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Utilisateur:Leonard Fibonacci/Antonius Felix, Claudius Felix et Cumanus

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Claude régnait encore lorsqu'au moment de la fête de Pâques, il se produisit à Jérusalem une sédition et un tumulte tellement épouvantable que, seulement des Juifs qui se bousculaient aux portes du temple, trente mille périrent en s'écrasant les uns les autres ; la fête devint un deuil pour la nation et un sujet de larmes pour chaque famille. C'est ce que dit textuellement Josèphe.(en 49, répression par Ventidius Cumanus)
[2] Claude établit roi des Juifs Agrippa, fils d'Agrippa, et envoya Félix comme procurateur de tout le pays de Samarie et de Galilée, et en outre du pays appelé Pérée. Pour lui, après treize années et huit mois de règne, laissant Néron comme successeur, il mourut.

Sous Claude les rois n'étaient plus, ou leurs domaines étaient réduits à peu de chose : ce prince fit une province de la Judée, et en abandonna le gouvernement à des chevaliers ou à des affranchis. Un de ces derniers, Antonius Félix, donnant toute carrière à sa débauche et à sa cruauté, exerça le pouvoir d'un roi avec l’esprit d'un esclave. Il avait épousé Drusilla, petite-fille d’Antoine et de Cléopâtre, en sorte qu'il était gendre au second degré du même triumvir dont Claude était petit-fils.

Troubles en Judée (12,54) [52 ap. J.-C.]

(1) [Pallas] était en effet désintéressé, en comparaison de son frère surnommé Felix, depuis longtemps à la tête de la Judée, et qui, soutenu de l'énorme crédit de Pallas, croyait l'impunité assurée d'avance à tous ses crimes. Il est vrai que les Juifs avait donné des signes de rébellion en se soulevant contre l'ordre de placer dans leur temple la statue de Caïus. Caïus était mort, et l'ordre resté sans exécution, mais la crainte qu'un autre prince n'en donnât un pareil subsistait tout entière. (2) De son côté, Felix aigrissait le mal par des remèdes hors de saison, et Ventidius Cumanus n'imitait que trop bien ses excès. Cumanus administrait une partie de la province: il avait sous ses ordres les Galiléens, Felix les Samaritains, peuplades anciennement désunies, et dont les haines, sous des chefs méprisés, éclataient sans contrainte. (3) Elles en viennent ainsi à se piller mutuellement, envoyer l'un chez l'autre des troupes de brigands, se dresser des embuscades, à se livrer même de véritables combats, et à rapporter aux procurateurs les dépouilles et le butin. Ceux-ci s'en réjouirent d'abord: bientôt, alarmés des progrès de l'incendie, ils voulurent l'arrêter avec des soldats, et les soldats furent taillés en pièces. La guerre eût embrasé la province, si Quadratus, gouverneur de Syrie, ne fût venu la sauver. (4) Les Juifs qui avaient eu l'audace de massacrer nos soldats ne donnèrent pas lieu à une longue délibération: ils payèrent ce crime de leur tête. Cumanus et Felix causèrent plus d'embarras: car le prince, informé des causes de la révolte, lui avait donné pouvoir de prononcer même sur ses procurateurs. Mais Quadratus présenta Felix parmi les juges, et, en le faisant asseoir sur son tribunal, il étouffa les voix prêtes à l'accuser. Cumanus fut condamné seul pour les crimes que les deux avaient commis, et le calme fut rendu à la province.

Faustus Cornelius Sula Félix

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Après destruction de l'article en français pour d'obscures raisons, conservation de:

  • en:Faust Cornelius Sula Félix en anglais, même s'il est probablement trop jeune pour être le "Cornelius" mentionné dans las Actes des apôtres avant l'an 40 et qu'il n'est probblement pas le Claudius Felix mentionné par Flavius Josèphe puisque "Claudius" ne figure pas dans son nom.