Aller au contenu

Utilisateur:Leonard Fibonacci/Évangélisation de la Grande-Bretagne

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
  • R. P. Dom H. LECLERCQ (Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough), Angleterre, 1921.

Sous le pontificat du pape Éleuthère (171-185), aurait eu lieu l'évangélisation de l'île de Bretagne. On lit en effet dans le Liber Pontificalis la mention suivante: « [Éleuthère] reçut un message du roi breton Lucius lui demandant de devenir chrétien par son moyen[1]. » Bède[2], qui a connu ce texte, le cite et y ajoute quelque chose : « Tandis que le saint homme Éleuthère gouvernait l'Église romaine, le roi des Bretagnes, Lucius, lui adressa un message par lequel il le suppliait de l'introduire dans le christianisme, et son pieux désir reçut une prompte satisfaction ; les Bretons conservèrent la foi embrassée sans erreurs ni diminution, grâce à la paix, jusqu'au règne de Dioclétien. » A mesure que les temps s'éloignent, l'événement s'éclaire. Voici le récit du pseudo-Nennius, qui vivait un siècle après Bède : « Lucius, roi breton, reçut le baptême avec tous les rois de toute la Bretagne, à la suite de l'envoi d'une légation adressée par les empereurs romains et le pape Évariste (sic). Lever-Maur prit ce nom de Lucius, c'est-à-dire lumière éclatante, par allusion à la foi qui fut apportée sous son règne[3]. » Trois siècles plus tard (mie siècle), le cartulaire de Landaff, — liber Landavensis, — au pays de Galles, donne les noms des ambassadeurs du roi Lucius ; c'étaient Elvanus et Medivinus, que le pape ordonna prêtres[4]. Geoffroy de Monmouth ajoute que les envoyés du pape dans l'île de Bretagne se nommaient Faganus et Duvanus[5], enfin Guillaume de Malmesbury déclare que tout dut se passer à Glastonbury, dans le comté de Somerset, au sud du golfe de Bristol[6]; d'autres cependant préférèrent placer l'épisode aux environs de Cardiff, au nord du même golfe[7]. Enfin, pour que rien ne manquât, on finit par retrouver la lettre du pape Éleuthère au roi breton [8] Vita Agricolae ??.

Si l'on écarte toutes ces additions, il reste un fait primitif qui doit retenir l'attention, c'est celui que le rédacteur du Liber Pontificalis a consigné.

Les circonstances historiques seraient plutôt en contradiction avec ce que nous savons de certain sur les rapports de l'île de Bretagne avec Rome ; mais ce certain est traversé de lacunes si nombreuses et si longues, qu'on peut, à la rigueur, supposer le rétablissement local d'un chef de clan dans les montagnes de la Cambrie. Les provinces lointaines de l'empire n'étaient contenues qu'à grand'peine, et les murs d'Hadrien et d'Antonin, élevés vers les limites actuelles de l'Angleterre et de l'Écosse, n'étaient pas toujours une sauvegarde suffisante. Sous Trajan, Tacite signale l'esprit de cette province trop éloignée pour s'accommoder d'une discipline bien réelle ; c'était une occupation, ce n'était pas une conquête. Qu'un pareil état de choses favorisât la fondation d'une petite principauté et lui permît de se maintenir assez pour faire acte de gouvernement, rien de plus vraisemblable ; mais ce qui ne l'est plus, c'est d'accepter ces données pour en faire la base historique d'une démarche que jusqu'à ce jour aucun document ne corrobore. Si quelque souvenir d'une ambassade à Rome et d'une mission romaine s'était conservé après les événements des IVe et Ve siècles, il faudrait s'en rapporter à Gildas, historien des Bretons au vie siècle.

