Utilisateur:Gumène/Brouillon/Pyramidangélie

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Principauté de Pyramidangélie[modifier | modifier le code]

La principauté de Pyramidangélie est une micro nation qui revendique virtuellement l’autonomie territoriale du complexe balnéaire de Marina Baie des Anges (Alpes Maritimes).

Vue du ciel de la principauté


Géographie[modifier | modifier le code]

  • Cité-Etat, encoche de la commune française de Villeneuve-Loubet, ayant accès direct à la mer et des eaux territoriales rejoignant les eaux internationales.
  • Surface : 0,16 km², correspondant aux 17 parcelles remembrées en 1962.
  • Zone portuaire et urbaine classée IGH édifiée sur des sables et galets du Pliocène.


Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Marina Baie des Anges : De Squatina angelus (ange de mer), requin retrouvé parfois dans les filets des pêcheurs.
  • Pyramidangélie : Référence à la silhouette architecturale des quatre Immobilières.


Vexillologie[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Pyramidangélie

Blason :

  • Champ : Étoiles Amiral et Commodore

Couronnes Baronnet et Ducal

  • Écu : Angelotte à robe balconnée et ailes spinnaker.
  • Ceinture d’argent portant la devise « in eadem ancora » : tous attachés à la même ancre.
  • Surmonté de la Couronne Navale.
Drapeau de Pyramidangélie

Drapeau :

Trois bandes horizontales (rouge, blanc, rouge) portant les armoiries de la Principauté et une monade sur fond rouge.


Nationalité[modifier | modifier le code]

La population de la Principauté est cosmopolite à prédominance française et italienne. La double Nationalité Pyramidangélique s’acquiert de droit, en vertu de l’achat d’un lot de Copropriété ou de la sous-amodiation d’un emplacement de mouillage portuaire.


Sceau de Pyramidangélie

Gouvernement[modifier | modifier le code]

Souverain : S.A.S Gumène 1ère, Princesse de Pyramidangélie depuis le 01/01/2011. Parlement bicaméral : Le Cénacle et la Conférence Principautaire.


Histoire politique[modifier | modifier le code]

Depuis son origine, cette cité futuriste a connu différentes époques, chacune caricaturant un régime politique différent.

Le système capitaliste shumpeterien[modifier | modifier le code]

Les groupes Nouvel et Carat ont fait preuve d’une force d’innovation et d’une détermination exceptionnelle pour vaincre les obstacles fonciers, administratifs et politiques, malgré le contexte de violentes polémiques dues au gigantisme de leur projet.

La monarchie absolue[modifier | modifier le code]

Cette cité lagunaire fut commercialisée vers les plaisanciers et les résidents secondaires sous l’égide de M. Jean MARCHAND qui élabora un système monopolistique pour le grand bonheur du développement de Marina Baie des Anges. Il concentrait toutes les commandes : syndic de toutes les Immobilières, Président de l’Association Foncière Urbaine (AFU), gestionnaire du Port, du Lagon et des Résidences de Vacances, sélectionneur des exploitants de commerces, initiateur de modifications architecturales pendant la construction, maître du budget publicitaire et organisateur des festivités. Cette monarchie fut très positive mais son caractère absolutiste devait inévitablement susciter la rébellion des habitants en résidence principale. La naissance des Associations de Copropriétaires mit fin, par les Assemblées Générales, à l’unicité du pouvoir.

La démocratie décentralisée[modifier | modifier le code]

Chaque pyramide devenait individualiste et le nombre des gestionnaires se multipliait : certains Syndicats Secondaires n’ont plus été gérés par le même syndic que le Syndicat Principal, la présidence et la gestion de l’AFU étaient confiées à quelqu’un d’extérieur à Marina. La Société du Yacht-Club International de Marina (SYCIM) se retira unilatéralement de l’AFU.

Tentative oligarchique[modifier | modifier le code]

Un groupuscule, habile à contrôler indirectement les Copropriétaires, prit le Ducal comme tête de pont. Il disposait d’une forte capacité de judiciarisation, très redoutable sur ce terrain marinien pavé de complexités et d’antinomies réglementaires ; il soutint des actions en justice même contre l’AFU. Mais les trois autres pyramides, averties, n’ont pu être conquises et cette tentative hégémonique avorta.

