Utilisateur:Io/Brouillon2

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Élise Boghossian, de nationalité Franco-Arménienne, est la fondatrice de l'organisation non gouvernementale Shennong & Avicenne fondée en 2002[1] et rebaptisée EliseCare en 2016. Docteur en médecine chinoise, elle se définit elle même comme "acupunctrice en zone de guerre"[2].

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Née en banlieue parisienne, fille de couturiers, Elisse Boghossian est la petite fille de déportés Arméniens, ce qui jouera un rôle dans sa vocation précoce d'apporter de l'aide " J’ai toujours voulu soigner les plus démunis, je suis heureuse d’arriver à cette période de ma vie où je me sens utile ", " Ce qui me poursuit, c’est toute cette misère humaine. C’est un devoir, quand nous en sommes témoins, d’apporter de l’apaisement aux réfugiés ".

Spécialisée en neurosciences, Élise Boghossian s’est formée à la médecine traditionnelle chinoise à l’université de Nankin. Elle a également étudié l’anesthésie par l’acupuncture au Vietnam auprès du professeur Nguyen Tai Thu, directeur de l’Institut national d’acupuncture de Hanoï[3].

Engagement humanitaire[modifier | modifier le code]

Son engagement humanitaire a débuté en Arménie en 2002 lors du conflit du Haut-Karabakh. En 2013, elle intervient dans le camp de réfugiés de Zaatari, en Jordanie, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec la Syrie, où la guerre civile fait des milliers de morts. Depuis 2015, la la zone d'action de Shennong & Avicenne s'est élargie à la Syrie et au Kurdistan Irakien, lors de la chute du mont Sinjar et l'exil des Yézidis ou encore, début 2017, dans la région de Mossoul. EliseCare a également envoyé un camion médical à Calais, dans les mois qui ont précédé le démantèlement de la "Jungle"[4].

Organisation[modifier | modifier le code]

Un premier dispensaire mobile au Kurdistan Irakien, puis un second en au, en janvier 2017, son organisée EliseCare dispose aujourd'hui de cinq bus équipés en matériel médical et deux dispensaires, à Erbil, Duhok, Mossoul et Alep. En collaboration avec des médecins sur place, les bus et les dispensaires d'EliseCare fournissent tout type de soins médicaux, de l'acupuncture aux traitements des blessures et des infections. L'action d'Elise Boghossian s'adresse à tous les réfugiés quelque soit leurs origines, leur age ou leur religion.

Mode d'intervention

L'acuponcture est à la base de sa pratique médicale, « L’acuponcture n’est pas la première thérapie à laquelle on pense dans ces situations, reconnaît Élise Boghossian, mais lorsqu’il n’y a même plus d’antidouleur, on nous laisse faire. Et comme les résultats sont visibles, tout le monde est demandeur. »[5] Mais dés le départ, Elise Boghossian s'associe à des médecins traditionnels qui prodiguent soins et médicaments. Elle réunit autour d'elle une équipe médicale qui s'étoffe au fur et à mesure des opérations.

Actions en cours en zones de guerre[modifier | modifier le code]
Publication[modifier | modifier le code]

Elise Boghossian a publié un livre aux éditions Robert laffont intitulé[6] qui relate son engagement et sa philosophie.

  1. « Elise Boghossian, acupunctrice à Paris... et en Irak », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  2. « Elise Boghossian, acupunctrice de guerre », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  3. Par Paula Pinto Gomes, « Élise Boghossian, acuponctrice en zone de guerre », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  4. Thierry Oberlé, « Élise Boghossian, combattante antidouleur », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  5. Par Paula Pinto Gomes, « Élise Boghossian, acuponctrice en zone de guerre », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  6. "Au royaume de l'espoir, il n'y a pas d'hiver", Elise Boghossian, 2015, Editions Robert Laffont