Or Gildas ne dit rien de semblable. Ce qui, au contraire, a une valeur, c'est l'affirmation de Tertullien assurant que le christianisme avait dépassé la partie de file soumise aux Romains : Britannorum Romanis inacessa loca, Christo vero subdita[9], affirmation qui reporte la conquête chrétienne au delà de la Clyde, dont les armées romaines ne dépassèrent pas l'embouchure[10], et que corrobore le témoignage d'Origène, à savoir « que la puissance du nom de Jésus-Christ a franchi les mers pour aller atteindre les Bretons dans un autre monde[11]. » C'est ce que, pour cette antiquité, j'appellerai l’ « incontestable » dans l'histoire du christianisme breton. « A moins d'accepter les légendes sur l'évangélisation de la Bretagne par Joseph d'Arimathie, ou le souvenir, altéré sans doute, mais plus autorisé des rapports entre le pape Éleuthère et le roi Lucius, il faut admettre que le christianisme s'est propagé de proche en proche dans ces régions lointaines de l'Occident et qu'il a passé de Gaule en Bretagne. Ces conditions d'origine assimilent la situation hiérarchique de l'Église bretonne à celle de l'Église gallicane ; peut-être même subordonneraient-elles un peu la première à la seconde[12]. » D'autres théories ont été produites, que je rappelle sans les discuter, car elles relèvent de la dispute religieuse, et non de la science historique[13]. Les tentatives faites pour se créer une généalogie éphésienne sont plus ingénieuses que solides ; être apostolique et n'être pas romain paraissait séduisant à quelques esprits, mais c'est en vain : « en Angleterre, l'histoire est là, on n'est apostolique que si on est romain[14]». MM. Haddan et Stubbs ont recueilli, dans un appendice à l'édition des conciles d'Angleterre[15], une série de témoignages dont l'ensemble présente quelque rapport avec notre étude. On y voit l'effort tenté autrefois pour recruter à l'Église primitive d'Angleterre des fidèles illustres ; c'est ainsi que cette dame Claudia, dont saint Paul[16] parle comme d'une chrétienne, devient la Claudia peregrina et edita Britannis mentionnée par Martial[17]. On lui fait épouser Pudens, nommé par l'Apôtre dans le même verset, et celui-ci est identifié avec [Pud (?)]ENTE, marqué dans une inscription de Chichester[18]. Pomponia Graecina, dont le célèbre roman Quo vadis a révélé la mémoire au grand public, ayant été mariée au général qui vainquit les Bretons, devient elle aussi Bretonne[19]. Bran, le père de Caradog, est initié au christianisme pendant sa captivité à Rome (A. D. 51-58) et le rapporte en Angleterre[20], où Aristobule est envoyé par saint Paul[21].

L'île de Bretagne croit même avoir vu les apôtres. Saint Jean (Aquila ?) avait converti des Bretons de passage à Rome[22], et ce fut en Angleterre, et non à Patmos, qu'il séjourna quelque temps[23]. Saint Simon le Zélote y vint[24], saint Philippe y envoya des missionnaires[25], quelques siècles plus tard on l'y faisait venir en personne[26]; saint Jacques le Majeur[27], saint Paul enfin[28] et saint Pierre lui-même[29] avaient concouru personnellement à l'évangélisation du pays.

Un témoignage manque, c'est celui du pape Innocent Ier (402-417), qui revendique l'apostolat de l'Italie, la Gaule, l'Espagne, l'Afrique et la Sicile, insulasque interjacentes, par les missionnaires romains. Le bassin de la Méditerranée me paraît trop nettement tracé pour que je croie qu'il faille chercher ailleurs que dans son périple les îles ici désignées[30].

Malgré les témoignages de Tertullien et d'Origène, j'hésite à voir des Églises dans l'île de Bretagne avant le IIe siècle révolu. Si, comme tout nous y invite, il faut faire traverser la Gaule aux missionnaires à destination de la Bretagne, ceci implique quelque retard sur les établissements de ce pays ; or, vers l'an 176 il semble n'exister aucune Église en Bretagne, car saint Irénée n'en fait pas mention : « Si les langues diffèrent, dit-il, la tradition ne varie pas, et les Eglises fondées en Germanie n'ont pas d'autre loi ni d'autre enseignement que celles des Ibères et des Celtes, celles d'Orient et d'Asie, et les autres qui ont été établies au centre du monde[31]. Ce n'est que vers l'année 250 que les cités des Gaules, autres que Lyon-Vienne et Autun, commencent à avoir leur communauté chrétienne[32], et c'est probablement plus tard que l'on vit les mêmes institutions en Bretagne.

