Utilisateur:Jauhel/article1

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Historique[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

article de l'express1

citations:

Les débuts[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

La préoccupation concernant le rôle du cerveau dans les apprentissages n’est pas si récente. Dans le compte-rendu des travaux d’un colloque organisé à Paris en 1968, Jean Evora écrit: «Il semble bien que nous nous servons mal de notre cerveau.

Ce que nous croyons être les limites de cet organe ne sont en fait que celles de notre enseignement et plus généralement de notre formation.»

Et à cette même époque, en écho à ces propos, le Dr G. Lozanov mettait sur pied à Sofia une nouvelle pédagogie destinée à valoriser les capacités du cerveau, avec des techniques appropriées, en tenant compte des effets de l’environnement physique et social.

En 1975, le neurologue J. Bogen, collaborateur du neurochirurgien Sperry, qui avait mis au jour les spécialisations hémisphériques, s’intéressait aux applications pédagogiques de ces découvertes dans un premier article: «Some educational aspects of hemispheric specialization», UCLA Educator, 17, 2, 1975.

Ayant eu l’avantage de rencontrer le Dr Bogen, de travailler à Sofia avec le Dr Lozanov, dès 1972, et d’avoir utilisé avec succès ses méthodes pédagogiques dans l’enseignement de la langue seconde aux fonctionnaires fédéraux, nous avons publié La pédagogie interactive aux éditions RETZ, en 1983 (d’autres éditions ont suivi). Le neurologue français Paul Chauchard voulait bien en rendre compte dans un joual français (La Croix, mars 1984) en parlant «des nouvelles perspectives qu’apporte (en pédagogie) le canadien G. Racle, La pédagogie interactive, le promoteur de la neuropédagogie scientifique, un livre d’une importance considérable… »

Ce sujet pourtant capital serait peut-être resté en sommeil dans bien des milieux voués à l’enseignement. Il est vrai qu’un certain conservatisme atteint nombre d’entre eux et que les changements ne s’y effectuent pas facilement.

Mais l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) s’est intéressée à cette question avec son projet «Science de l’apprentissage et recherche sur le cerveau», visant à une meilleure compréhension du système d’apprentissage au cours du cycle de vie d’une personne.

Deux grands rapports en sont sortis: Comprendre le cerveau: vers une nouvelle science de l’apprentissage, 2002 et Comprendre le cerveau: naissance d’une science de l’apprentissage, 2007. Ce document «constitue une lecture essentielle pour toute personne impliquée dans l’éducation que ce soit en tant que parents, professeurs, chercheurs, décideurs politiques ou apprenants.» (Centre pour la recherche et l’innovation dans l’enseignement (CERI))

Une nouvelle terminologie a vu le jour; après la neuropédagogie du Dr Chauchard, on trouve maintenant la neuroéducation ou la neuroscience de l’éducation, qui nous est décrite comme débouchant sur des connaissances précieuses et neuves, qui permettent d’informer politiques et pratiques éducatives.

colloque scientifique 20092

Pascal Roulois3 :" la neuropédagogie est une discipline émergente dans le sens où elle laisse une part égale à la pédagogie, à la psychologie, aux neurosciences. C'est là que réside son originalité et sa puissance.

Mais la neuropédagogie est également une discipline ancienne parce que la plupart des concepts et outils employés existent depuis longtemps. Elle puise ses racines dans une longue histoire, comme nous le rappelle avec talent Tracey Tokuhama-Espinoza que je salue amicalement. 

Les grands pédagogues tels que les professeurs Philippe Meirieu, André Giordan, Jean-Pierre Astolfi, Gérard de Vecchi et bien d'autres avec eux sont à la base de nombreux concepts employés en neuropédagogie. Il faut donc leur rendre un hommage légitime. La neuropédagogie est essentiellement de la pédagogie. Elle la revisite à l'aune des sciences cognitives. 

Par exemple, dans Apprendre, oui mais comment, Philippe Meirieu avait écrit ; « Le cours organisé selon le modèle identification (repérer les informations) – signification (comprendre les informations) – utilisation (résoudre des exercices) est contre la nature des processus mentaux. En effet, une information n'est identifiée que si elle est associée à un projet d'utilisation intégrée dans la dynamique du sujet et que c'est ce processus d'interaction entre l'identification et l'utilisation qui est générateur de signification, c'est-à-dire de compréhension ». Ce exemple nous prouve que les pédagogues s'intéressaient déjà aux processus mentaux, à la psychologie cognitive.

la neuropédagogie est une discipline systémique. Par conséquent, elle s'inspire fortement des travaux de Blaise Pascal, Von Bertalanffy, Edgard Morin, Jean-Louis Le Moigne, Joël de Rosnay, etc. Cela signifie que la neuropédagogie entretient une vision globale, holistique, de l'individu (et pourquoi pas des organisations) apprenant; elle étudie les relations englobantes.

 qu'on ne peut rien apprendre de nouveau qui ne soit connecté à ce qui est déjà connu

L'apport des neurosciences, et notamment de la plasticité synaptique, vient valider ce concept sur le plan cellulaire : les neurones s'associent pour former des réseaux ; plus ils communiquent, plus solide sera le réseau.