La démocratie décadente[modifier | modifier le code]

Selon le règlement de l’AFU, une décision ne peut être arrêtée qu’avec une majorité qualifiée, alourdie par une procédure de mandataires ad hoc heureusement non confidentielle. Cette majorité s’est révélée impossible à obtenir dès qu’il fallut se prononcer sur le caractère fonctionnel de la Croisette [1], son financement ou le devenir de sa végétalisation. Différents projets, élaborés pourtant dans la plus grande concertation, n’ont jamais pu être votés. Les minorités de blocage exprimaient plus des rivalités catégorielles ou personnelles que des réels conflits d’intérêt.

En automne 2010 naquit un espoir de rassemblement des opinions autour de propositions constructives formulées par le Maire de Villeneuve Loubet et assorties d’une promesse de participation financière considérable. C’était l’aubaine pour les mariniens. Néanmoins des oppositions ressurgirent, laissant augurer d’un nouvel échec aux votes de 2011.

Exaspérés, quatre Copropriétaires expérimentés, chacun issu d’une pyramide différente, conclurent à la nécessité de créer une autorité morale de régulation indépendante. Ils imaginèrent une monarchie virtuelle sous le concept de Principauté de Pyramidangélie. Leurs recherches s’arrêtèrent sur une jeune Copropriétaire en SCI, résidente discontinue sur le site mais diplômée IEP, IRIS et professionnellement spécialiste en coordination de travaux d’infrastructure (Dégrad des Cannes, Ile longue). Cette personnalité charismatique, pourtant très éloignée d’un esprit sécessionniste vis à vis de la France qu’elle sert par ailleurs, accepta leur challenge souverainiste.

La cryptarchie[modifier | modifier le code]

Le 01/01 /2011 à 11 heures à huit clos au local technique dominant l’une des pyramides, les quatre Sages ont intronisé Gumène Ière, Princesse de l’État virtuel de Pyramidangélie dont elle est le premier serviteur. Gumène Ière fit jurer aux quatre Sages de garder, comme elle-même, l’anonymat le plus strict. Mettant fin d’emblée au caractère utopique d’un éventuel système monarchique, elle énonça trois postulats :

  • Tout le pouvoir décisionnel est détenu de façon imprescriptible par les Copropriétaires, seuls décideurs par leurs votes en Assemblées Générales et, malheureusement, seuls participants directs au budget, tout comme la Princesse elle-même.

Les exploitants des commerces, fondamentaux pour la survie réelle et surtout symbolique de la cité portuaire, ne possèdent statutairement aucune représentativité ; ils seront donc protégés de façon vigilante contre des abus de droit potentiels, en échange de leur respect de l’environnement visuel et acoustique.

  • Une convention de Paréage avec le maire de la commune limitrophe doit être admise en axiome. Cet élu est, ex officio, porteur du titre de Coprince de Pyramidangélie et garant de l’application de la loi française. Malgré cet honneur, l’anonymat des cinq cryptarques s’impose aussi à lui.
  • Un dialogue permanent est nécessaire sous la forme de la Conférence Principautaire dont Gumène Ière fixa la composition réunissant :
  1. Les intervenants terriens : Présidents des Conseils Syndicaux principaux mais aussi secondaires souvent très importants comme le B de l’Amiral, le B du Ducal ou le C du Commodore pour les commerces, ou le D du Ducal d’un intérêt majeur pour l’avenir du stationnement et de la bretelle d’accès de la Cité.
  2. Les intervenants maritimes : Amodiataires SYCIM, sous amodiataires SA PPMBA, président du Conseil Portuaire, représentant du SHOM.

Les quatre sages comprirent que Gumène Ière allait conduire avec passion un nouvel essor de la Cité Pyramidangélique tout en dissimulant son rôle de ruses délicates. Point de Cour ni de Lois, Décrets ou Arrêtés, la Princesse édicte de simples Recommandations[2] frappées au sceau du bon sens et de la solidarité quand surgissent cacophonie et désinformation.


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Son Altesse Sérénissime la Princesse Gumène Ière (*) se félicite de voir Nice-Matin souligner la redynamisation de la " Croisette " de la Principauté de Pyramidangélie."Nice-Matin", le 14 juillet 2013
  2. Au 14 Juillet marinien, Son Altesse Sérénissime Gumène Ière est exaucée : le partenariat qu'elle recommandait depuis le 24/04/2011(*) entre l'AFU et la Mairie de Villeneuve Loubet s'est enfin matérialisé! Site de l'association Marina Unit