Utilisateur:Liliane66690/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

FAMILLES STUBBS-PERRON

INTRODUCTION

"Interroge les générations passées. Sois attentif à l'expérience de tes parents, car nous sommes nés hier et nous ne savons pas grand-chose. Mais tes parents t'enseigneront, te parlerons de leurs expériences et te donneront les leçons de sagesse." (Bible - Livre de Job).

Rapide évocation du flux migratoire européen vers les Amériques :

Un des phénomènes significatifs du 19è siècle fut l'immense brassage de population qui poussa plus de 50 à 60 millions d'européens à laisser leur terre d'origine pour s'établir dans les pays d'outre mer, ce qui occasionna une forte augmentation de la population.

De tous les continents, l'Amérique a vécu la plus fantastique aventure démographique depuis le 18è siècle. L'Amérique est celle qui en deux siècles a changé le plus profondément la géographie de la population mondiale. Ces flux migratoires allaient être importants, mais les émigrés garderont contact avec leurs pays d'origine. De même ils diffuseront leurs langues et leurs cultures européennes.

La référence à l'Europe fut continue et universelle chez les élites latino-américaines du 19è siècle et de la 1ère moitié du 20è siècle. Les européens, en s'intégrant et participant à la vie et à l'évolution des pays d'Amérique, restent toujours très liés par le cordon ombilical à l'Europe de leurs racines.

Au Pérou, même si l'immigration fut moindre que dans les autres pays latins, nous pouvons trouver principalement les nationalités françaises, anglaises, et en moindre quantité, italiennes et allemandes. La majorité des européens arrivent à partir du "boum du guano". Les quelques milliers d'émigrants restent à Lima, capitale du Pérou, et sur le littoral du Pacifique.

Dans ces pays sud-américains, l'immigration de ces travailleurs et des négociants contribue à l'émergence d'une nouvelle classe sociale, une bourgeoisie qui participe à la création d'entreprises, au développement commercial, au monde des affaires et des banques, et aussi à un mouvement intellectuel important. Nous assistons par conséquent à l'accroissement d'une Amérique du Sud plus blanche et plus cultivée qui détient plus du 60% de la superficie du pays.

Jouissant d'un statut officiel, ces voyageurs étaient admis dans tous les cercles et les salons où ils pouvaient rencontrer leurs homologues et interchanger leurs points de vue sur les questions du moment.

Prenant en compte les liens culturels unissant au 19è siècle les élites latino-américaines à l'Europe, une nation comme le Pérou ne resta pas étranger à ce mouvement. La Société Médicale de Lima, fondée en 1854, constitua un vecteur essentiel à la diffusion de nouvelles théories et de pratiques scientifiques. L'objectif primordial de cette association était d'uniformiser la profession médicale du Pérou, promouvant principalement la modernisation de l'enseignement de la médecine et maintenant la presse au courant de l'actualité scientifique internationale. Lisant le journal de la Société "La Gazette Médicale", on constate que sur le plan médical, la suprématie du modèle français est évidente : des générations entières de médecins péruviens furent formés et spécialisés à Paris.

Cette écoute attentive à ce qui se passait en France, et de même en Angleterre, favorisa au Pérou l'importation d'idées dépassant amplement le cadre strictement médical.

Au cours de la seconde moitié du 19è siècle, les intellectuels, les hommes d'affaires et le pouvoir public péruvien multiplièrent les tentatives pour valoriser le potentiel productif et attractif du pays, par l'amélioration de la connaissance du territoire, l'ouverture de nouveaux moyens de communication, l'évaluation des richesses naturelles (mines, guano, nitre), l'immigration européenne, la constitution d'un corps d'ingénieurs et de centres scientifiques nationaux, et l'affiliation des latino-américains aux sociétés savantes européennes.

1879-1833 : 2ème guerre du Pacifique entre le Chili et l'Alliance Pérou-Bolivie.

___________________________________________________________________________

WALTER EDOUARD STUBBS

Décoré du grade d'Officier de l'Académie des Beaux Arts et des Palmes Académiques.

Officier de l'Instruction Publique.

      Walter Edouard Stubbs dirigeant l'Orchestre National du Pérou à l'Auditorium de Lima

 " Walter Edouard STUBBS naquit à Lima en 1891, fils du Dr Walter STUBBS et de Maria Isabel du PERRON, descendante d’une vieille famille de la noblesse française.

         " Peu de temps après le décès de son père, à l’âge de 19 ans il partit de Lima devant accompagner sa mère désireuse de retourner dans son pays, mais elle décéda au Chili.  Le jeune STUBBS se rendit à Buenos Aires où il entreprit ses études universitaires.  Aussitôt il se distingua comme élève, et en 1916 il fut invité par l’Institut Carnegie pour assister au IIè Congrès Panaméricain de Washington, où il présenta une étude  pour l’échange spirituel entre les deux Amériques.  A Buenos Aires, il fut le secrétaire du grand jurisconsulte argentin le Dr Carlos O. BUNGE, avec lequel il rassembla ses œuvres complètes constituées de 30 volumes.

