel le genre n'est plus une dimension essentielle à partir de laquelle, les possibilités de la vie sont définies et les ressources allouées.

Approche historique de la géographie de genre[modifier | modifier le code]

Au sein des Universités l'étude des rapports sociaux de sexe, s'est institutionnalisée progressivement au cours du temps à travers trois dénomination différentes: "Etudes femmes, Etudes féministes et Etudes genre". Cependant elles présentent des différences /en raison des enjeux épistémologiques et stratégiques des courants) et des points communs et sont toutes sujet à controverses. Ces trois approches ne sont en aucun cas indépendantes les unes des autres malgré une façon différentes de considérer l'objet d'étude: le rapport entre homme et femme dans la société.

Des études femmes au études genre ou "gender studies"[modifier | modifier le code]

Au sein des Universités l'étude des rapports sociaux de sexe, s'est institutionnalisée progressivement au cours du temps à travers trois dénomination différentes: "Etudes femmes, Etudes féministes et Etudes genre". Cependant elles présentent des différences /en raison des enjeux épistémologiques et stratégiques des courants) et des points communs et sont toutes sujet à controverses. Ces trois approches ne sont en aucun cas indépendantes les unes des autres malgré une façon différentes de considérer l'objet d'étude: le rapport entre homme et femme dans la société.

Les études femmes ciblent leurs analyses sur la condition féminine et mettent en valeur le rôle des femmes dans la société. Elles sont principalement critiquées pour se focaliser sur l'étude unique du sexe féminin. Elles ont eu pour but d'analyser le rôle des femmes dans différents domaines et espace et ainsi de combler ces lacunes expliquées par une culture principalement patriarcale. Elles sont indirectement féministes car elles ne dénoncent pas l'inégalité entre homme et femme, mais elles tentent d'expliquer l'invisibilité de celle-ci dans les analyses et servent par conséquent aux mouvements sociaux d'appui (historiques, sociologiques, politiques et économiques) aux revendications.

Les études féministes voient leur essor dans les années 70 lors de la deuxième vague des mouvements sociaux féministes qui remet en cause le système patriarcal. Leur but est de comprendre et d'expliquer les modalités de ces discriminations, leurs causes, leurs effets sur les femmes et la société en générale de façon à pouvoir les surmonter. Plusieurs critiques sont émises à leur encontre. La première est la proximité entre les revendications politiques et les perspectives scientifiques. Cette position va provoquer une méfiance du monde universitaire à l'égard de ce mouvement et va ralentir son institutionnalisation. La seconde est un changement du point de départ des recherches féministes avec l'utilisation du "point de vue des femmes" alors que précédemment les recherches avaient fonctionné du "point de vue des hommes". La troisième est la crainte que les travaux académiques ne transforment un savoir universel en un savoir particulier. Du point de vue des féministes cette universalité est toute relative car ces vérités uniques sont en fait situées dans le temps, l'espace et par les personnes qui les produisent. "Le féminisme refuse de voir les inégalités entre les femmes et les hommes comme naturelles et inévitables et entend les questionner" (Jackson et Jones, 98 dans Lorena Parini). Ainsi le féministe souhaite questionner le savoir historiquement dominé par le système patriarcal. Toutefois il sous entend aussi que les femmes ne sont pas homogènes et que le féminisme est une façon particulière de se comprendre comme femme (quel type de femme blanche, hétéro et cato cf article). Il existe des liens entre les études femmes et les études féministes avec l'analyse du passé et du présent à partir du point de vue des femmes, le début de la dénonciation de la pensée politique moderne, le questionnement du biais patriarcal dans la culture et la science occidentale avec l'universalité lié à la masculinité, et la particularité liée à la féminité, et pour terminer l'analyse de la répartition des espaces en fonction des sexes avec les espaces ouvert dédié aux hommes et les espaces clos dédiés aux femmes.

Les études genres naissent dans les années 80 et le début des années 90 de l'évolution des études féministes. Cette approche liée au courant post-moderniste souhaite questionner le rapport entre les sexes au sein de la société sans se focaliser sur une population spécifique: les femmes. Principalement ces études vont effectuer une distinction entre le sexe et le genre pour s'interroger sur les rôles sexuels attribués "naturellement" et étudier les phénomènes sociaux de construction de genre (ce qui est attendu pour une femme ou pour une homme de la part de la société). Elles vont aussi permettre de questionner le rôle du sexe biologique et naturel (dépendant de paramètres biologique et génétique) alors que le genre est lié à une construction sociale. Comme le mentionne Rubin Gayle[2] le rapport entre le sexe et le genre est une représentation "porte-manteau" du sexe sur le corps en fonction des attentes culturelles de la société. Les études genres sont de nature constructiviste car elles vont permettre de déconstruire les catégories de représentations du féminin et du masculin en les situant dans le temps et l'espace par rapport aux relations de pouvoir[3].