Quant à la lettre de Lucius, tout l'intérêt qu'elle peut avoir consisterait dans son origine, j'entends le lieu de sa fabrication ; mais nous l'ignorons[33], et jusqu'à plus ample éclaircissement, je la tiens pour postérieure au catalogue libérien (354), qui n'en fait pas mention[34].

Vers la limite du IIIe-IVe siècle, l'existence des communautés chrétiennes en Bretagne est attestée par Eusèbe et par Sozomène[35], de même que la présence de chrétiens dans l'entourage de Constance Chlore ; le développement des Églises put s'opérer sans entrave, grâce à la liberté dont elles paraissent avoir joui jusqu'au temps de Dioclétien[36].

A cette époque (vers 304), nous croyons connaître quelques martyrs[37]. Lattante mentionne la destruction de plusieurs oratoires par ordre de Constance Chlore, qui, en donnant ainsi satisfaction à ses collègues Dioclétien, Maximien et Galère, se réservait le droit d'épargner la vie des chrétiens[38].

Quelques années plus tard, en 314, trois évêques anglais, Eborius d'York, Restitutus de Londres, Adelfius de Caerleon-on-Usk, un prêtre et un diacre assistent au concile d'Arles. Ils eurent à signer la lettre synodale adressée au pape Sylvestre qui marquait l'existence d'un lien de subordination très étroite et très raisonnée entre l'épiscopat occidental et son chef unique. La suite de l'histoire de l'Église bretonne ne nous offre guère de documents pour notre recherche, ce sont des adhésions ou des actes de présence dans les conciles ou dans les récits des contemporains. Ces mentions se retrouvent à propos de Nicée (325)[39], de Sardique (347)[40] de Rimini (359)[41]. Vers l'année 400 se place l'évangélisation des Pictes du sud[42]. Après le départ des autorités romaines, les lacunes se font plus longues encore : à peine savons-nous que le pélagianisme s'est introduit dans les Églises bretonnes[43].

Les deux missions de saint Germain d'Auxerre et de saint Loup de Troyes (429 ?) eurent d'importants résultats. L'évêque d'Auxerre avait été désigné par l'épiscopat des Gaules, mais il tenait sa délégation du pape Célestin. Celui-ci ordonna Pallade et l'envoya comme évêque aux Scots convertis, en sorte que, remarque Prosper d'Aquitaine : dum Romanam insulam studet servare, catholicam fecit etiam barbaram christianam[44]. De son côté, Germain d'Auxerre convoqua un synode à Verulam, synodus numerosa collecta est[45]. Quelques traits d'une allure malheureusement un peu oratoire paraissent insinuer l'existence d'une population chrétienne nombreuse ; je les cite dans le texte afin de laisser à chacun sa liberté d'appréciation : Britannorum insulam quæ inter omnes est vel prima vel maxima, sacerdotes apostolici raptim opinione, prædicatione, virtutibus impleverunt. Et cure quotidie irruente frequentia stiparentur, divinus sermo non solum per trivia, per rura, per devia diffundebatur… Itaque regionis uniVersitas in eorum sententiam prompta transierat[46]. Lors de la deuxième mission de saint Germain (447), on voit une foule venir à sa rencontre : Hunc Elaphium [regionis illius primum] provincia tota subsequitur. Veniunt sacerdotes, occurrit inscia multitudo[47].

La série des saints bretons inscrits dans les martyrologes et calendriers est d'une insigne pauvreté. Quelques noms reviennent sans cesse : Alban, Patrice, Moyse ; il n'y a guère à retenir de ces catalogues[48]. Les débris des monuments ne fournissent que de rares indications. Eusèbe parle des ruines de la dernière persécution en ces termes : Renovant [Brisons] ecclesias ad solum us que destructas ; basilicas sanctorum martyrum fundant, construunt, perficiunt, ac velut victricia signa passim propalant[49] ; mais ces constructions paraissent avoir été peu solides[50], peut-être furent-elles souvent en bois, comme l'église de Landevennec[51].