          "Suivant le conseil du Dr C.O. Bunge et de ses amis, Walter STUBBS étudia l’harmonie et la composition au Conservatoire de Buenos Aires et ensuite avec le maître Carlos PEDRELL.  Sa grande vocation pour la musique, qu’il hérita de son père, le poussa jusqu’à abandonner la carrière d’avocat pour se dédier entièrement à la composition.  Pour perfectionner ses études il se rendit à Paris en 1922, et dans la capitale française il put éditer plus de 350 compositions.  En 1934, le gouvernement français lui accorda le titre d’Officier de l’Académie des Beaux Arts, ce qui pour un artiste est le plus grand honneur.

         " Après 30 ans d’absence de sa patrie, Walter STUBBS revint sur le sol natal, fuyant avec sa famille le cataclysme actuel, et depuis lors, nous avons eu l’opportunité d’écouter périodiquement ses conférences radiophoniques sur l’Art et la Civilisation, et principalement sur la vie et les œuvres des grands compositeurs, noble campagne culturelle faite sous une forme communicative et brillante, par laquelle il a prouvé sa vaste culture et sa fine sensibilité d’artiste, obtenant la plus vaste approbation générale.

         " Le succès du compositeur STUBBS est dû, en dehors de ses connaissances techniques, à l’étude brève et concise des facteurs psychologiques qui ont influé chez les grands compositeurs, pour s’inspirer et réussir la conception poétique ou philosophique de ses œuvres.  On a observé également au travers de ses phrases un fond philosophique sain et humanitaire.  Ses conférences ont constitué un travail bénéfique pour le pays.

         " Son « Humorada primera » nous prouve cette affirmation, sa vision aiguë et pénétrante, sa conception sagace et ironique de la vie politique et de l’âme humaine, son érudition, sa tolérance et son indulgence chrétienne pour les fautes de l’homme et son désir ou sa négligence de la perfection morale.

          "Toutes ses idées dénotent les inquiétudes d’un psychologue, d’un véritable artiste, cultivé et conscient.  L’impression que produit la première lecture de son « Humorada » est machiavélique ou sarcastique, mais une fois cette impression passée, à priori, et réflexion faite, nous avons une intime et salutaire satisfaction de penser que, heureusement, la réalité est bien meilleure que ce qu’elle pourrait être très facilement, et alors surgit en nous une consolation, comme une brise fraîche qui tonifie l’âme.

         " Voilà le mérite de Walter STUBBS, grand artiste et philosophe. Indubitablement, il a hérité du sentiment mystique de ses ancêtres, principalement de Charles William STUBBS, archevêque de Canterbury, et de la vision universelle de René DESCARTES du PERRON, le grand philosophe qui a appartenu à sa famille du côté maternel.

         " Le compositeur Walter STUBBS est une évidence artistique qui représente la fine et subtile culture musicale de la noble France qui, malheureusement, comme la Pologne et autres pays, est aujourd’hui humiliée et asservie par la force brute qui détruit la science et la culture de ces pays.

SCIPION LLONA, célèbre scientifique péruvien, auteur de la Théorie Cosmologique Cicloïdale, publiée en 1919."

__________________________________________________________

FAMILLES STUBBS-PERRON

 « Faisons des vœux fervents pour que dans une atmosphère de paix, de compréhension mutuelle et de reconnaissance vers les plus capables, fleurisse l’art qui est l’expression la plus haute de l’homme civilisé, pour nous élever de nous-mêmes, car, si nos forces spirituelles ne sont pas considérées et appuyées en même temps que le progrès matériel, une nation est comme un voilier magnifiquement équipé qui naufrage par manque de vent. » (W.E. STUBBS – « L’Art dans la Vie ».)

Ses origines :

       La famille de Walter E. STUBBS, du côté de son père, est originaire du centre de l’Angleterre profonde, les contés de Shropshire et de Chechire. Ses antécédents protestants avaient une éducation rigoureuse et croyante, donnant une importance primordiale aux livres et à la musique, don qui se transmettra aux générations futures.       

   L’arrière grand-père John Pountney, né aux alentours de 1780, fut vicaire pendant 59 ans à Market Drayton à Shropshire. Un de ses fils, Henri Richard, naquit vers 1825.

   Henri Richard partit de l’Angleterre pour s’établir dans l’île Saint Thomas ( Iles Vierges - les Caraïbes), où il travailla comme « writing clerk », et se maria avec Caroline Augustine. De cette union naquirent Jane (1858-1934) et un premier Walter en 1854, décédé à l’âge de 38 ans, tous deux enterrés dans cette même île.