De la géographie féministe à la géographie de genre ou "gender géographie"[modifier | modifier le code]

Le concept de genre en géographie est à l'origine d'une nouvelle façon de penser l'espace. Son émergence dans les années 1960 et 1970, dans le monde anglo-saxon s'effectue dans un contexte constructiviste cherchant à questionner les vérités scientifiques et dans un contexte féministe revendiquant les inégalités de pouvoir entre les sexes. Ces nouveaux concepts scientifiques porteurs de contestations politisées dans le monde anglo-saxon, vont rencontrés peu de soutien dans le monde francophone du fait des valeurs universalistes et républicaines institutionnalisées.

A l'origine la géographie féministe se focalise sur la démonstration des espaces de domination entre les sexes dans le système patriarcal. Ces études ont ensuite été transcrites sous la forme de configuration spatiale des rapports entre les hommes et les femmes. Dans un premier temps la géographie féministe a présenté une configuration des espaces opposés entre les sexes en ignorant les espaces qui les connectent. D'un point de vue radical cette distinction des espaces aurait pour origine la domination des espaces créer par l'homme qui oublie de prendre en considération les spécificités féminines. Or les femmes en tant que système social sont à l'origine de nouveaux espaces de socialisation. De part ce fait la dichotomie des espaces associés aux hommes et aux femmes fait apparaître des pratiques différenciés sexuées.

Le début des années 70 voit la naissance du concept de genre. Il envisage le sexe comme une construction sociale et non-biologique. L'évolution du contexte économique mondiale et la participation grandissante des femmes dans son développement a conduit des organismes internationaux (le Programme des Nations Unies pour le Développement Humain) et les chercheurs (travaux de J.H. Momsen) à utiliser le concept de genre en géographie. Ce concept de "genre" est prioritairement utilisé en géographie économique (géographie du développement et de la pauvreté). Dans le monde anglo-saxon, le genre ou le sexe sociale est un notion transdisciplinaire. Il permet d'étudier notamment l'appropriation de l'espace par les individus de genre féminin ainsi que d'envisager le territoire suivant un nouveau point de vue: la territorialité différenciée en fonction des genres. Contrairement à la géographie féministe, la géographie de genre envisage la singularité des actions des femmes dans un système envisagé et créé par l'homme. Par conséquent les relations de genre sont définies par des activités des hommes et des femmes dans des espaces distincts mais présentant des espaces de complémentarité permettant aux sociétés d'agir collectivement. Cependant les espaces différenciés et d'interrelations ne s'exprime pas à la même échelle géographique. Les espaces propres aux hommes et aux femmes s'expriment à l'échelle du micro-socio-spatiale (l'espace domestique) et les espaces d'interrelations s'expriment à l'échelle du méso-socio-spatiale. Ces espaces d'interrelations sépare les genres autant qu'il permet les échanges grâce à des caractéristiques de complémentarité et de mixité. Lors de travaux concernant le "tourisme sexuel" la complémentarité a été observée lors de la transaction monétaire et la mixité spatiale présente lors de la négociation homme-femme dans la prostitution. Ces lieux de mixité sont toujours sexués et dans le cas d'une domination féminine seront à l'origine de la production de territoriales spécifique aux femmes comme dans le cadre des quartiers "ghetoiser" de Worcester où la domination des femmes et de leurs activités est présente.

Principales différences entre la géographie de genre anglo-saxonne et francophone[modifier | modifier le code]

Le concept "genre" dans la géographie francophone n'a pas eu les mêmes réponses que dans les pays anglophones. L'interprétation du concept ainsi que son analyse commence avec la vague post-moderniste et post-structuraliste dans les années 1980 (par example Jacqueline Coutras) mais sa diffusion se produit depuis les années 1990. "L'essentiel est dit: il faut partir de la vague post-moderniste pour comprendre les géographies anglo-saxonne actuelles. Les barrières disciplinaires y ont toujours été moins rigides qu'en France"[4]

La géographie francophone à repris des nouvelles orientations de la géographie anglo-saxonne d'une manière tardive à cause des valeurs universalistes présentes dans le système politique et dans les connaissances scientifiques mais aussi due à une réticence face à l'évolution épistémologique de la discipline.