Pendant la période dite romaine, on a la preuve de l’existence d'églises à Canterbury, en l'honneur de saint Martin[52] et du saint Sauveur[53] ; près de Verulam ; sur le tombeau de saint Alban[54] ; à Caerleon, enfin la metropolitana totius Cambriae[55]; à Bangor, à Yscoed, près de Chester[56] ; à Glastonbury[57] ; à Whithern en Galloway[58] ; près d'Evesham[59]. Pour quelques autres on possède des ruines dont l'origine n'est pas douteuse : à Douvres (château)[60] ; à Richborough[61] et à Reculver, dans le Kent[62] ; à Lyminge, entre Canterbury et Lymne[63] ; à Brixworth, dans le Northamptonshire[64].

Ces traces archéologiques, si rares soient-elles, indiquent une expansion et une prospérité déjà appréciables.

Les inscriptions chrétiennes ne sont pas antérieures au vie siècle[65].

On a trouvé quelques objets, tels que poteries, coupes, briques, monnaies, mosaïques, etc.[66] ; sur divers motifs de décoration, on a vu le chrismon[67] et d'autres symboles chrétiens[68].

Un talisman en or fut trouvé en 1828, à Llanbellic, dans le Caernarvonshire, à 20 yards de l'ancienne enceinte romaine de Segontium ; il portait des signes astrifères et cette formule basilidienne ALONAI, ELOAI, ELLION, IAO[69].

On peut en conclure à la présence de quelque gnostique en Bretagne, peut-être au ne siècle.

Dans cet aperçu des antiquités chrétiennes de l'île de Bretagne, nous n'avons pas encore rencontré de martyrs. Un groupe important de fidèles aurait cependant versé son sang pour le Christ. L'historien Bède a enregistré les actes d'un personnage nommé Alban, de son compagnon Amphibale et d'environ 2.000 chrétiens mis à mort à Verulam et en divers autres lieux. Alban était encore païen lorsqu'il eut occasion de donner un refuge dans sa maison à un clerc fugitif pendant la persécution de Dioclétien. La sainte vie de son hôte convertit bientôt Alban, et ce fut un fidèle qu'arrêtèrent les soldats lorsque, mis sur la trace du fugitif, ils arrivèrent chez Alban, qui, revêtu du vêtement de son maître dans la foi, se livra pour lui sauver la vie. Après un interrogatoire et des tortures, qui n'offrent aucun détail à relever, il fut décapité. Bède parle d'autres fidèles des deux sexes parmi lesquels se trouvaient un certain Aaron et un autre chrétien nommé Jules, qui furent torturés et martyrisés en divers lieux, à Caerleon, Lichfield, etc.[70]. En 429, saint Germain d'Auxerre vint prier à Verulam sur les reliques de saint Alban. En ce qui concerne le personnage d'Amphibale et le nombre considérable de ses compagnons martyrs dont Gildas et des chroniqueurs de basse époque l'entourent, il semble qu'on ne puisse malheureusement recevoir leurs dires. Nous venons de rappeler, d'après Bède, que le matrtyr Alban se présenta aux estafiers porteur du vêtement de son hôte qu'il nomme une «caracalle» : ipsius habitu, id est caracalla qua vestiebatur[71] ; or on remarquera que Bède ignore le nom du clerc auquel Alban donna asile et dont il empruntait le vêtement ; ce nom demeura ignoré jusqu'au temps de Geoffroy de Monmouth, qui donna au clerc le nom d'Amphibale, qui n'est autre que le mot amphiballus, « chasuble », dans un texte que Geoffroy a mal lu ; cette erreur fut soigneusement recueillie et transmise par Guillaume de Saint-Alban, elle n'a été écartée que depuis peu d'années [72].

Tertullien[modifier | modifier le code]

"En qui ont cru les Juifs qui habitaient Jérusalem et les autres nations, telles que les différentes races des Gétules, les frontières multipliées des Maures, les dernières limites des Espagnes, les nations des Gaules, les retraites des Bretons, inaccessibles aux Romains, mais subjuguées par le Christ; les Sarmates, les Dacés, les Germains, les Scythes, tant de nations cachées, tant de provinces, tant d'îles qui nous sont inconnues » et que par conséquent il nous serait impossible d'énumérer?"