Les images mentales étaient aussi connues avant les neurosciences et la neuropédagogie. On retrouve le concept d'images mentales en psychologie, en PNL (Programmation Neurolinguistique), en Gestion Mentale (dont le fondateur est le regretté Antoine de la Garanderie) et même chez le Docteur Roger Vittoz qui les utilisait pour traiter les dépressions. Ce qui est assez amusant, c'est que suite à une étude qui comporta de nombreux biais, l'Education Nationale abandonna la Gestion Mentale, déclarant qu'elle n'était d'aucune utilité aux élèves, alors que bien de ses concepts ressurgissent aujourd'hui. Dans le reportage de France 2, on a vu des élèves du primaire apprendre la lecture les yeux bandés avec des lettres en relief. Cela fait très longtemps que certains praticiens en Gestion Mentale procèdent de cette façon, et les orthophonistes utilisent aussi ce genre d'outils. Je me souviens avoir utilisé cela il y a plus de 15 ans. Et d'ailleurs, très sincèrement, c'est Louis Braille qui, au XIXè siècle, a inventé la lecture tactile. Il n'y a donc absolument rien de nouveau. Plus un stimulus est riche, mieux on s'en souvient. Donc, ajouter le toucher à l'ouïe à la vue donne effectivement de meilleurs résultats, pour toutes les formes d'apprentissage. 

Les écoles Montessori, Freinet, Waldorf, certains enseignants de l'Education Nationale ou des établissements privés de l'enseignement catholique utilisent également depuis longtemps des concepts repris en neuropédagogie, comme avoir le sens de l'abstraction en partant du concret. En effet, pour avoir le sens d'un cube puis accéder en mathématiques au sens de 3 au cube, il faut fabriquer et manipuler un cube. De plus, en accédant au sens de l'abstraction par le concret, on relie l'ancien (le concret) au nouveau (l'abstrait). De nombreux élèves ne maîtrisent pas l'abstraction, sans doute sont-ils trop prisonniers de la civilisation technique, l'usage effréné de la calculatrice en est un exemple. Avant de s'adonner aux apprentissages qui nécessitent de manipuler l'abstraction (comme la philosophie et les mathématiques), il faut apprendre le sens de l'abstraction. Cela peut passer, par exemple, par l'interprétation de l'art abstrait.

Qu'est ce que la neuropédagogie 3 4[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Pascal Roulois qu'est ce que la neuropédagogie: "Malgré l'absence d'un consensus clair sur la définition de ce mot, on peut estimer que la neuropédagogie est la rencontre entre la pédagogie et les sciences cognitives : neurosciences, psychologie, philosophie. Elle vise principalement à renforcer l'efficacité de l'apprentissage (intellectuel, manuel) et de l'enseignement en analysant et intégrant de nombreux paramètres, biologiques aussi bien que psychologiques. Discipline systémique qui fait le lien entre "l'ordinateur" (le cerveau) et les "logiciels" (connaissance, compétence, savoir, savoir-être, information...), son champ d'application est donc large.

Voici quelques exemples non limitatifs :

Développement des capacités cognitives : mémoriser, raisonner, être créatif, motiver, planifier, être attentif, etc.

Prévention du déclin cognitif dû à l'âge

Amélioration de la capacité d'apprentissage (intellectuelle et manuelle), de la solidité des connaissances, de la transformation d'une information en connaissance, d'une connaissance en compétence. Elle s'applique à toute discipline, de la maternelle au supérieur en passant par la formation professionnelle.

Développement de l'efficacité des pratiques sportives via par exemple le recours à l'imagerie mentale dont l'efficience pour simuler des gestes et situations est connue depuis longtemps, mais aussi l'inhibition des gestes non désirés, la rapidité dans la prise de décision, etc. Sans oublier les entraîneurs via aussi le développement de l'imagerie mentale ou de la mémoire de travail, et du lien entre la mémoire de travail et les mémoires à long terme.

Prévention des risques professionnels et domestiques : en améliorant l'attention par des exercices spécifiques, on peut contrebalancer l'effet de l'habituation (diminution de la réponse à un stimulus) qui conduit à être naturellement moins attentif lorsqu'on est en terrain connu, et du déclin cognitif. Par exemple, lorsqu'on fait un long trajet, les accidents de voiture se produisent le plus souvent dans les derniers kilomètres qui nous séparent de notre domicile (on relache l'attention) ou lorsque la route est connue. En entreprise, les accidents se produisent aussi lorsqu'on relache l'attention ou lorsqu'on n'est pas assez formé.