La géographie de genre est interprétée dans les pays anglophones plus facilement parce que selon C. Chivallo "c'est un mode de pensée fondé sur l'importance de l'appartenance communautaire et en contradiction directe avec la pensée française, universaliste qui a facilité l'affirmation de la Gender geography dans les pays de langue anglaise. Dans un contexte politique et culturel où la société n'est pas pensée de façon englobante, mais comme une multiplicité de "communautés" aux intérêts potentiellement divergents, la différence trouve un cadre plus propice à son expression"[5]

D'après cette interprétation on observe encore maintenant à quel point le genre n'est pas complètement appliqué dans la géographie politique, économique, urbaine, puisque sa construction est toujours marquée par une pensée masculine qui interprète le monde à sa façon.

La géographie anglophone à la différence de la géographie francophone a ouvert depuis les années 1970 la possibilité d'analyser les différentes dimensions de la géographie traditionnelle comme les orientations sexuées qui marquent les pratiques de l'espace. De plus, la géographie anglophone montre une nouvelle façon de produire le savoir car selon elle, celui est déterminé par la position de la personne qui le produit.

Les différents espaces et échelles d'expression de la géographie de genre[modifier | modifier le code]

Le genre participe à la construction et à la reconstruction des territoires. Il permet d'en révéler des aspects masqués notamment lors de l'étude des pratiques genrées appliquées au territoire. La géographie de genre est utilisée à trois différentes échelles.

L'échelle micro est privilégiée par l'analyse de genre en raison de son intérêt pour la connaissance de l'individu. Traditionnellement investi par le masculin, l'espace du domestique est progressivement réinvesti par le féminin. Il est marquée par la visibilité homme-femme. Les nouvelles pratiques spatiales féminines conduisent à augmenter la visibilité quotidienne des femmes grâce à une augmentation de leur mobilité liée à leurs activités économiques. Les femmes investissent de nouveaux territoires et acquièrent de nouveaux savoir-faire. Les femmes présentent des pratiques spatiales quotidiennes de proximité avec une forte fréquentation de ces lieux alors que les hommes présentent des pratiques spatiales quotidiennes éloignées avec une faible fréquentation de ces lieux.

L'échelle méso s'intéresse aux groupes sociaux genrés en relation avec le territoire. Les catégories sociales sont empruntes de codes et de normes qui permettent de comprendre les rapports sociaux genrés au territoire. La diversification des activités économiques a permis une mise en relation des groupes sociaux féminins et des institutions politiques. Le principe genré "d'égalité des chances" est appliquée. Il permet un développement des activités communautaires féminines et l'amélioration de la représentation des femmes dans les lieux de pouvoir de niveau régional.

L'échelle macro est largement destinée aux institutions et aux sociétés d'ordre mondiale et nationale. Elles intègrent de façon volontariste les discours de genre au sein des organisations et des projets territoriaux. Leurs effets se manifestent par un aplanissement des relations de pouvoir entre les hommes et les femmes et oblige à une redéfinition des pratiques, des rôles et de la hiérarchisation des rapports sociaux entre les sexes.

Les principaux domaines d'utilisation de la géographie de genre[modifier | modifier le code]

Le genre est abordé à partir différents champs de la géographie avec une grande diversité de thèmes surtout dans la géographie anglophone telles que: l'Etat, les universités, la marginalisation, les enfants, la technologie de l'information et leur impact, le développement, l'handicap, la mobilité, la croissance urbaine, les religions, le syndicalisme, le tourisme, les activités rurales...

Géographie sociale et culturelle[modifier | modifier le code]

  • géographie des homosexualités
  • géographie féministe

Géographie économique[modifier | modifier le code]

  • géographie de genre rural
  • géographie du travail et de l'espace

Géographie post-colonial[modifier | modifier le code]

Géographie du pouvoir[modifier | modifier le code]

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

La géographie francophone montre encore une difficulté pour définir le concept "genre" et ses usages. Elle centre son attention sur les objets spatiaux et le genre ne fait pas parti d'une telle approche. Par conséquence, cette discipline de tradition masculine se montre timide à développer un objet différent du traditionnel. Ainsi, l'absence d'acceptation s'observe clairement dans les publications faites par les revues spécialises car une quantité très réduit d'articles portent sur le genre.

D'un autre côté, dans la géographie francophone basée sur une pensée positiviste et cartésienne, la question de de minorité n' est pas acceptée facilement ce qui démontre la réticence de cette discipline.

Autre des grandes critiques de la géographie francophone a été le fait de négliger le coté privé et personnel dans l'analyse du territoire comme partie composante d'un objet d'étude ou des travaux scientifiques.