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Hic accepit epistula a Lucia Brittanio rege ut christianus efficeretur per eius mandatum. Liber Pontificalis (éd. DUCEESNE)(Paris, 1884), t. I, p. 136, et préface, p. CII.
  2. BÈDE, Hist. eccl., I, 4, et Chron., ad ann. 180. Voy. l'édit. MoRBERLY (Oxford, 1689, in-8°), p. 14, note.
  3. NENNIUS, Historia Britonum, c. 18, dans les Monum. histor. Britann., t. I, p. 60.
  4. Ed. REES, Llandovery, 1840, gr. in-4°, p. 67. Pour le baptême de Lucius (vers 286 7 par Marcellus de Tongres ou de Trèves), voyez M. LAPPENBERG, History of England under the Anglo-Saxon Kings, London, 1845, in-8°, t. I, p. 275 (trad. THORPE).
  5. Hist. Regum Britanniae, IV, 19, dans les Rerum Britannicarum Scriptores (Heidelbergae, 1587, in-folio, p. 30-31).
  6. Gesta Regum Anglorum, I, 19 (ed. HARDY), t. I, p. 31-32.
  7. MOMMSEN, Romische Geschichte, t. V, Die Provinzen von Caesar bis Diocletian (1885), p. 169-171,
  8. Vita Agricolae, 13,
  9. TERTULLIEN, Adv. Judaeos. 7 (ed. Venet. 1744), p. 189. Vers 208. Cf. DION, LXXVI, pp. 865, 866 (ed. 1606) ; HÉRODIEN, III, p. 536 (ed. Francofurt, 1590).
  10. MOMMSEN, Romische Geschichte, t. V, p. 177. W. B. STEVENSON, Dr Guest and the English Conquest of South Britain, dans The EngI. historical Review, 1902, t. XVII, p. 625-643.
  11. ORIGÈNE, In Lucam, homil. VI (éd. Delarue, t. III, p. 939). Cf. homil. IV, In Ezechielem (éd. Delarue, t. III, p. 370). Vers 239 ; homil. XXVIII, In Matth. XXIV (éd. Delarue, t. III, p. 858). Vers 246. Les textes dans A. HADDAN and W. STUBBS, Councils and ecclesiastical documents relating to Great Britain and Ireland edited. Oxford-London, 1869, in-8°, t. I, p. 1 sq.
  12. L. DUCHESNE, les Églises séparées, Paris, 1886, in-12. I. Les origines de l'Eglise anglicane, § 4, p. 14. Pour Joseph d'Arimathie, cf. GUILLAUME DE MALMESRURY, Antiq. Glaston.
  13. E. WARREN, The Liturgy and Ritual of the Celtic Church, Oxford-London, 1881, in-8°, introd., p. 29, § 4, Independence of Rome.
  14. L. DUCHESNE, loc. cit., p. 6.
  15. A. HADNAN and W. STURRS, Councils, t. I, Appendix A. Date or introduction of Christianity into Britain, p. 22 sq.
  16. II Tim. IV, 21.
  17. IV. 13 ; XI, 53.
  18. GALE, dans HORSLEY, Brit. Rom. ap. 336.
  19. DE Rossi, Roma sotterranea, t. I, p. 306-315 ; t. II, p. 282, 360, 363. W. SANDAY and A. HEADLAM, A Critical and Exegetical Commentary on the Epistle to the Romans (Edinburg, 1896, in-8°), Introduction, p. XVIII.
  20. STEPHENS, Liter. of Cimry, III, 4. Cf. TACITE, Annal., XII, 17, 35, 36. Hist., III, 45. DION, Hist. rom., LX, 20.
  21. Rom. XVI, 10. Cf. Ménolog. (15 mars, éd. Pinelli).
  22. ROBERTS, Chron. of Kings of Britain. App., p. 294 (London, 1811, in-8°).
  23. ROBERTS, Visit. Sermon. 1812, cité dans Chronic of Ancient British Church, p.. 15. (London, 1815, in-8°.)
  24. Synopsis Dorothei (VIe siècle) ; NICÉPHORE CALLISTE, II, 40 ; Ménologe des Grecs (p. 280, ed. Pinelli, Venet., 1621, in-folio); CANISIUS, Antiq. Lect., III, 429 ; BASNAGE, ad Mai. X.