   L’autre Walter, futur père de W.E.Stubbs, laissa son île de naissance qui fut, selon les événements politiques, alternativement anglaise et danoise, pour faire ses études de médecine à la Faculté de Saint Marcos à Lima (Pérou). Après ses études, il ouvrit un cabinet de chirurgien-dentiste, rue Mercadérès. L’élite péruvienne et européenne se donnait rendez-vous chez lui et à son cabinet dentaire. , Son père participa beaucoup aux activités sociales de Lima. Riche et croyant à la justice divine, il donna de son temps et de son argent pour les œuvres caritatives. Il participa avec d’autres personnes, à la rénovation de la Bibliothèque Nationale et celle de la Cathédral de Lima.

   Egalement musicien, il composa la « Messe Solennelle » pour célébrer la réouverture de cette Cathédral (1897) et contribua à l’organisation d’une manifestation avec un chœur de 80 chanteurs, où vinrent tous les représentants politiques et religieux péruviens et ceux d’autres pays latins. Œuvres musicales religieuses : « « Messe Solennelle » - « Offertory Sentences » - « Ave Maria » - « I will arise ».

   Walter STUBBS père, décéda à l’âge de 48 ans d’une attaque  cardiaque à Lima, son corps repose au cimetière britannique de Bellavista (Pérou). C'est ainsi que dans ce contexte euro-péruvien aux idées généreuses et positives, naquit à Lima Walter Edouard STUBBS, le 31 décembre 1891, de père anglican et de mère catholique, d’origine huguenote et noble.

En souvenir du Cinquantenaire de l’inauguration[modifier | modifier le code]

                                de la Cathédrale de Lima en 1897[modifier | modifier le code]

                                        Par Evaristo San Cristobal[modifier | modifier le code]

Après le triomphe de la révolution de 1895 qui amena don Nicolas de Pierola au pouvoir, une des premières dispositions qu’adopta ce gouvernement, comme bon conservateur qu’il était, fut de commander la restauration de la Cathédrale de Lima, dont l’état demandait une immédiate et complète restauration.  Avec cet objectif, il se constitua un comité de personnalités renommées de la capitale, qui collaborèrent très efficacement pour que ladite restauration fût couronnée de succès.

C’est ainsi que les travaux qui furent menés sous la direction d’un professionnel réputé, l’ingénieur don José Castanon, et sous la responsabilité de l’architecte José Carreras Riera, se terminèrent un an après leur début, et le jour des Rois, le 6 janvier 1897, la Cathédrale de Lima réouvrit ses portes.  La fête religieuse de ce jour mémorable se caractérisa par sa splendeur.  En effet, rien ne fut omis, ni de la part du gouvernement, ni de l’Archevêché et des sociétés catholiques, qui amenèrent sans réserve leur précieux contingent, afin qu’un tel succès surpasse ceux qui avaient eu lieu au cours du siècle.  Les journaux de cette époque fournirent une abondante information sur cette cérémonie qui devait laisser un souvenir ineffaçable parmi les milliers de fidèles qui eurent l’occasion d’y assister. La merveilleuse oraison sacrée que l’éminent Archevêque Monseigneur Manuel Tovar prononça avec une brillante éloquence, eut le don d’élever l’âme attristée des gens après le désastre national.

L’oratoire et la musique brillèrent aussi ce jour, et l’illustre prélat éblouit avec son oraison si bien senti, il en fut de même pour le chœur chorale de 80 voix qui chanta la messe solennelle composée par le docteur Walter Stubbs.

Bien que ce célèbre compositeur fût né dans l’île de Saint Thomas, il considérait le Pérou comme sa véritable patrie où il arriva en 1874, à l’âge de 20 ans.  Ses parents, don Enrique Ricardo Stubbs et dona Carolina Agustina Stubbs, lui donnèrent une éducation raffiné, que le fils compléta intelligemment en s’inscrivant, après ses études secondaires, à la Faculté de Médecine, où il suivit la carrière odontologique.  Ayant obtenu le titre de docteur, il travailla pendant dix ans auprès du réputé docteur Crespo de qui il se sépara ensuite, pour installer un cabinet dentaire, considéré comme un des plus accrédités de Lima.  Le docteur Stubbs parlait à la perfection trois langues et par la position remarquée qu’il occupait dans le domaine de la musique, il eut l’honneur de faire partie de l’Athénée de Lima, ayant la charge de secrétaire de la Section des Belles Lettres.

