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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Eusèbe de Césarée sur le règne de Domitien

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10 Sur Flavius Josèphe

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[...]
Il est utile de rappeler ces paroles de l'historien. Un autre ouvrage qui n'est pas indigne de lui a encore été composé par cet écrivain, « Sur la raison maîtresse », que quelques-uns intitulent « Macchabaïcon », parce qu'il renferme les combats des Hébreux, dont on parle dans les livres appelés des Macchabées et qui se sont conduits virilement pour la piété à l'égard de Dieu.    Vers la fin du vingtième livre de l'Antiquité, le même auteur signifie qu'il se propose d'écrire quatre livres, conformément aux croyances traditionnelles des Juifs, sur Dieu et son essence, sur les lois, sur les motifs pour lesquels il est permis de faire certaines choses et défendu d'en faire d'autres.  Il rappelle également, dans ses propres ouvrages, qu'il s'est occupé d'autres questions.
En outre, il est raisonnable de citer les paroles qui ont été placées à la fin même de l'Antiquité (la Vita était donc bien annexée au livre XX des Antiquités), pour confirmer le témoignage de ce qui a été emprunté à cet auteur. Il accuse carrément Juste de Tibériade, qui s'était efforcé de raconter, semblablement à lui, les événements de la même époque, de n'avoir pas dit la vérité, et il ajoute beaucoup d'autres charges contre cet homme; puis il conclut en propres termes :
« Pour moi, je ne crains pas le même jugement sur mes propres écrits que toi, mais j'ai remis mes livres aux empereurs, alors qu'on voyait presque encore les faits. J'avais conscience d'avoir gardé la tradition de la vérité; je me suis attendu à en obtenir le témoignage et je ne me suis pas trompé.
    A beaucoup d'autres aussi, j'ai présenté mon récit, dont quelques-uns avaient participé à la guerre, comme le roi Agrippa et certains de ses parents.
    L'empereur Titus a même voulu que la connaissance de ces faits soit transmise aux hommes par ces seuls ouvrages et il a ordonné, en signant l'ordre de sa propre main, de publier mes livres. Quant au roi Agrippa, il m'a écrit soixante-deux lettres, en rendant témoignage à la tradition de la vérité[1]. »

11. Comment après Jacques, Siméon dirige l'Église de Jérusalem

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Après le martyre de Jacques et la destruction de Jérusalem qui arriva en ce temps-là, les apôtres et les disciples du Seigneur qui étaient encore en vie s'assemblèrent de partout, à ce que l'on raconte, et se réunirent aux parents du Seigneur selon la chair - un grand nombre d'entre eux, en effet, étaient alors encore en vie - et tous ensemble tinrent conseil pour examiner qui il fallait juger digne de la succession de Jacques : tous, d'une seule pensée, décidèrent que Siméon, fils de Clopas (Κλωπᾶ), qui est mentionné dans le livre de l'Évangile (Luc sur le chemin d'Emmaüs), était digne du siège de cette Église : il était, dit-on, cousin du Sauveur. Hégésippe raconte en effet que Clopas (Κλωπᾶν) était le frère de Joseph.

12. Comment Vespasien ordonne de rechercher les descendants de David

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Et l'on rapporte en outre qu'après la prise de Jérusalem, Vespasien ordonna de rechercher tous les descendants de David, afin qu'il ne restât plus parmi les Juifs un homme de la tribu royale. A cause de cet ordre, une très grande persécution fut de nouveau suspendue sur la tête des Juifs.

13.Comment Anaclet est le second évêque des Romains

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Vespasien ayant régné dix ans, Titus, son fils, lui succède comme empereur. La deuxième année de son règne (80), l'évêque Lin, après avoir exercé pendant douze ans le ministère de l'Église des Romains, le transmet à Anaclet. Domitien, son frère, succède à Titus, qui a régné deux ans et autant de mois.

14.Comment Avilius dirige, le second, les Alexandrins

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La quatrième année de Domitien,...

15. Comment Clément est le troisième évêque des Romains

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La douzième année de ce même règne, Anaclet, ayant été évêque de l'Église des Romains pendant douze ans, est remplacé par Clément que l'Apôtre (Paul), dans sa lettre aux Philippiens (écrite en 67/68 depuis la prison Mamertine), déclare avoir été son collaborateur en disant : « Avec Clément et mes autres collaborateurs, dont les noms sont dans le livre de vie. »

16. La lettre de Clément

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De ce dernier, on possède une lettre reçue (comme non-hérétique), grande et admirable : il l'a rédigée de la part de l'Église des Romains pour l'Église des Corinthiens, à la suite d'une sédition qui s'était alors produite à Corinthe. Nous avons appris qu'en un très grand nombre d'Églises cette lettre a été lue publiquement dans les assemblées autrefois, et qu'elle l'est encore de nos jours. Et que, sous le même empereur (Domitien), les affaires de Corinthe avaient été troublées par une sédition, Hégésippe en est un témoin digne de créance[2].