Audit des formations pour les rendre "brain friendly"

Constitution d'une organisation apprenante : analyse de la circulation de l'information (un client, un employé peuvent être une information), des relations entre les informations, mise en place d'un espace brain friendly (l'open space est par exemple déconseillé aux 40 ans et plus, et il existe des immeubles "brain compatible" qui améliorent la productivité), motivation, etc.  

A quoi sert la neuropédagogie5[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

6

La nouvelle république 7

Les applications de la neuropédagogie[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

la neuropédagogie pour mieux enseigner.8[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

la neuropédagogie au collége 9[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

L'apprentissage du langage et des langues[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]
L'apprentissage des Mathématiques10[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

Les débats.[modifier | modifier le code][modifier | modifier le code]

contre

11

brouillon2 pour compléter Légationville[modifier | modifier le code]

Personnages[modifier | modifier le code]

Les humains[modifier | modifier le code]

Avice Benner Cho: C'est la narratrice. Elle est née à Légationville. Elle est devenue immerseuse (c'est à dire qu'elle fait partie des équipages qui guident les navires à travers l'espace en empruntant les chemins de l'immer qui permettent de raccourcir les distances de l'univers dans lequel se déroule l'histoire) p 31 puis revient sur sa planète natale sur le désir de son quatrième conjoint Scile. P.32.

Dans son enfance elle a aidé les Hôtes à intégrer une nouvelle comparaison dans leur langue. (p 39 à 44)

Elle joue un rôle déterminant dans le dénouement de l'intrigue.

Scile: Le quatrième conjoint de Scile. C'est lui qui a voulu venir sur Ariéka. Il vient d'une planète lointaine. C'est un linguiste. Il ne veut pas que la culture des Hôtes se modifie, que leur langage se transforme. Il va jouer un rôle important dans les conflits qui suivent l'arrivée du nouveau Légat.

Wyatt: le représentant du Bremen à Légationville.

Les légats[modifier | modifier le code]

Ils sont créés et élevés pour avoir des corps et des esprits unifiés. Ce sont les seuls qui peuvent communiquer avec les Hôtes. Jusqu'à l'arrivé d'EzRa, ils sont tous originaire de Légationville. Certains d'entre eux ont perdu leur double et deviennent des Clivés. D'autres sont des Légats ratés qui n'ont jamais pu arriver à parler la Langue des Hôtes.

CalVin: ils sont l'amant d'Avice. Ils ont cependant des caractères différents et peuvent entrer en conflit. Avice est surtout proche de Vin

EzRa: c'est le légat envoyé par le Brenem. Il n'est pas fait de deux clones, mais de deux humains très différents lié artificiellement. C'est son arrivée qui est l'origine de la catastrophe que va connaître la planète Arieka.

Bren: c'est un ancien Légat qui a perdu son double: un clivé. Il vit à l'écart de Légationville. C'est lui qui va permettre à l'origine la rencontre d'Avice et des hôtes. Il va être une source importante d'information pour la narratrice.

Les Hôtes[modifier | modifier le code]

Ce sont les habitants d'Arieka. Ils ont deux bouches, une donaile et un éventaille. C'est par l'éventaille qu'ils sont capable d'entendre. Ils parlent une langue qui ne connaît pas l'abstraction. Cela les rend incapable de mentir, de communiquer avec des machines. Ils ont cependant une technologie avancée mais qui est fondée sur le vivant. Ils ont des rapports distants mais pacifiés avec les humains avec qui ils font du commerce. L'arrivée du nouveau Légat va causer un bouleversement profond dans leur culture et leur Langue.

Nid d'abeille: c'est un des premier hôte qui va essayer de changer le rapport à la langue des hôtes.

Danseuse Flamenca: Elle a un éventaille rouge et noir, c'est pour cela qu'Avice lui a donné ce nom. Elle est une disciple de Nid d'Abeille. Elle veut décider "quoi entendre, comment vivre, quoi dire, que parler, comment donner du sens à à quoi obéir. Elle veut que la langue soit au profit des hôtes. Elle va jouer un rôle très important dans le dénouement de l'intrigue.

Poirier: il fait partie de la faction adversaire, celle qui ne veut pas que la langue des Hôtes se modifie.

Les automs[modifier | modifier le code]

ordinateurs dans un corps segmenté p43

Bibliographie[modifier | modifier le code]

critiques[modifier | modifier le code]

critique de Bifrost [1]

critique d'actuSf[2]

critique de Noosfere[3]

  1. « Légationville de China MIÉVILLE critiqué dans Bifrost n° 81 | Le Bélial' », sur www.belial.fr (consulté le )
  2. « Légationville | notag : ActuSF », sur www.actusf.com (consulté le )
  3. noocontact@noosfere.com, « Légationville - China MIÉVILLE - Fiche livre - Critiques - Adaptations - nooSFere », sur www.noosfere.org (consulté le )