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Utilisateur:Harber Byba/Brouillon

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Aperçu sur le livre "Les prémices de l'enseignement supérieur moderne en République du Mali de (1963 à 1973)" de Monsieur Baba Akhib HAÏDARA, ancien Ministre de l'Education Nationale, Médiateur de la République du Mali, publié en 2002 par les EDIM, Bamako, Mali.

Conscient de la situation privilégiée qui fut la mienne, en tant qu'acteur et témoin, tout au long de la période 1963 - 1973, j'ai voulu restituer, dans le présent ouvrage, l'essentiel d'une expérience qui a été un moment significatif du développement de l'enseignement supérieur au Mali. Cette expérience, je l'ai vécue avec beaucoup d'autres, collègues proches ou lointains, dans un contexte éminemment motivant. Avec la création formelle de l'Université du Mali en 1993, devenue Université de Bamako en 2002, l'enseignement supérieur, en République du Mali, aborde une nouvelle étape de son évolution et poursuit un développement dont les racines remontent à la loi n° 62-74/RM du 17 septembre 1962. Cette loi qui organisait, pour la première fois, l'enseignement au Mali disposait que : "L'enseignement supérieur général et technique est dispensé: - à l'université - dans les grandes écoles spécialisées et les divers instituts" Et le décret d'application n° 237/PG-RM du 04 octobre 1962 précisait: "L'enseignement supérieur est dispensé : -dans les facultés de l'université, -dans les grandes écoles spécialisées et les divers instituts ; A ces établissements se rattache l'Institut des Sciences Humaines". De 1962 à 2002, sur une période de quarante ans, le système d'enseignement supérieur du Mali aura connu trois grandes phases dans son existence (...) Les élèves et étudiants qui fréquentent le système d'enseignement supérieur tel qu'il est devenu aujourd’hui n'ont connu ni le colonialisme, ni les luttes de libération nationale, ni la phase d'édification d'un Etat souverain. Ils auront peut être du mal à appréhender, dans toute sa plénitude, l'importance que leurs prédécesseurs accordaient au combat pour la décolonisation politique, économique et culturelle. Je souhaite qu'ils se sentent quelques affinités avec les raisons fondamentales et le combat qui transparaissent dans le présent ouvrage. C'est pourquoi je les invite, eux et tous ceux qui se sentent concernés par l'éducation dans notre pays à méditer cette pensée du professeur HARBISON : "Si un pays est incapable de développer ses ressources humaines, il ne peut guère développer autre chose qu'il s'agisse d’acquérir une structure politique et sociale moderne, de renforcer le sentiment d'utilité nationale ou de relever le niveau du bien être matériel". Baba Akhib HAÏDARA, Bamako, septembre 2002