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Utilisateur:Koutumier/Brouillon

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François Jay


François Jay est Chevalier dans l'Ordre National du Mérite [1]. Il avait été nommé Global Leader for Tomorrow (devenu Young Global Leaders) par le Forum de Davos [2] en 2001.
François Jay est membre du Club de Verzy depuis 2003 et également membre de la Société d’Economie politique. Il a été administrateur d’Epargne Sans Frontière de 2005 à 2015.
En 2000-2003, il avait participé activement à l’initiative « Bridging the Digital divide » du Forum de Davos, animée notamment par HP, Alcatel, Accenture et Vivendi.

François Jay est le fondateur et président directeur-général d’Ebano Finance [3]. Il dispose d’une expérience de plus de 30 ans avec le continent africain, acquise à travers des missions menées aussi bien pour le secteur privé que pour le secteur public. Il est également expert du partenariat et du financement des entreprises ainsi que de la stratégie.
Il a exercé ses fonctions pour de grands groupes industriels et a dirigé plusieurs entreprises, notamment dans le conseil et le private equity [4]. Il maîtrise également les questions de coopération institutionnelle et les problématiques liées aux secteurs de l’innovation technologique (en particulier les télécoms), des infrastructures (en particulier énergie, eau, déchets), de la santé, de l’agro-alimentaire ou de l’éducation.

Jeunesse et formation

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François Jay est né le 3 décembre 1962, à Longwy, en Lorraine, d’un père industriel dans la sidérurgie, et d’une mère professeur d’allemand, troisième d’une fratrie de 4 enfants. Son enfance dans l’un des plus importants bassins industriels de France qui fut, jusqu’au début des années 1980, le bastion de la sidérurgie française, a fortement influencé sa culture et son choix de carrière au service du monde entrepreneurial.
Après un bac en filière scientifique, il s’est orienté vers des études de commerce. Il est diplômé HEC Paris 1987, option affaires internationales / géopolitique et stratégie internationale. Une orientation décisive pour sa carrière, tournée vers le continent africain.

Ebano Finance

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Convaincu de la pertinence des politiques de partenariat entre entreprises pour développer leur marché, il y voit des logiques d’affaires pour optimiser les succès et réduire les risques capitalistiques. C’est à ce titre qu’il a créé, en 2016, la plateforme Ebano, société basée à Paris, qui a une double vocation : l’intermédiation entre investisseurs, partenaires européens, entreprises africaines et une activité de private equity. Ebano dispose d’un réseau Afrique, à même d’identifier des entreprises africaines ciblées pour des partenariats exclusifs. En marge de ces deux activités principales, l’entreprise propose également du conseil pour les entreprises investissant en Afrique.

Il a démarré sa carrière en 1988 au sein de la division tabac (Afrique et Madagascar) du groupe Bolloré. Il y a été directeur en charge de la stratégie et de la négociation des contrats de partenariat et de production sous licence. A son départ, après huit années qui lui ont permis de développer un large réseau africain, l’activité des licences assurait les deux-tiers de la rentabilité de la branche.
En 1996, il a rejoint l’entreprise Partenaires Conseil Santé (groupe CM International), spécialisée dans le conseil en stratégie et en innovation dans les hôpitaux et l’industrie de la santé ; en charge du développement de l’activité, il constitue une équipe performante et double le chiffre d’affaires en trois ans.

En 1999, il est nommé directeur général d’Afrique Initiatives. Cette société d’investissement, dotée d’un fonds de 3,5 millions d’euros, était spécialisée à la fois dans le soutien à des micro-projets de développement et dans l’investissement dans des PME. Elle a permis le lancement de nombreuses innovations dans le domaine des nouvelles technologies (en particulier pour les secteurs de la santé, de l’alimentation ou de l’énergie). Afrique Initiatives était présidée par l’ancien Premier ministre Michel Rocard [5] et soutenue par de grands groupes français en Afrique (Bolloré, Accor, Allianz, CFAO, Danone, EDF, Total, Renault, Veolia, Vivendi).
L’initiative avait été saluée au forum économique de Davos de 2001.

Agence Française de Développement

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Entre 2005 et 2015, François Jay a exercé plusieurs missions au sein de l’Agence Française de Développement. Il y a d’abord été chargé du soutien aux PME. A ce titre, il y a développé un outil de garantie de prêts aux PME (« ARIZ »), qui représente aujourd’hui de plus de 250 M€ de garanties par an.
En 2011, il a rejoint la direction de la stratégie, pour s’occuper des opérations de partenariat avec le secteur privé dans les projets d’infrastructures (télécom, eau, gestion des déchets, énergie, santé, éducation).
En 2013, il a été chargé des questions religion et développement, avec un focus particulier sur la finance islamique. Il gérait les relations partenariales avec les fonds du Golfe et d’autres financiers islamiques, ainsi qu’avec les grands acteurs confessionnels du développement.

Coopération institutionnelle et développement solidaire

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François Jay possède également une expérience en cabinet ministériel : en 2004 et 2005, il a été conseiller pour les relations avec les entreprises, les nouvelles technologies, la santé et l’Afrique de l’Ouest auprès du Ministre délégué à la Coopération, au développement et à la Francophonie, Xavier Darcos. En 2010, il a été missionné au sein du Ministère de l’immigration, de l’intégration, et du développement solidaire, pour y prendre en charge le développement solidaire (soutien aux projets de la diaspora dans les pays d’origine).
Il y a géré un budget équivalent annuel de 30 M€ en aide-projets pour des programmes de développement économique, développement humain, accès aux services essentiels et renforcement de la gouvernance.

Entre ces deux passages en cabinet, il a été directeur général de Coopération 92 (société d’économie mixte majoritairement détenue par le Conseil Général 92).
Il y a joué un rôle moteur pour la conception et la maîtrise d’œuvre de projets de coopération décentralisée, principalement en Afrique subsaharienne et Maroc et Haïti, pour un montant annuel de 4 M€. Il a pu y promouvoir des programmes de développement social et santé (dispensaires, maternités, hôpitaux), de micro-économie (notamment dans l’énergie éoliennes et solaire), de développement urbain et de soutien au secteur privé par les communes. Il a également renforcé la stratégie et l’organisation de la SEM et initié de nouveaux partenariats.
Ces expériences lui ont permis de développer une société de conseil en stratégie aux entreprises qui investissent en Afrique, Astrapar, en 2009.

Vie privée et centres d’intérêts

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François Jay est marié et père de 3 filles.
Passionné par l’Afrique subsaharienne, épicentre de sa vie professionnelle – il y a effectué plus de 150 séjours professionnels et missions depuis 1988 -, François Jay se rend régulièrement pour des séjours professionnels ou privés en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, aux États-Unis, au Japon, et dans différents pays européens.
Marathonien – il a fini plusieurs marathons, à Paris, dont un avec son épouse, et à New York – il est également fan de football (supporter du PSG) Il s’intéresse également de près aux questions religieuses, notamment dans la suite de son poste à l’AFD.

Publications et interventions

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François Jay contribue à la réflexion sur l’économie, les partenariats et le financement des entreprises par des articles et tribunes publiés dans de grands médias français et panafricains (Les Echos, Techniques financières et développement, Le Figaro, Libération…). Ou lors d’entretiens radio (Africa n°1).
François Jay intervient régulièrement dans des conférences, séminaires et forums internationaux autour des questions d’économie africaine, entreprises et financement.

Notes et références

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