En revenant aux cérémonies de la Cathédrale, le 6 janvier 1897, nous dirons que le docteur Walter Stubbs, composa la musique sacrée de cette messe solennelle, commandée par Monseigneur Tovar.  Comme on ne disposait pas de fonds très élevés, puisqu’on avait déjà effectué beaucoup de frais, le docteur Stubbs eut un geste grandiose et peu commun, il y contribua avec la somme de six mil soles, pour le règlement de 80 musiciens qui intervinrent et pour la construction de la scène où devait se tenir l’importante chorale.  Cette scène avait trois niveaux pour pouvoir disposer 80 chanteurs, entre lesquels se trouvaient don Ernesto Paz, don Daniel Alomia Robles, le docteur Walter Stubbs lui-même qui intervint en tant que ténor soliste et comme directeur d’orchestre, et d’autres chanteurs professionnels amenés spécialement du Chili et de Buenos Aires par Stubbs, pour que cette fête religieuse atteigne au relief et à la magnificence dont il voulait l’investir.  La musique et le chœur impressionnèrent profondément par son émotivité, et selon ce qu’un journaliste fit remarquer, beaucoup de mères pleurèrent en se souvenant de leurs enfants perdus dans le récent désastre national. La Place d’ Armes se trouvait ce jour-là remplie de fidèles qui écoutaient la messe avec la plus grande dévotion.  L’idéal de la Patrie s’imposait de toutes parts.  Le Gouvernement au complet assistait à la Cathédrale où se trouvait déjà le corps diplomatique présidé par le Délégué Apostolique Monseigneur José Macchi qui célébra la messe assisté par tous les Evêques du Pérou.  Quand la messe solennelle fut terminée, laissant la plus agréable impression dans l’esprit de la sélecte et nombreuse assistance qui y assistait, le Président de la République félicita cordialement le docteur Stubbs, dont les faits philanthropiques ne lui étaient pas méconnus, puisque déjà au cours d’une occasion antérieure, il était accouru tout simplement avec son argent à l’appel de don Ricardo Palma, pour la restauration de la Bibliothèque Nationale, payant diverses sommes d’argent, soit pour l’acquisition de livres, soit pour réparer les dégâts causés par l’envahisseur dans le vieil établissement.

La somptueuse et magnifique fête du 6 janvier 1897 que nous avons rapidement décrite et la participation de ses principaux gestionnaires, eurent leur répercussion jusqu’à Rome, comme le prouve la lettre originelle que nous avons pu lire, datée du 30 avril 1897, dans laquelle le Cardinal Secrétaire d’Etat, Monseigneur Rampolla, dit au Nonce de Lima, Monseigneur Macchi : « Sa Sainteté (Léon XIII) a beaucoup apprécié par un grand hommage la composition musicale de monsieur Walter Stubbs.  Sa Sainteté a aussi manifesté l’assurance qu’il priera le Seigneur pour qu’il veuille l’illuminer avec l’aide de sa Grâce. »

Le docteur Stubbs dont le nom reste associé à l’inauguration solennelle de la Cathédrale restaurée, mourut dans la pauvreté et presque oublié.  Les biens qu’il possédait il les distribua dans des actes caritatifs, secourant les pauvres et accourant, chaque fois qu’il le pouvait, pour aider les invalides et les nécessiteux.  Son portrait qui accompagne cet article, rappellera aux générations présentes la capacité et le désintéressement d’un homme véritablement courageux et bon, dont le précieux héritage peut être revendiqué avec fierté par son fils Walter Eduardo Stubbs, qui, après trente ans d’absence, revient au foyer de sa naissance, pour nous faire don des délicatesses de son art musical, perfectionné au cours de son absence prolongée dans les principaux centres culturels du vieux continent.


____________________________________________________    Marie du PERRON, sa mère française, avait ouvert un salon de mode parisienne dans le centre de Lima. "Modiste propriétaire de la « Maison Laroche » (nom de son premier mariage français) qu’elle acquit en 1886, tout en la maintenant dans sa tradition d’être un établissement de haute couture dans le style de la mode de Paris, très prestigieuse  à la fin du XIX siècle." (Les Citoyens français et françaises dans la République du Pérou – F. Barrantes Rodriguez Larrain – Institut Péruvien d'Investigations Généalogiques).

De son premier mariage à Paris avec Mr LAROCHE, médecin, elle eut deux fils, René et Lucien. Le couple répondit à l'appel du Pérou, concernant les compétences européennes, mais peu après Mr Laroche décéda.

En deuxièmes noces, elle épousa Mr STUBBS avec qui elle eut 6 enfants : Carlota et Alice qui restèrent à Lima et devinrent réciproquement Carlota del SOLAR et Alicia FOY - Maurice qui décéda jeune - Emilie qui partit vivre à Santiago du Chili où sa mère Marie la rejoignit après la mort de son époux, et où elle décédera elle-même - Aïda partit à New York et se fit connaitre à la Radio avec son programme en espagnol "Aïda de Lima", un des premiers aux USA. Elle épousa un américain - Walter Edouard qui fit une carrière d'intellectuel et de musicien, et se maria avec sa cousine germaine Simonne du PERRON, fille de Georges du PERRON, un des dix enfants de Jean PERRON.