  25. ISIDORIUS, De PP. utriusque testamenti (VIIe siècle) et FRÉCULPHE DE LUXEUIL (IXe siècle).
  26. GUILLAUME DE MALMESBURY, Antiq. Glaston. (XIIe siècle).
  27. FLAVIUS DEXTER, Chronic., p. 77 (ed. Lugd., 1627).
  28. VENANCE FORTUNAT (en 580), Vita S. Martini, III, 491-494, p. 321, (ed. BROWER), mais peut-être ici et ailleurs (Epist. ad Martin. Gall. Epise. Poem. V, i. 7, ib. p. 119) ne parlait-il que de la doctrine. SOPHRONE DE JÉRUSALEM (629-636), Sermo de Natal. SS. Petri et Pauli.
  29. Voyez aussi sur ce point W. CURETON, Ancient syriac Documents (London, 1863, in-8°), p. 34.
  30. Epist. ad. Decent. Eugubinum, ap. MANSI, Conc. ampl. coll., t. III, col. 1028.
  31. Adv. Haeres., I, 3.
  32. Acta S. Saturnini, et GRÉGOIRE DE TOURS, Hist. Franc., I, 28. Cf. Sumacs SÉVÈRE, Hist. sacr., II, 32. Pour Mello, de Rouen, voy. CAPGRAVE, in Vita S. Mellonis, et Gallia christ., t. XI, p. 6.
  33. DUCHESNE, le Liber Pontificalis, introd., p. CIV.
  34. Ibid., p. 4.
  35. EUSÈBE, Demonst. evangel., III, 5 ; Vita Constantini, II, 28; IV, 9 SOZOMÈNE, Hist. eccl., 1, 5, 6.
  36. J. LINGARD, History of England (trad. Roujoux et A. Picnor, Paris, 1825, in-8°), t. I, p. 26.
  37. SURIUS, die III Julii, 31, p. 364 (Colon. Agripp., 1618, in-folio.) GILDAS, Hist., VIII ; VENANCE FORTUNAT, Poem., VIII, Iv, 155 ; DUCHESNE, les Eglises séparées, p. 11. Voyez plus bas.
  38. LACTANCE, de Mort. persec., XV, XVI (ed. Oxford, 1684), 864. Cf. EUSÈBE, Hist. eccl., VIII, 13 ; de Mart. palaest. XIII, 10, 11 ; les textes sont cités par HADDAN et STUBBS, loc. cit., t. I, p. 6,
  39. S. ATHANASE, Adv. Joviam. imper. ; CONSTANTIN, Epist. ad. Eccles., dans EUSÈBE, Vita Constantini, III, 17, 19.
  40. S. ATHANASE, Apol. contr. Arian. (Opp., t. I, p. 123), et Hist. Arian. ad Monach. (Ibid., p. 360, edit. Maurinorum).
  41. SULPICE SÉVÈRE, Hist. sacr., II, 41.
  42. BÈDE, Hist. eccl., III, 4.
  43. PROSPER D'AQUITAINE, Chronic. (Opp., t. I, p. 400-401) (Bassani, 1782, in-folio).
  44. Cont. Collas., XXI (Opp., t. I, p. 197).
  45. CONSTANTIUS, Vita Germani, I, 19, 23. Saluas, die III Julii, 31, pp. 363-364 (Colonise Agrippinae, 1618, in-folio).
  46. CONSTANTIUS, Vita Germani, ibid.
  47. Ibid., II. SURIUS, ibid., p. 366.
  48. HADDAN and STUBBS, loc. cit., t. I, p. 27. Appendix B, Ancient Martyrologies and Calendars attribute the following Saints to Britain, insular or Continental.
  49. GILDAS, Hist., XVIII.
  50. BÈDE, Hist. eccl., III, 25. Cf. II, 14 ; III, 4; 23.
  51. Vita 2e S. Winvaloei, dans Act. SS., mart. 3, I, 255.
  52. BÈDE, Hist. eccl., I, 26.
  53. Ibid., I, 33.
  54. Ibid., I, 7.
  55. GIRALD DE CAMBR., Itiner. Cambr., I, 5, mais ici le terrain n'est pas solide; voyez A. HADDAN and W. STUBBS, loc. cit., p. 37.
  56. GUILLAUME DE MALMESBURY, Gesta Pontif., IV. LELAND, Itin., V, 32, cité par A. Haddan et W. Stubbs, loc. cit.
  57. GuILL. DE MALM., Antiq. Glastoniens, XIIe siècle.
