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Maine-et-Loire pendant la Seconde guerre mondiale

Pendant la Seconde guerre mondiale, le département de Maine-et-Loire fut témoin de toute les composantes de la guerre en France.

L'histoire de la Seconde guerre mondiale en Anjou débute avant l'invasion de la France, Angers devenant, pour des raisons historiques, le lieu de refuge du gouvernement polonais en exil. Lors de la Bataille de France et de la défaite de l'armée française, le département voit se dérouler des combats symboliques le long de la Loire en juin 1940, lors de la défense de celle-ci pour les « Cadets de Saumur ». L'occupation allemande et la collaboration du gouvernement de Vichy s'établit par la suite, les déportations et exécutions s'ajoutant aux privations et aux réquisitions allemandes.

Traversé par la Loire, le département se trouve dans un axe stratégique pour couper la route aux renforts allemands du sud de la France en cas de débarquement. De nombreux bombardements anglais et américains ont lieu le long de la Loire, causant de nombreux dommages matériels et humains. La Libération arrive au début du mois d'août 1944, Pouancé étant libéré dés le 5, Angers le 10, puis l'ensemble du nord de la Loire le lendemain. Il faut cependant attendre le 1er septembre, après la libération de Saumur le 30 août, pour proclamer la Libération officielle de l'ensemble du département de Maine-et-Loire.


Début de la guerre[modifier | modifier le code]

Contexte général[modifier | modifier le code]

Gouvernement polonais en exil[modifier | modifier le code]

Accueil des réfugiés[modifier | modifier le code]

Invasion et occupation[modifier | modifier le code]

Arrivé de allemands et combats[modifier | modifier le code]

Le 18 juin, environ 170 soldats du 4e régiment de Dragons portés décident d'établir des positions défensives au sud de la Mayenne, afin de retarder l'avancée des troupes allemandes. Des positions sont établis à Chauvon près du pont de l'Aubinière, à Montreuil-sur-Maine, à Grez-Neuville et Chambellay. Le 19 juin, les allemands arrivent. Trois éclaireurs motocyclistes allemands sont tués près du pont de l'Aubinière[1]. Les combats s'engagent et plusieurs obus tombent sur Le Lion d'Angers et Grez-Neuville. Les troupes françaises retardent l'avance allemande de 8 heures. Au moins cinq soldats français sont tués[2].

Le 19 juin également, des éléments du 6e Régiment de Cuirassiers en retraite, dont les escadrons ont passés la nuit à Craon, Pouancé et Châtelais, engagent des combats de retardement à Craon, à Saint-Quentin-des-Anges près de Châtelais, à Pouancé. Une dizaine de motocyclistes allemands sont tués à Candé. Le 6e Régiment de Cuirassiers passe la Loire aux ponts de Monjean et de Chalonnes en fin de journée[3].

Mise en place de l'administration allemande[modifier | modifier le code]

Vie sous l'occupation[modifier | modifier le code]

Résistance et représailles[modifier | modifier le code]

Concentration et déportation[modifier | modifier le code]

Vers la Libération[modifier | modifier le code]

Bombardements alliés[modifier | modifier le code]

  • 28-29 mai 1944, Angers, Gare St Laud, 135 avions, 500t: 234 morts, environ 220 blessés, 300 habitations détruites entièrement, 500 partiellement et 6819 sinistrés
  • 31 mai - 1er juin, Saumur, gare:
  • 1er puis 2 juin 1944, Saumur, 40 avions, 300/400 bombes (1er), 40-50 avions (2) : 90 morts + 7 allemands, 2222 sinistrés, 250 habitations détruites entièrement, 544 partiellement[4]
  • 6 juin 1944, Saumur, 7 bombes: aucune victime
  • 8 juin 1944, Angers : 28 morts ou 21 morts, 40 blessés[5]
  • 8-9 juin 1944, Saumur, tunnel de Nantilly, 32 avions, 25 bombes: 2 morts, 3 blessés, 41 maisons endommagées ou détruites[6]
  • 17 juin 1944, Avrillé, aérodrome d'Avrillé: 60 morts, 91 blessés et 499 sinistrés
  • 22 juin 1944, Saumur, aucune victime[7]
  • 24 juin 1944, Saumur, 74 avions, : 1 mort
  • 24 juin 1944, Baugé, 1 avion, 3 bombes: 4 morts, 10 blessés[8]
  • 24 juin 1944, gare de Villévêque, 1 avion, mitraillage: 1 mort + 1 allemand[9]
  • 5 juillet 1944, Saumur
  • 5 juillet 1944, Angers, 1 avion, 3 bombes, gare de Maître-Ecole: pas de victimes
  • 8 juillet 1944, Saumur
  • 9 juillet 1944, Saumur
  • 11 juillet 1944, Saumur
  • 12 juillet 1944, Saumur
  • 17 juillet 1944, Angers, Gare Saint-Serge: 10 morts et 10 blessés (+ nombreux allemands [10])
  • 26 juillet 1944, Avrillé: un blessé[11]
  • 26 juillet 1944, Angers, 8 bombes[12]
  • 1er aout 1944, Pont-de-Cé, [13]

Libération de la rive droite[modifier | modifier le code]

A Avrillé, des combats font 4 morts américains dans la nuit du 7 au 8 août[14].