____________________________________________________

   W.E. STUBBS après ses études de droit à Buenos Aires, où il travailla comme secrétaire particulier du renommé Jurisconsulte argentin, le Dr Carlos Bunge, il se dédia totalement à la musique . Il fit une carrière internationale comme compositeur et chef d’orchestre. Il donna plus de 400 conférences à la Radio Nationale du Pérou, à la Sorbonne de Paris, et plusieurs autres lieux, sur les compositeurs et les civilisations.

   En 1947, après la 2ème Guerre Mondiale, W.E. STUBBS retourna définitivement en France avec sa deuxième épouse  Simone du Perron Stubbs, française et écrivit « Le Pouvoir de l’Amour ». Au crépuscule de sa vie, W.E. STUBBS souffrit du changement artistique provoqué par la guerre et certaines influences étrangères. Il mourut en 1965, en France, profondément désillusionné par la mentalité régnante.

Quelques  autres faits marquants :

1916 : délégué auprès du Congrès Scientifique Pan American de Washington, il defendit l’importance d’établir des échanges intellectuels entre les pays américains. Il obtint que le Président Roosevelt établisse les Bureaux de Coordination pendant la guerre.

1930 : il quitte le contexte judiciaire pour se dédier totalement à la musique. Diplôme de compositeur à Buenos Aires. Ami d’un cercle de compositeurs argentins, il fut l’élève de Carlos Pedrell, neveu du fameux maître espagnol du même nom. Il composa de nombreuses œuvres pour piano, avec des paroles françaises, ce qui était très en vogue à Buenos Aires. Il part pour Paris connaître sa famille française et se perfectionne auprès de grands maîtres, parmi lesquels Vincent d’Indy.

Par ses compositions et son labeur culturel, et comme critique d’art, le gouvernement français le décore des Palmes Académiques et comme Officier de l’Académie des Beaux Arts.

Auteur et compositeurs de plusieurs comédies à un acte pour la radio. Membre de la SACEM (Société des auteurs et composteurs de Paris).

1938 : sur la demande du gouvernement péruvien, son Amabassadeur F.G.Calderon, W.E. STUBBS fut chargé d’écrire une proposition d’enseignement supérieur de la musique, pour le nouveau Conservatoire de Lima.

1942 : le 15 janvier, il fut appelé par le Ministre de l’Educacion, Dr Olivera, pour qu’il présente un plan de réorganisation de l’orchestre Symphonique. Le Sénat l’approuva à l’unanimité et le Ministère de l’Educacion lui confia le poste d’Inspecteur Général de la Musique. A cette session le sénateur Ruiz Bravo commenta élogieusement le labeur culturel de Mr STUBBS.

En Europe, il eut une activité très importante avec ses conférences et ses enregistrements de musique classique et ses propres compositions, en France, Angleterre, Italie, Autriche et Allemagne.

Pendant 30 ans W.E. STUBBS, par son œuvre et ses articles quotidiens, s’est distingué comme un fervent défenseur de la civilisation occidentale, c’est-à-dire du progrès de la personnalité humaine. Homme d’esprit ample et libre, apolitique, il n’a d’autre parti que celui de la vérité. Son expression est brève et concise, son observation déterminante, fixée plus sur le fonds philosophique que dans la forme littéraire, d’une intelligence réfléchie chez ce psychologue réaliste non exempt de suave ironie toujours tolérante pour les faiblesses humaines.

En 1947, à son retour en France, il rédigea en français, sa dernière œuvre qu’il intitula « Rien sans Amour »  nouvellement éditée par sa fille, sous le titre : « LE POUVOIR de L’AMOUR ». 

QUELQUES MEMBRES ILLUSTRES DE LA FAMILLE STUBBS-PERRON :

Philipp PERRON (né en 1840 à Frankenthal (Allemagne) - décédé en 1907 à Rottach (Allemagne) - sculpteur du Roi Louis II de Bavière. (voir Wikipédia)

Georges STUBBS (1724-1806) - peintre et graveur anglais ( voir Wikipédia)

Wade et Thomas STUBBS (fin du 18ème siècle - début du 19ème siècle) - nés à Chechire (Angleterre), s'établirent vers 1800 dans les iles Turques et Caïques (Caraïbes) et créèrent une plantation de coton.

Voir dans Google : "Wade's Green Plantation" - "Chechire Hall, ancienne plantation de coton" - "Wade Stubbs on North Caicos" - "The Rest of the Story, Documenting civilian Loyalists' Influence on Caïcos Islands History".

LILIANE STUBBS LITCHI DE LIGNÉE PERRON PAR SA MÈRE ET SON PÈRE

par Cécile Perron (129) ancienne secrétaire générale de l'Association de ceux du Québec.

  Il y a déjà plusieurs années de cela, j’avais jeté les bases d’un bref article parlant de familles Perron originairement de France mais qui avaient dû fuir leur patrie et se réfugier en Allemagne à cause des conflits de religions qui sévissaient à l’époque. En effet, ces Perron étaient huguenots et qui plus est, il y avait, précédant leur patronyme, la particule `du` les reconnaissant comme étant de classe noble.