17. La persécution de Domitien

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Domitien manifesta beaucoup de cruauté à l'égard de beaucoup de personnes; il fit tuer un nombre considérable de nobles et de personnages distingués à Rome, sans jugement régulier.   Beaucoup d'autres hommes illustres furent encore condamnés à l'exil hors des limites (de l'empire) et à la confiscation des biens, sans aucun motif.   Finalement, il se posa comme le successeur de Néron par sa haine de Dieu et sa lutte contre Dieu. Il fut incontestablement le second à soulever la persécution contre nous, bien que son père, Vespasien, n'eût jamais conçu de mauvais desseins contre nous.

18. L'apôtre Jean, l'Apocalypse et Flavia Domitilla

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En ce temps-là, à ce qu'on rapporte, l'apôtre et évangéliste Jean était encore en vie : à cause du témoignage en faveur du Verbe divin il avait été condamné à habiter l'île de Patmos.
    A propos du chiffre produit par le nom de l'Antéchrist... (666)

Dans ces temps-là, l'enseignement de notre foi était tellement éclatant que même les historiens étrangers à notre doctrine n'hésitent pas à rapporter dans leurs histoires la persécution et les témoignages qui y furent rendus; ils en ont indiqué la date très exactement, et ils racontent que la quinzième année de Domitien (95/96), Flavia Domitilla fille d'une soeur de Flavius Clemens, un des consuls de Rome à cette date[3], fut elle aussi, avec un très grand nombre d'autres, reléguée dans l'île Pontia par punition, à cause du témoignage (rendu) au Christ. (Selon Bruttius et « les historiens étrangers à [la] doctrine (chrétienne) », Flavia Domitilla IV aurait donc été exilée entre le 14 septembre 95 et la fin de l'année consulaire.)

19. Comment Domitien ordonna de tuer les descendants de David

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20. Les petit-fils de Jude poursuivi comme davidiques, mais relâchés par Domitien

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[...]

Après Domitien qui gouverna pendant quinze ans, Nerva lui succéda au pouvoir; les honneurs rendus à Domitien furent abolis; le Sénat des Romains vota (une loi) pour faire revenir chez eux ceux qui avaient été injustement chassés et leur rendre leurs biens. C'est ce que racontent ceux qui ont transmis par l'écriture les événements de ces temps-là. Alors l'apôtre Jean put donc, lui aussi, reprendre sa vie à Ephèse au sortir de l'exil dans l'île (de Patmos), d'après ce que rapporte la tradition de nos anciens.

21. Comment Cerdon dirige, le troisième, l'église des Alexandrins

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Nerva régna un peu plus d'un an et Trajan lui succéda. Ce fut au cours de sa première année qu'Avilius, après avoir conduit pendant treize ans l'Église d'Alexandrie, reçut Cerdon pour successeur : celui-ci fut le troisième chef des gens de ce pays après le premier Annianus. En ce temps-là, Clément conduisait encore les Romains, et lui aussi occupait le troisième rang des évêques de là-bas après Paul et Pierre. Lin était le premier, et après lui Anaclet.

22. Comment Ignace est le second chef de l'Église des Antiochiens

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Mais, après qu'Evodius eût été établi le premier sur les gens d'Antioche[4], Ignace le second, florissait dans les temps dont nous parlons. Semblablement, Siméon était le second, après le frère de notre Sauveur, à avoir à cette époque la charge de l'Église de Jérusalem.