  58. AILRED. RIEVAL, Vita S. Niniae, dans J. PINKERTON, Vitae antiquae sanctorum qui habitaverunt in ea parte Britanniae, nunc vocata Scotia, vel in ejus insulis quasdant ed. ex mss. quasdam coll. J. Pinkerton qui et variantes lectiones et notas pauculas adjecit. Londini, 1789, gr. in-8°.
  59. GUILL. DE MALM., Gest. Pont., IV.
  60. J. PUCKLE, Church and Fortress of Dover Castle, London (1864), in-8°.
  61. GOUCH, Camden, I, 342; ROACH SMITH, Antiq. of Richborough Reculver and Lymne, pp. 43 sq. (1850), in-8°.
  62. Ibid., p. 199. J. NICHOLS, Bibliotheca topographica Britannica (Collections towards the history and antiquities of English counties), London, 1780, in-4°, t. I, p. 170.
  63. JENKINS, History Church of Lyminge. Lyminge (1859), in-8°.
  64. I. RICKMAN, Architecture in England (ed. Parker), p. 74, Oxford, 1862, in-8°. Cf. Archeological Association Journal for 1863, p. 285 sq.
  65. E. HUBNER, Inscr. Britann. christ., Berolini, 1876, in-4°, praef. J. NORTCOTE, Epitaphs of the Catacombs, p. 184. Le § 2 de l'Appendix C. dans HADDAN and STUBBS, 1. C., p. 39, est plein d'erreurs.
  66. HADDAN and STUBBS, Councils, I, p. 39-40. Ce catalogue reste à faire.
  67. HASLAM, Archeol. Journal, vol. IV, p. 307 (1847) ; HODGSON, Northumbert. III, 2, 246. LYSON, Reliq. Britannico. Rom., n° III, pl. 5 (1801); LYSON, dans Archeol. Journal for 1864 ; BUCKMAN and NEWMARCK, Illustr. of Roman Art. in Cirencester (1850), p. 153 ; Proceed of Antiq. soc., vol. II, pp. 235, 236, 2nd series, mardi 26, 1863. DE ROSSI, Bull. di arch. cristiana (1872), p. 122-123.
  68. Archeological Journal, vol. VI, p. 81 (1849) ; Archeol. Association Journal for 1850, p. 126; LELAND, Collect. I, Pref., LXXI; ROACH SMITH, Catalogue of Mus. of London Antiquities, p. 63 (1854), cités par A. Haddan et W. Stubbs
  69. PALGRAVE., dans la Quarterly Review (1828), p. 488; WESTWOOD, dans Archeologia Cambriensis a record of the antiquities of Wales and its marches and the journal of the Carnbrian archeological association, t. III, p. 362, London, in-8°.
  70. Acta sanct., juin, t. V, p. 126 sq. ; A. HADDAN, dans Dictionary of christian Biography, t. I, p. 69, s. voc. Albanus ; P. ALLARD. Hist. des perséc., t. IV, p. 40-41 ; Bibliotheca hagiographica latina, edid. Socii bollandiani, t. I, p. 34 suiv.
  71. Acta sanct., juin, t. V, p. 128.
  72. GALFRIDUS MONUMENTENSIS, Gottfried's von Monmouth Historia regum Britaniae mit literar-historischer Einleitung und ausführlichen Anmerkungen, und Brut Tysilio, altwälsche Chronikin deutscher libersetzung Herausgegeben von San Marte (A. Schulz), in-8°, Halle, 1854, 1. V, c. 5, note 22. Cf. Tarants DUFFUS HARDY. Descriptive Catalogue of manuscripts relating to the early history of Great-Britain and Ireland to the End of the reign of Henry VII, in-8°, London, 1858, t. I, p. 3 sq. ; J. LOTH. Saint Amphibalus, dans Revue celtique, t. XI, 1890, p. 348 sq. ; cf. Analecta bollandiana, t. X, 1891, p. 474.