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Robert PARISOT 1897 – 1965


Né à Bar le Duc en 1987, fils de Lucien Parisot, professeur à la faculté des lettres de Nancy et auteur d’une histoire de Lorraine et de Elizabeth Fawtier, fille d’un gouverneur des colonies qui lui donna deux fils Robert et Maurice mort pour la France en 1944 lors de la libération de Toulouse où il commandait la brigade d’Armagnac.

A la fin de ses études secondaires au lycée Poincaré à Nancy, Robert s’engagea à 17 ans lors de la guerre 14-18. Enterré vivant par un obus il fut fait prisonnier. Libéré à l’armistice avec la croix de guerre il est nommé à l’état major du général deMudhui à Metz.

Démobilisé en 1919, il entreprend des études d’architecture. Diplomé en 1925, il épouse Françoise Lachasse, fille de George Lachasse mort pour la France et de Louise Lejeune dont il eut quatre enfants, Dominique, Robert Marc, Anne et Claude.

Lauréat du concours de l’hôtel de ville, il s’installa à Nancy en 1935.

Architecte des monuments historiques, il contribua à la restauration de la cathédrale de Toul, de la basilique de Saint Nicolas-du-Port, du château de Luneville et de la place Stanislas à Nancy.

A la déclaration de guerre de 1939, il s’engage à nouveau après avoir mis à l’abri les objets précieux des monuments historiques.

Libéré en 1940, il reprend son métier d'architecte, sa secrétaire portant l’étoile jaune fut recueillie chez lui puis exfiltrée en Espagne où elle s’engagea dans les FFL.

Entré dans la résistance en 1942, il dirigea le bureau des opérations aériennes avec le lieutenant Mawois qui lui succéda après son départ. Cet organisme chargé d'alimenter en armes et munitions les maquis de la région subit de lourdes pertes.

A la libération, croix de guerre avec palmes, chevalier de la légion d’honneur, médaillé de la résistance, kings medal for courage[1], il fut nommé prefét de la résistance dans le département des Vosges de 1944 à 1946 puis directeur des affaires administratives de la Sarre gouvernée par le colonel Grandval. De retour à Nancy, il reprend ses activités d’architecte et réalise de nombreuses œuvres, logements, lycées, installations sportives tout en poursuivant son œuvre de restauration des monuments historiques et la réalisation du centre cultureel des Prémontrés dans l’abbaye du même nom à Pont à Mousson.

Dans le même temps, il reçut le général de Gaulle à Nancy et lui demeura fidél jusqu’à la guerre d’Algérie.

Il s’éteignit dans sa maison de Tonnoy sur Moselle en Septembre 1965 entouré de son épouse toujours proche de lui dans son parcours spirituel, intellectuel et artistique et de ses enfants.