23. Récit sur l'apôtre Jean

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En ces temps-là, demeurait encore en vie, en Asie, celui qu'aimait Jésus, Jean, à la fois apôtre et évangéliste, qui gouvernait les Églises de ce pays, après être revenu, à la mort de Domitien, de l'île où il avait été exilé. Qu'il fût en vie jusqu'à ces temps, il suffit de confirmer la chose par deux témoins, et ils sont dignes de confiance car ils ont la première place dans l'orthodoxie ecclésiastique, s'il y en a de tels : Irénée et Clément d'Alexandrie. De ces hommes, le premier, au second livre Contre les Hérésies, écrit ainsi en propres termes : « Et tous les presbytres qui se sont rencontrés en Asie avec Jean, le disciple du Seigneur, témoignent que Jean a transmis (sa doctrine).   Car il demeura parmi eux jusqu'aux temps de Trajan. »
Et au troisième livre du même ouvrage, Irénée montre la même chose par ces mots : « Mais l'Église d'Éphèse, fondée par Paul et où Jean demeura jusqu'aux temps de Trajan, est aussi un témoin véritable de la tradition des apôtres. »
Quant à Clément, il indique également ce temps et il ajoute un récit très nécessaire à ceux qui aiment entendre des choses belles et profitables, dans son ouvrage intitulé Quel riche est sauvé. Prenez cette histoire et lisez-la donc telle qu'il l'a écrite : « Écoute une fable, qui n'est pas une fable, mais une véritable histoire transmise (par la tradition) et gardée par le souvenir, au sujet de Jean l'apôtre : Après que le tyran (Domitien) fut mort, Jean passa de l'île de Patmos à Éphèse; et il allait, sur invitation, dans les pays voisins (habités par) des Gentils, tantôt pour y établir des évêques, tantôt pour y organiser des Églises complètes, tantôt pour choisir comme clerc un de ceux qui étaient désignés par l'Esprit.
[Clément d'Alexandrie appelait Domitien « le tyran »!!]
Il vint donc dans une de ces villes peu éloignées, dont quelques-uns disent même le nom et consola d'abord les frères; puis il regarda vers l'évêque qui était établi sur cette Église, et, voyant un jeune homme distingué de corps, agréable d'aspect, et ardent d'esprit : Celui-ci, dit-il, je te le confie avec tout mon cœur, devant l'Église et le Christ comme témoins. L'évêque le reçut et promit tout; l'Apôtre répéta encore les mêmes choses et cita les mêmes témoins.
Puis il partit pour Éphèse. Le presbytre, de son côté, prit chez lui le jeune homme qui lui avait été remis, le nourrit, le protégea, le réchauffa de son affection et finalement le baptisa. Et après cela, il se relâcha de son soin et de sa vigilance multipliés, sous prétexte qu'il l'avait muni d'une pro­tection parfaite, le sceau du Seigneur.
Le jeune homme, ayant reçu sa liberté prématurément, fut corrompu par des camarades de son âge, oisifs, dissolus, accoutumés au mal. D'abord, ils le conduisirent à de magnifiques festins; puis ils l'emmenèrent aussi dans leurs sorties nocturnes pour commettre des vols; ensuite, ils le jugèrent capable de faire avec eux quelque chose de plus grand.
Lui s'accoutumait peu à peu et par suite de sa nature ardente, il sortit de la voie droite comme un cheval indompté et vigoureux, qui ronge son frein, et se jeta avec fougue dans les précipices.
Lorsqu'il eut enfin désespéré du salut divin, il ne se contenta plus de petits projets, mais puisqu'il était perdu une fois pour toutes, il voulut faire quelque chose de grand et trouva bon de se conduire comme les autres. Il les rassembla donc et organisa avec eux une compagnie de brigands, dont il était le chef tout désigné, car il était le plus violent, le plus meurtrier, le plus dur.
Du temps passa : une nécessité étant survenue, on rappela Jean. Lorsque celui-ci eut réglé les autres affaires pour lesquelles il était venu : « Allons, évêque, dit-il, rends-nous le dépôt que moi et le Christ nous t'avons confié devant l'Église à laquelle tu présides et qui est notre témoin. »
L'évêque fut d'abord stupéfait, en pensant à une somme d'argent qu'il n'avait pas reçue et pour laquelle on l'aurait calomnieu­sement accusé : il ne pouvait ni croire à un argent qu'il n'avait pas, ni refuser de croire Jean : « Je te demande, reprit, ce dernier, le jeune homme et l'âme de ton frère. » Le vieillard gémit profondément et pleura : « Cet homme, dit-il, il est mort. - Comment et de quelle mort ? - Il est mort à Dieu, car il est parti, méchant et perdu, et, pour tout dire, c'est un brigand. Et maintenant, il occupe la montagne en face de l'église, avec une troupe qui lui ressemble. » L'apôtre déchira son vêtement et, après un profond gémissement, se frappa la tête : « C'est un beau gardien de l'âme de son frère, dit-il, que j'ai laissé. Mais que tout de suite on m'amène un cheval et que quelqu'un soit mon guide sur la route. » Il sortit de l'église aussitôt, comme il était.
Arrivé à l'endroit, il fut pris par l'avant-garde des brigands, sans chercher à fuir, sans rien demander, mais en s'écriant : « C'est pour cela que je suis venu, conduisez-moi à votre chef. »
Cependant celui-ci attendait en armes. Lorsqu'il reconnut Jean qui venait à lui, il prit honte et s'enfuit. Mais Jean le poursuivit de toutes ses forces, oublieux de son âge et criant :
« Pourquoi me fuis-tu, enfant, moi ton père, désarmé, vieillard ? Aie pitié de moi, enfant, n'aie pas peur; tu as encore des espérances de vie.   C'est moi qui rendrai compte pour toi au Christ.   S'il le faut, je supporterai volontiers de mourir pour toi, comme le Seigneur est mort pour nous : pour ta vie, je donnerai la mienne.   Arrête, aie confiance : c'est le Christ qui m'a envoyé. »
En entendant ces paroles, le jeune homme commença par s'arrêter, en regardant vers la terre, puis il jeta ses armes; puis il pleura amèrement en tremblant. Il entoura de ses bras le vieillard qui avançait, lui demanda pardon, comme il le pouvait, par ses gémissements, et fut baptisé une seconde fois dans ses larmes. Cependant il cachait sa main droite.
    Jean lui donna sa garantie, promit par serment qu'il avait trouvé la rémission pour lui auprès du Sauveur; priant, se mettant à genoux, en baisant la main droite elle-même (du jeune homme), en affirmant qu'elle avait été purifiée par la pénitence.   Puis il le conduisit à l'église et intercéda pour lui en abondantes prières, lutta avec lui de jeûnes prolongés, enchanta son esprit par les charmes variés de ses paroles. II ne s'en alla pas, ajoute-t-on, avant de l'avoir attaché à l'Église, donnant une grande preuve de véritable pénitence, un grand exemple de renaissance, un trophée de résurrection visibles. »
Que ce récit de Clément soit ici placé à la fois pour l'information et l'utilité des lecteurs.

