Utilisateur:Hippo75/Comté de Belley

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Comté de Belley[modifier | modifier le code]

Amédée II, comte de Belley en 1077[modifier | modifier le code]

Humbert aux blanches mains, comte ou gouverneur de Maurienne, en est la souche la plus anciennement connue; il était comte en 1003. Amé ou Amédée II reçut d’Henri IV (Henri IV du Saint-Empire – 1050-1106), en 1077, le comté de Belley ou Bas-Bugey, ou Seyssel et Valromey, dont la capitale était Roussillon

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Il est d'ailleurs bien prouvé que les comtes Amédée , fils do marquis Odon, et Humbert dit le Renforcé, son petit-fils, possédaient des domaines dans le Viennois ; car Pierre, archevêque de Vienne, ayant uni, en 1125, à l'abbaye de St. Ruir, plusieurs églises de son diocèse , dans le nombre desquelles se trouvait celle de St. Alban de Gérésin, qui avait été donnée jadis à l'église de Vienne par le prince Charles Constantin, l'archevêque crut nécessaire de faire intervenir dans cett acte le comte Humbert, fils du comte Amédée II, de Maorienne {Humhertus filius comitis Ameiei)*. Dira-t-on que ce comte Humbert se trouva là par hasard, tout à point pour intervenir dans un acte concernant des domaines en Viennois, qui appartinrent incontestablement à ses descendants jusqu'au moment où ils furent échangés contre le Faocigny par le traité de Paris, de l'an 1355 ?

Resterait à expliquer comment le comte Humbert aux blanches mains se trouva investi de l'exercice de la souveraineté comitale dans le val d'Aoste dans le comté des Equestres ou de Nyon, en Maurienne, et même en Savoie. On remarquera d'abord que le prince Humberl remplissait, en 1018, l'office de comte dans le comté de Nyon S quoique ni lui ni ses successeurs immédiats ne possédassent des domaines patrimoniaux dans ce comté, et qu'il ne remplit point le même office dans le comté de Genève, où néanmoins il possédait les terres d'Ambilly et d'autres encore '. On ne peut donc expliquer cette juridiction exercée h différents titres et dans différents comtés, que par une commission plus générale du souverain, comme serait celle de comte du Palais (cornes palatii) ou de connétable {cornes stabuli).

On remarque qu'effectivement le comte Humbert aux blanches mains remplissait, en 1018, dans le comté de Nyon et dans une circonstance analogue , précisément le même office que celui qu'avait rempli, en 1002, Adalbert, comte du Palais (come^pafalu), qui décéda bientôt après. Nous voyons, de plus, qu'outre les domaines dont le comte Humbert jouissait en val d'Aoste en 1032, à titre de comte {donat terra de suo comitatu), il dispose encore des bénéfices attachés à la charge de connétable {donat,.. de bene/icio costa- ^. On croit pouvoir en conclure que le comte Humbert aux blanches mains fut investi par Rodolphe Ul, dernier roi de Bourgogne, des offices de comte du palais royal et de honélable, sans que cependant il en ait pris le titre. Comme comte do palais il avait l'administration des domaines du roi * , ce qui explique les expressions de Terra Régis, sive Humberti coroitis, de la charte de fondation du prieuré de Coyse *. Comme connétable, c'est à lui qu'appartenait le commandement général des troupes du royaume de Bourgogne. L'histoire nous apprend qu'en effet Humbert aux blanches mains exerça glorieusement cette charge pendant les troubles qui suivirent la mort de Rodolphe III» son souverain et son bienfaiteur; il est très vraisemblable que Tempereur Conrad récompensa la fidélité qu'il montra à sa cause en lui confirmant, à titre d'hérédité, la majeure partie des domaines royaux dont il avait joui en qualité de comte du palais. On ne connaît pas la femme du comte Humbert aux blanches mains, mais on doit supposer qu'elle tenait de près à la famille des rois de Bourgogne ou à celle de la reine Hermengarde.

Quoi qu'il en soit, il en eut quatre fils» savoir : Amédée» Burcbard, Aymon et Odon. Ils sont tous nommés à la suite les uns des autres dans la charte (sans date) par laquelle Aymon dit de Pierrefort donna à l'église de Cluny le lieu de Slonterminod près de Chambéry. Les trois premiers sont aussi nommés dans les deux chartes (sans date) par leaquellet le comte Humbert leur père, héritier des domaines des comtes de Bellay, augmenta la fondation du prieuré du Bourgel ' ; les termes mêmes de ces chartes démontrent qu'elles sont postérieures de plusieurs années à la première fondation faite vers l'an 1030 par Amédée, comte de Bellay, son cousin germain. Il y est parlé de l'indigence (inopia) dans laquelle les religieux étaient déjà tombés et de la nécessité de pourvoir plus abondamment à leur subsistance.

Généalogie[modifier | modifier le code]

Humbert Ier de SAVOIE aux-Blanches-MainsPrint Family Tree(Humbert Ier de SAVOIE) Comte de Savoie (1st, 1027-1047), Comte de Maurienne (1043), Comte de Belley (1st, 1018), Comte de Nyon and d'Aoste (1024), Comte de Chablais, Connétable du Royaume de Bourgogne, Avoué de la reine Hermengarde, Fondateur de la maison de Savoie.


Héritage[modifier | modifier le code]

Ses deux fils, Amédée l'ancien et Humbert de Savoie-Belley lui succèdent dans ses titres et apanages. Ils sont revêtus de la dignité comitale (977) ; ils continuent une grande position auprès du roi Conrad et avec eux leur race se divise en deux branches. Nous avons démontré (§ II) que le comte Amédée de Savoie-Belley, le fondateur du Bourget, n'est pas fils de Humbert aux Blanches-Mains, mais... (Savoie, France - 1884) · Mémoires de

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