D'après "the feminist scholarschip", les études universitaires portant sur la géographie de genre seraient principalement issues de femmes "blanche, hétérosexuelle, et occidentales" et conduiraient à négliger les variétés de autres systèmes sociaux des femmes non-blanches, non-hétérosexuelles et non-occidentales[6].

Principaux auteurs anglophone et francophone de la géographie de genre[modifier | modifier le code]

Rubin Gayle: est une des premières chercheuses à nommer le "sex/gender system" qu'elle définie comme la représentation sociale du sexe biologique. Sa vision du rapport entre le sexe et le genre serait d'un "porte-manteau" ou le corps donnée biologiquement servirait de lieu de projection des attentes culturelles propres à une société et à une période donnée.

Auteur en lien avec le genre[modifier | modifier le code]

Ann Oakley: est la première chercheuse a utilisé le concept "gender" (72) en incluant un dimension sociale et culturelle au terme sexe. Au Canada il dénommé sous le terme de "sexo-spécificité" alors qu'en France, il est dénommée "catégorie sociale de sexe".

Rubin Gayle: est une des premières chercheuses à nommer le "sex/gender system" (75) qu'elle définie comme la représentation sociale du sexe biologique. Sa vision du rapport entre le sexe et le genre serait d'un "porte-manteau" où le corps donné biologiquement servirait de lieu de projection des attentes culturelles propres à une société et à une période donnée.

Linda Nicholson(94)[7]: comprend le rapport entre le sexe et le genre comme dépendant. Sa conception considère la variable biologique comme intégrée à la variable culturelle. D'après Larqueur (92), les différences biologiques et génétiques sont porteuses de significations différentes en fonction des luttes de pouvoir dans une société particulière à une période donnée.

Auteur en lien avec la géographie de genre[modifier | modifier le code]

J.H. Momsen [8]: a prouvé la validité de l'utilisation de critères genrés dans le cadre de ses travaux en géographie du développement et de la pauvreté pour prendre en considération la place des femmes dans le développement économique mondiale.

Doreen Massey[9]: a utilisé les courants communautaires et féministes pour étudier les divisions de l'espace entre les espaces différenciés et de mixités notamment dans le cadre de la division du travail hommes-femmes dans les usines londoniennes.

Susan Hanson[10]: a montré le lien entre la spatialisation et les trajectoires en étudiant l'évolution du travail des femmes dans le secteur industriel de la région de Worcester (Massachussets-USA). Il apparaît que les lieux de "ghettoisation" serait dominés par les femmes et leurs activités économiques.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. G. Rubin, ''The traffic in women: Notes on the "Political Economy" of sex'', 1975.
  2. Hancock Claire n°17 "Genre et géographie: les apports des géographies de langue anglaise", pp. 257-264, in ''Espaces, Populations, Sociétés'', n°3 numéro spécial "Question de Genre", 2002a.
  3. Hancock Claire n°20 "Introduction: le genre, constructions spatiales et culturelles", texte co-écrit avec F. Barthe, pp. 3-9, in ''Géographie et Cultures'', n°54.
  1. Hancock Claire "Genre et géographie: les apports des géographies de langue anglaise", pp.257-264, in Espaces, Populations, Sociétés, n° 3, numéro spécial "Question de genre", 2002.
  2. G. Rubin, The traffic in women:Notes on the "Political Economy" of sex in Towardsan anthropology of women, 1975, p157-210.
  3. L. Parini et M-J Manidi, Constructivisme et études de genre, p79-89.
  4. Claval Paul. Staszak J.-F, Géographies anglo-saxonnes. Tendances contemporaines. In: Géocarrefour. Vol. 76 n°2, 2001. p. 132.
  5. C. Chivallon, " les géographies féministes. Un plaidoyer convaincant pour la constitution de connaissances 'situées' ". pp. 57-62 dans J.F. Staszak (dir). Géographies anglo-saxonnes. Tendances contemporaines. Berlin, 2001.
  6. S. Louargant, De la géographie féministe à la "gender géographie": une lecture francophone d'un concept anglophone, 2002, p397-410.
  7. L. Nicholson, "Interpreting Gender" in Journal of Women in Culture and Society, p79-105.
  8. J.H. Momsen et V. Kinnard, Different places, different voices, Gender and developpement in Africa, Asia and Latin America.
  9. D. Massey, Spatial Divisions of labour, Social structures and the geography of production, 1995, p 379.
  10. S. Hanson, Gender work and space, 1995, p271.