Les troupes américaines sont épaulées par environ 475 FFI angevins[15].

Résistance de la rive gauche et libération complète[modifier | modifier le code]

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Administration provisoire[modifier | modifier le code]

L'épuration[modifier | modifier le code]

Une femme est tondue à Saumur, place de la gendarmerie.

Reconstruction[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Le 20e front des FARC est un groupe de guérilleros appartenant à la guérilla marxiste FARC, et opérant principalement dans le département du Santander. Il fait partie du bloc Magdalena Medio.

En décembre 2000 est lancé l'opération Berlin.

Le 21 avril 2001, des combats entre les guérilleros et l'armée colombienne se soldent par une vingtaine de tué chez les guérilleros du 20e front, dans les municipalités de Suratá et Landazuri[16].

Le 19 mars 2009, un engin explosif blesse deux soldats à la vereda Miraflores, à Sabana de Torres. Le 6 juillet 2009, une mine explose dans la vereda Villa María de la municipalité de Lebrija, blessant une mineure de 14 ans enceinte. Le 10 septembre 2009, une bombe explose à la vereda Payoa Corazones, à Sabana de Torres, tuant un homme[17]. Le 13 novembre 2009, l'entreprise Agropecuaria Río Frío Ltda de Girón est dynamité. La police soupçonne le 20e front de cibler les entreprises et les fermes refusant de se laisser extorquer[18].

Le 22 octobre 2009, sept agriculteurs, dont un leader de l'organisation sociale Junta de Acción Comunal, sont arrêtés et soupçonnés d'avoir aidé et informé le 20e front. Les accusations se fondent sur le témoignage de trois présumés anciens guérilleros du front, démobilisés. L'audience s'ouvre le 2 mars 2010, et le 5, le tribunal acquitte les sept agriculteurs sur le manque de preuves et de cohérences dans les déclarations des anciens guérilleros[19],[20].

Début septembre 2010, le chef présumé du front, José del Carmen Hoyos Macías, alias 'Diomedes', est capturé à Sabana de Torres. Il est soupçonné d'avoir recruté et fait travailler des mineurs dans les écoles des zones rurales des municipalités de Sabana de Torres, Rionegro, Lebrija et El Playón, et d'avoir commandité divers attentats[18]. En novembre 2010, alias 'Mico Sucio', un milicien du 20e front, est capturé à Floridablanca. Il avait pour rôle de fournir aux guérilleros des munitions, des vivres et des médicaments[21].

Fin mai 2011, alias 'Roger', membre du 20e front et considéré comme proche du leader Dumar, se démobilise. Le 20e front ne comporte plus que six guérilleros selon les autorités[22].

Début 2012, le front est constitué de 5 membres, selon les autorités[23]. En février 2012, le chef du front, alias ‘Delio’ ainsi qu'un de ses hommes de confiance, sont tués à Sabana de Torres[24].

En juillet 2012, les autorités colombiennes relèvent la présence du groupe dans les municipalité de Sabana de Torres, Rionegro, Playón et Puerto Wilches, et estiment le nombre de guérilleros à une dizaine[25]. Fin octobre 2012, les autorités retrouvent le cadavre d'un membre présumé du 20e front[26]. Le 12 avril 2013, le chef du 20e front Pablo Antonio Ramírez Patiño, alias ‘Fabián Brazo’, se démobilise en se rendant aux autorités qui retrouvent une partie du matériel militaire du front. Le 24 avril, alias ‘Amalia’ est capturée par les autorités. Le président Juan Manuel Santos déclare à l'occasion que le 20e front des FARC est pratiquement liquidé. Les autorités se concentrent sur les alias ‘Pacho’ et alias ‘Mogollón’ soupçonnés d'avoir repris la tête du front[27]

Actions armées dans le Santander pendant le conflit colombien[modifier | modifier le code]

Le 12 décembre 1997, le 46e front des FARC attaque la municipalité de Mogotes, détruisant partiellement la station de police, la mairie et les installations de télécommunications. Trois policiers meurent ainsi que deux agents municipaux. Dix autres personnes sont blessés. Le jour suivant, le front tend une embuscade à une patrouille de police venant de Bucaramanga pour renforcer Mogotes. Cinq policiers sont tués[28].

Le 10 octobre 1998, une grenade explose dans un établissement commercial de Barrancabermeja, blessant gravement trois personnes. Simultanément, un camion piégé explose à son tour, blessant deux motocyclistes. Le 11 octobre, le poste de police de la municipalité d'Albania est détruit par une attaque des 11e et 23e fronts de FARC, tuant deux policiers et en blessant six autres[29].