Je me souviens que lorsque j’étais jeune, on disait que certains Perron étaient des gens de noblesse. Mais de qui s’agissait-il vraiment, car nous savions que les Perron du Québec provenaient d’au moins deux ancêtres différents. À cette époque, plusieurs prêtres passaient de porte en porte dans les villages pour cueillir les nombreuses données qui serviraient à élaborer les recueils des mariages du Québec. Plus tard, alors que grandissait mon intérêt pour la généalogie, j’ai de nouveau entendu d’une `cousine` Dugrenier dit Perron, ce que je croyais n’être qu’une rumeur. Effectivement, quelques recherches à la bibliothèque m’ont appris l’existence d’un cardinal français nommé Jean du Perron et de l’archevêque Jacques du Perron, ce qui confirmait la présence de cette particule de noblesse, mais ce n’est que beaucoup plus tard, grâce à la correspondance que madame Liliane Stubbs Litchi a conservée de ses aïeuls, que le portrait de cette famille est apparu plus clairement.

LE TRISTE SORT DES HUGUENOTS

     L’histoire de tous les temps nous raconte les guerres qui ont divisé les pays et forcé les familles à s’expatrier. La religion était très souvent à la racine de ces guerres. En France, grâce à l’édit de Nantes, émis en 1598 par Henri IV, (1) les protestants avaient tous droits civiques et la liberté de professer leur foi ouvertement, mais une fois cet édit révoqué par Louis XIV en 1685, les Français protestants ont eu l’ordre de renier leur foi et embrasser la religion catholique sous peine de persécution et de mort. Cela mena à l’exil des protestants qui ont dû se disperser un peu partout dans le monde. C’était le cas de la famille Perron dont les membres étaient luthériens.

Avec d’autres compagnons huguenots, la famille Perron quitta le val Pragelas près de Turin, région d’Italie présentement, mais qui appartenait à la France lors de l’abrogation de l’édit de Nantes. ʺIls prirent la route des Alpes pour finalement […] s’établir en Hesse où le Grand-Duc protestant leur donna asile ʺ (2) déclare Oskar Perron dans une lettre à son cousin Henri, datée de juin 1938, et lui révèle aussi: ʺ […] la famille est immigrée en Allemagne il y a plus de deux siècles. ʺ Il ajoute que cette colonie existait encore à Rohrbach, village près de Darmstadt, où sa fille avait rencontré des Perron un peu plus tôt dans les années 1930.

Quant à Jean Perron, celui qui deviendrait l’arrière-grand-père de Liliane, il est né à Frankenthal (Allemagne) le 3 novembre 1828, fils de Johann Martin (Jean Martin) PERRON (1800-1866) et son épouse Magdalene (Madeleine) SEYFRIED.(2)

Jean fut le premier Allemand à revenir définitivement en France alors qu’il était dans la jeune vingtaine. Toutefois, avant de parler plus longuement de la famille personnelle de Jean, voyons quelques Perron qui ont laissé leur marque dans l’histoire.

QUELQUES MEMBRES ILLUSTRES DE LA FAMILLE PERRON

     Commençons par le professeur Oskar Perron puisque c’est de lui que vient la majorité des informations sur l’histoire de la famille. Né Ludwig Valentin Oskar, le 7 mai 1880 à Frankenthal du mariage de Heinrich Jakob Perron et Auguste Leinenweber, il se distinguerait dans la discipline de son choix et sa grande passion, les mathématiques pures. Sa longue vie (94 ans et neuf mois) a été vouée à son enseignement universitaire Heidelberg de 1914 à 1922 et Munich de 1922 à 1951 (4) ainsi qu’à de nombreuses recherches publiées dans les journaux scientifiques en plus de la publication de plusieurs volumes. Ce qui est frappant dans les lettres qu’il écrit à ses cousins, c’est qu’il demeure très humble face à la vie et semble accepter magnanimement tout ce qu’elle apporte, surtout les terribles souffrances qu’une grande partie du peuple allemand a éprouvées durant la deuxième guerre mondiale. Sa correspondance, généralement très sérieuse, parfois humoristique, montre un sens profond de l’esprit chrétien.