  1. Vita  364 : Et l'empereur Titus lui-même voulut que la postérité n'eût pas besoin de puiser dans une autre source la connaissance de tant de grandes actions ; car, après l'avoir souscrite de sa propre main, il commanda qu'elle fût rendue publique. Le roi Agrippa m'a aussi écrit soixante et deux lettres qui rendent témoignage de la vérité des choses que j'ai rapportées.
  2. Eusèbe "oublie" de mentionner que Clément a été exilé par Nerva et exécuté sous l'empereur Trajan.
  3. Le règne de Domitien commence le 14 septembre 81, la quinzième année de son règne commence donc le 14 septembre 95. T. Flavius Clemens est effectivement le consul éponyme de l'année, mais à cette date, il n'est plus consul depuis le 1er mai et est probablement déjà exécuté. Toutefois la formule d'Eusèbe veut probablement dire en l'année consulaire de Flavius Clemens et dans ce cas cela est parfaitement exact. Selon Bruttius et « les historiens étrangers à [la] doctrine (chrétienne) », Flavia Domitilla IV aurait donc été exilée entre le 14 septembre 95 et la fin de l'année consulaire.
  4. Evodius est donné comme étant le premier « évêque » d'Antioche, pourtant aussi bien les lettres de Paul que les Actes des Apôtres nous donnent d'autres noms. Blanchetière émet l'hypothèse que la communauté d'Antioche dont est issue Ignace est la communauté de païens de cette ville et qu'après « l'incident d'Antioche » les liens avec la communauté « nazôréenne » ont été rompus. Cette différence sur les noms des principaux leaders semble confirmer le POV de Blanchetière (qui se fonde sur d'autres arguments). J'ajouterai que l'absence de lien avec la communauté « judéo-chrétienne » s'explique probablement encore plus, si l'on considère la traque des juifs qui a eu lieu à plusieurs reprises dans cette ville, dès le début de la « grande révolte » (66-70) et qui a repris à plusieurs reprises. Si l'on considère les accusations proférés contre les juifs pour justifier ces pogroms et les craintes sous-jacentes, il est logique que la cible privilégiée des massacres et de la répression ait été les juifs messianistes et donc les partisans de Jésus. Conclusion : peu après la « Grande révolte », il ne semble plus y avoir de communauté nazôréenne à Antioche.