Le 1er mars 1999, un groupe de paramilitaires des AUC pénètre à Barrancabermeja et assassine 8 civils. Le 31 mars, une bombe de 20 kg de l'ENL explose dans un centre "Casa Hermes" de Bucaramanga, endommageant une quinzaine de commerces. Le 25 avril, à Dos Campos, les forces combinées des FARC et de l'ELN tuent deux policiers et un militaire, en blessant 8 autres et séquestre 14 agents de police. Le 30 mai, à California, environ 200 membres de l'ELN attaque la municipalité, détruisant la mairie, le poste de police et les installations de télécommunications. Trois civils sont blessés. Le 27 juillet, à Barrancabermeja, un groupe de guérilleros des FARC embusque un convoi d'explosive, blessant trois civils, trois policiers et trois agents de la DAS, et détruisant plusieurs habitations civiles.

Le 31 décembre 2000, 6 policiers sont blessés à Barrancabermeja quand des guérilleros de l'ELN lancent une grenade contre un véhicule. Le 20 septembre 2001, six guérilleros de l'ELN, portant l'uniforme de l'armée colombienne, interrompent un chantier à Bolivar et volent plusieurs caisses d'explosifs. Le 19 novembre 2002, une bombe détruit 35 mètres d'un gazoduc à Sabana de Torres. Le 30 novembre, une explosion provoqué par l'ELN détruit une portion de gazoduc entre Sabana de Torres et Lebrija, la troisième de l'année à cet endroit précis, causant une rupture dans l'approvisionnement en gaz de Bucaramanga. Le 13 décembre, une autre explosion à lieu, détruisant une autre portion du gazoduc. Le 7 janvier 2003 à Cocorná, une bombe des FARC détruit un oléoduc.

Références[modifier | modifier le code]

  1. M. Cesbron relate les combats sur la Mayenne en 1940
  2. Au Lion-d'Angers, les Dragons défendent la rivière
  3. Journal de marche du 6e régiment de Cuirassiers pendant la campagne contre l'Allemagne, du 2 septembre 1939 au 25 juin 1940
  4. http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch52/r52f.htm
  5. L'Anjou des années 40, p.149
  6. http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch52/r52d5pontdefer.htm
  7. http://saumur-jadis.pagesperso-orange.fr/recit/ch52/r52d5pontdefer.htm
  8. L'Anjou des années 40, p.149
  9. Une mémoire sur les gares d'Angers, p.118
  10. Une mémoire sur les gares d'Angers, p.118
  11. Une mémoire sur les gares d'Angers, p.118
  12. Une mémoire sur les gares d'Angers, p.118
  13. Une mémoire sur les gares d'Angers, p.118
  14. http://bergson.paysdelaloire.e-lyco.fr/espace-pedagogique-d-etablissement/histoire-geographie-/quot-des-lieux-d-histoire-et-de-memoire-de-la-resistance-et-de-la-shoah-de-l-anjou-a-cracovie-quot-2014-/la-liberation-d-angers-par-les-troupes-americaines--33954.htm
  15. Ouest-France du 10 août 2014 - Guerre 39-45. Angers se souvient de ce 10 août 44, jour de sa libération
  16. http://www.caracol.com.co/noticias/actualidad/ejercito-propina-fuerte-golpe-a-la-guerrilla-de-las-farc-en-santander/20010421/nota/100107.aspx
  17. http://www.vanguardia.com/historico/75095-prision-el-jefe-del-frente-20-de-las-farc
  18. a et b http://www.vanguardia.com/historico/74901-presunto-jefe-del-frente-20-de-las-farc-fue-capturado-en-santander
  19. http://www.prensarural.org/spip/spip.php?article3698
  20. http://www.vanguardia.com/historico/52615-siete-personas-son-investigadas-por-el-delito-de-rebelion
  21. http://www.vanguardia.com/historico/81882-cae-presunto-miliciano-de-las-farc-en-floridablanca
  22. http://www.vanguardia.com/historico/106425-se-desmovilizo-guerrillero-del-frente-20-de-las-farc
  23. http://www.vanguardia.com/santander/region/141792-autoridades-de-santander-entregan-parte-de-tranquilidad-en-seguridad
  24. http://www.vanguardia.com/judicial/144922-muere-en-combates-en-santander-el-jefe-del-frente-20-de-las-farc
  25. http://www.vanguardia.com/judicial/165482-autoridades-aseguran-tener-control-sobre-la-guerrilla-en-santander
  26. http://www.vanguardia.com/judicial/179860-ejercito-encuentra-cadaver-de-presunto-guerrillero-en-un-rio-de-sabana-de-torres
  27. http://www.vanguardia.com/judicial/205703-frente-20-de-las-farc-esta-practicamente-liquidado
  28. http://resistenciacivildemocratica.org/terrorismo/terror1997.php
  29. http://resistenciacivildemocratica.org/terrorismo/terror1998.php