     Dans cette même longue lettre de juin 1938, il demande à son cousin s’il sait que le grand mathématicien et philosophe René Descartes se nommait Chevalier du Perron, ajoutant qu’il a, dans sa bibliothèque, la troisième édition de la Géométrie (de Descartes) ʺ… de 1683, en latin, et en tête du volume, un portrait avec l’inscription: RENATUS DESCARTES DOMINUS DE PERRON. Dans les éditions françaises, l’inscription se lit: René Descartes chevalier du Perron. Il continue ainsi: ʺ … Il va sans dire que pour moi qui ne connais rien de plus sublime que les mathématiques, ce serait cause de haute fierté si Descartes figurait dans la série de mes ancêtres, mais j’ai nul argument. ʺ Puis, il poursuit: ʺ […] quand l’histoire universelle ne sera plus principalement l’histoire des guerres, mais l’histoire de la civilisation et de l’esprit humain, on parlera toujours de Descartes […]

     Oskar discute aussi brièvement du Cardinal Jean du Perron et de son frère l’Archevêque Jacques du Perron, et du monument que leur neveu, l’évêque d’Angoulême, avait fait ériger dans la chapelle Sainte-Colombe de la cathédrale de Sens. Le neveu serait Jacques II du Perron qui, selon l’histoire, a été évêque d’Angoulême du 14 juin 1637 au 30 août 1646 (5). Ce monument fut détruit à la Révolution.

Au sujet du Cardinal du Perron qui pourrait être de la famille, le cousin Henri note dans une lettre de novembre 1946: ʺ […] c’est bien possible. Son père était un pasteur protestant et lui-même avait déjà 32 ans lorsqu’il se convertit au catholicisme […] et parvint à la plus haute dignité ecclésiastique (2).  Les lecteurs, qui désirent en savoir plus, peuvent faire une courte recherche sur Wikipédia: Cardinal Jean Davy du Perron et Jacques Davy du Perron, sans oublier la Cathédrale Saint-Étienne de Sens. (6)

Les Perron ont aussi marié dans des familles célèbres, tel Heinrich, tombé à la guerre en 1918, qui épousa Ellen Benz, fille de Karl Benz, inventeur de l’automobile.

+Armoiries Du Perron

     Quand on parle de noblesse, d’emblée on pense blason. Au cours des premières années d’existence de notre Association, on a maintes fois parlé de blasons reliés à d’anciennes familles Perron. Sur tel sujet, dans sa correspondance de novembre 1946, Henri mentionne: ʺEn dernier lieu, je possède le dernier vestige de la splendeur et de la richesse de nos origines. C’est une très vieille bague en or sur le grenat de laquelle est gravé le blason. Mon père m’a laissé ce souvenir avec la recommandation de la garder précieusement. D’après les recherches que j’ai entreprises il y a longtemps, on peut admettre que le casque est celui d’un noble chevalier et la fleur de lys inclinée un gage de reconnaissance royale pour de bons et loyaux services. Car les fleurs de lys représentent justement la dignité royale et on ne trouve de fleurs de lys nulle part ailleurs qu’en France.ʺ(2)

LA FAMILLE DE JEAN PERRON ET LE MONDE ARTISTIQUE

     À son arrivée en France, après 1850, Jean fit ses études aux Beaux-Arts (Paris) et devint sculpteur. Le 13 octobre 1858, il épousait à Paris, Léontine GARNOT, fille d’Armand et Louise MOREAU. Jean et Léontine auraient dix enfants: sept garçons et trois filles, tous nés à Paris. Ils sont: Marie Élisabeth, Louise, Charles Théodore, Paul, Victor, Henri, Léontine, Ernest, Georges et Félix. Léontine mourut le 4 novembre 1895 et Jean, le 27 décembre de la même année.

     Comme leur père et leurs oncles et cousins vivant en Allemagne, plusieurs de ces enfants hériteraient de talents artistiques. En fait, ʺ… l’art en général, peinture, sculpture, gravure, musique, etc., était très présent chez les Perronʺ (3), nous rappelle Liliane. Pensons au fils de Louis Perron, Walter, peintre et sculpteur à Frankenthal, (Allemagne), à Philipp (Philippe), sculpteur à Munich, à Charles, statuaire à Paris qui s’est mérité de nombreuses médailles, à son frère Henri, sculpteur à Paris et à Paul, sculpteur à Montrouge. Charles fut le premier enfant mâle à naître de Jean et Léontine en 1862 et vers 1885, ce peintre et sculpteur français partit s’établir à Lima (Pérou) où il créa une académie de dessin et de sculpture (7) pour revenir à Paris en juin 1893.

     Permettez-moi une brève parenthèse, ici, en regard d’un courriel que M. Claude G. Perron (5) adressait à l’Association des familles Perron d’Amérique il y a quelques années. Lors d’un voyage outre-mer, Claude visita le château Neuschwanstein en Allemagne et remarqua certaines statues signées Philippe Perron. Neuschwanstein est le plus connu des nombreux châteaux que fit construire Louis II de Bavière (1845-1886), roi quelque peu excentrique. Liliane m’informe qu’il est fort possible que ce Philippe Perron soit apparenté à la famille de son arrière-grand-père. Elle ajoute: ʺMes parents m’ont souvent parlé d’un château en Bavière, par contre je ne me rappelle pas son nom, (c’est peut-être le même), où il y a une petite salle dont le plafond en ivoire est sculpté non pas par un Perron, mais marié à une Perron de ma famille. Très estimé du roi Louis II de Bavière, […] celui-ci venait le voir travailler et parler avec lui en posant son pied sur une marche de l’échelle.ʺ (3)

     Dans sa correspondance avec Yvonne, fille du cousin Henri Perron, Oskar mentionne que Philippe (Phillip), le sculpteur de Munich, était ʺ… créateur de plusieurs chefs-d’oeuvre dans les châteaux du roi bavarois Ludwig II  (2). Cela jette un peu plus de lumière sur ce Philippe.

Comme chez tant d’autres cousins, l’âme artistique se manifestait aussi chez Marie de (sic) Perron Stubbs, «modiste et propriétaire de la Maison Laroche à Lima, Pérou, qu’elle avait acquise en 1886, la maintenant dans sa tradition d’être un établissement de haute couture dans le style de la mode de Paris, très prestigieuse à la fin du 19e siècle», telle que la présentait un document cataloguant les citoyens français de la République du Pérou à cette époque.ʺ (7)

DES ASCENDANCES MATERNELLE ET PATERNELLE QUI SE REJOIGNENT

     Marie, l’aînée de la famille de Jean PERRON et Léontine GARNOT, deviendrait un jour la grand-mère paternelle de Liliane tandis que l’avant-dernier, Georges, serait son grand-père maternel.

     Marie, née le 7 février 1859, prit pour premier mari Francis LAROCHE qui fut mandaté à Lima, Pérou, comme médecin. Ils eurent deux garçons. Deux ans après le décès prématuré de son époux, Marie se remaria à Lima avec Walter STUBBS, chirurgien-dentiste et compositeur de musique. Ils auraient six enfants, dont Walter Eduardo, père de Liliane.

Georges, né le 12 mai 1877, se maria à Victoire Marguerite JEAN BAPTISTE, fille de Léonard et Marianne SIRIER. Ils seraient parents de trois filles: Fernande, Andrée et Simonne. Cette dernière, née le 16 mai 1905, prendrait pour époux à Montrouge, en 1935, Walter Eduardo Stubbs. Simonne et Walter étaient donc cousins germains.

     Walter E. avait 19 ans quand, après la mort de sa mère, survenue à Santiago, Chili, il commença ses études universitaires à Buenos Aires. Étudiant brillant d’une grande éloquence, il se dirigea vers une carrière en droit. Toutefois, encouragé par ses professeurs et ses pairs, et répondant sans doute à l’appel de l’âme d’artiste qui veillait en lui, il quitta cette discipline pour se vouer entièrement à l’étude de la musique et la composition musicale. Il serait reconnu au niveau international comme musicien et chef d’orchestre.

En 1928, désireux de se perfectionner, il gagna Paris où il publia ses compositions. En 1934, il reçut, entre autres décorations, le titre d’Officier de l’Académie des Beaux-arts.

     C’est aussi à Paris (Montrouge) qu’il maria Simonne en 1935. Quelques années plus tard, alors que leur fille Liliane n’avait que deux ans et demi, Walter, voulant protéger sa jeune famille à la veille de la déclaration de la 2ième guerre mondiale, la déménagea à Lima (Pérou), sa ville natale qu’il avait quittée en 1910 et qui fut leur refuge pendant huit ans (3). Durant ces années, pour le plus grand plaisir de ses auditeurs, Walter E. Stubbs présenta des conférences radiophoniques portant sur l’Art, la Civilisation, et en particulier sur les oeuvres des grands compositeurs, tout en continuant de se vouer à la musique.

    La guerre terminée, c’était le retour en France où Walter s’engagea dans un nouveau projet: la rédaction d’un roman historique intitulé « Rien sans Amour ».

     Pour honorer la mémoire de son père, Liliane a fait rééditer cette oeuvre sous un nouveau titre: « LE POUVOIR de L’AMOUR » Ce récit, de très belle écriture, raconte une histoire où se mélangent l’amour et toutes les intrigues possibles qui existaient à l’époque du règne de Louis XV. Avant tout, ce roman nous montre à quel point Walter E. Stubbs était un grand amoureux de la culture française du 18è siècle et de l’Europe. 

Références:

1 http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/%C3%A9dit_de_Nantes

2 Archives personnelles de Mme Liliane Stubbs Litchi.

3 Correspondance de Mme Liliane Stubbs Litchi

4 Wikipedia.org

5 http://fr.wikipedia.org/wiki/ListedesévêquesdAngoulême

6 http://www.fr.wikipedia.org/wiki/cathédrale Saint-Etienne de Sens

7 Fernando Barrantes Rodriguez Larrain: LOS CIUDADANOS Franceses y francesas en la República del Perú. (Les Citoyens françaises et français dans la République du Pérou – Institut Péruvien d’Investigations Généalogiques, pp.192, 193)

Pour contacter les PERRON du QUEBEC   :   http://www.famillesperron.org

               [modifier | modifier le code]

                                             ==============