Utilisateur:Gouvernathor/Mégenrage

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Cette page a pour vocation d'être un essai concernant ce qui concerne le mégenrage en tant que règle de savoir-vivre, au sein des discussions sur Wikipédia comme ailleurs.

Événement versus acte[modifier | modifier le code]

Il y a deux conceptions intuitives du mégenrage : en tant qu'événement (matériel et objectif), ou en tant qu'acte (de la part d'un individu jouissant d'une forme de libre-arbitre ou en tout cas de volonté). Par exemple, le meurtre est un acte, alors que la mort est un événement.

Prenons un exemple inspiré des Shakespearian Monkeys. Imaginons qu'un sac de pièces de Scrabble est posé devant une fenêtre. Le vent souffle, la fenêtre s'ouvre, pousse le sac, les pièces s'éparpillent par terre. Au milieu, au hasard de la chute des pièces, sont alignées les lettres NICOLAS SARKOZY EST BELLE.

Est-ce que c'est un mégenrage ? Si on considère le mégenrage comme un événement, oui, puisque Nicolas Sarkozy a été désigné (ici par texte) au féminin alors que le genre grammatical qui lui est normalement associé est masculin. Mais si on considère le mégenrage comme un acte, alors non, puisque personne n'a conscientisé et mis volontairement en œuvre cette désignation au féminin, et que la génération de ce texte n'est que l'objet pur du hasard.

Responsabilité[modifier | modifier le code]

Quelques points juridiques sur lesquels on reviendra (peut-être ?) dans la suite.

"Nul n'est responsable [...] que de son propre fait." C'est l'article 121-1 du code pénal français[1], énonçant un principe fondamental qui, même si l'article en question ne s'applique évidemment pas aux règles disciplinaires d'un site internet, fait partie de tout corpus moral ou disciplinaire qui se respecte. Il en résulte qu'on ne peut pas être puni pour n'importe quel événement : il faut que ce soit un acte, et qu'on en soit responsable, et dans ce cas on sera sujet à une sanction dans les limites prévues par les règles.

D'autre part, un autre principe commun et fondamental est celui de l'égalité. Les droits sont les mêmes pour tous, puisque pour reprendre les termes de la déclaration des droits de l'homme, "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits."[2]. Ils ne s'appliqueront pas de la même manière à chacun. Par exemple, le droit à l'aide juridictionnelle est un droit à être aidé financièrement dans ses démarches juridiques quand on est (en gros) pauvre. Quelqu'un qui est riche et qui le reste toute sa vie, ou quelqu'un qui ne mettra jamais les pieds dans un tribunal de sa vie, ont ce droit, même si ils n'en ont jamais fait usage. De la même manière, deux électeurs habitant en france mais dans différentes régions voteront pour des panels de candidats différents au cours des élections législatives, régionales, départementales et municipales ; pour autant, leur droit de voter est le même (en vertu de l'article 3 §4 de la constitution de 1958).

Écriture inclusive[modifier | modifier le code]

De nombreuses personnes, depuis quelques années, se mettent à utiliser de nouvelles formes grammaticales considérées comme plus neutres en rapport avec le genre grammatical. Elles se répartissent en gros dans trois contextes :

  1. pour désigner des individus désirant être désignés sous un genre neutre à titre individuel,
  2. pour désigner un pluriel d'individus (généralement seulement pour les groupes mixtes), et
  3. pour désigner un individu au genre grammatical inconnu, ou un pluriel contenant un tel individu.

(Il y a d'autres élément qu'on inclut parfois dans l'écriture inclusive, comme la féminisation de certains noms notamment de métiers, mais ce n'est pas le sujet ici.)

Retenez ces trois points et la manière dont je les numérote, j'y ferai référence plus loin.

On peut déjà noter que le cas de désigner des concepts, objets ou entités non-humaines (ou non-animales, si on préfère attribuer des identités de genre aux animaux) manque, et que les utilisateurs et partisans de l'écriture inclusive, à ma connaissance tout du moins, continuent d'appliquer le genre masculin ou féminin aux concepts et aux objets, au singulier comme au pluriel. Mais bon, passons...

Genre ou pronoms ? Décalage culturel de part et d'autre de l'atlantique et naissance du français inclusif[modifier | modifier le code]

Le mégenrage concerne le premier des points listés : le fait pour un individu d'être désigné ou non sous le genre qu'il désire. Et on dit bien (enfin ici je dis bien, mais il me semble que c'est en général comme ça que c'est présenté) le genre, et non pas les pronoms, qu'il désire. D'où le terme "mégenrage", et pas "mépronommage".

La nuance entre les deux est spécifique à la langue française : en effet, c'est aux États-Unis que sont nés ces mouvements pour la création d'un nouveau genre plus neutre en addition des deux genres grammaticaux originaux. Je préfère préciser que ça ne me pose en soi aucun problème : je considère que toute idée est bonne à prendre, peu importe son origine géographique, culturelle ou identitaire. Bref, toujours est-il que cette nouvelle idée s'est initialement développée au sein, donc, de la langue anglaise. Or, justement, la langue anglaise ignore le genre grammatical, à l'exception des pronoms personnels (et d'une poignée de mots pris d'autres langues comme fiancé/fiancée, mais toujours est-il que dans la grammaire l'accord en genre n'existe pas). Il est donc normal et prévisible que la solution Étasunienne se base sur la simple utilisation de they, ou sur la création de nouveaux pronoms personnels personnalisés - après tout, créer un nouveau genre en anglais n'est pas vraiment plus difficile que ça[3]. Mais il est tout aussi normal et prévisible que cette solution ne fonctionne pas, ou en tout cas pas telle quelle, dans le cas de la langue française.

En effet, en français on accorde les mots (les articles, certains noms comme frère et sœur, les participes passés, et les adjectifs) en genre, ce qui implique que la création d'un nouveau genre nécessite de décider, en plus de nouveaux pronoms personnels, de nouveaux articles et noms (comme adelphe tiré du vieux français, ou l'anglicisme sibling, synonymes de frère ou sœur) et de nouvelles terminaisons pour accorder les adjectifs.

Demander à quelqu'un d'utiliser le nouveau genre, en entier, qu'on s'est créé ou choisi, nécessite donc non pas de simplement apprendre deux nouveaux pronoms (un sujet et un objet, comme he/him ou they/them en anglais et il/lui ou elle/elle en français), mais aussi tout un corpus de nouveaux articles, et de nouvelles terminaisons pour chaque adjectif qui n'est pas invariable. C'est une différence conséquente.

C'est pourquoi aucune réelle tentative de créer un tel corpus en entier n'a été entreprise, en tout cas à ma connaissance. Les tenants de l'écriture inclusive ont hérité de ce concept de genre neutre anglais et l'ont adapté comme ils le pouvaient au français, en inventant un nouveau pronom, iel, parfois des articles comme lea, se voulant alternative de le et la, et plusieurs manières de réunir les deux accords des adjectifs comme de les accoler en les séparant par un tiret. À noter que différentes versions existent : ael ou al en alternative de iel, des points, parenthèses ou points médians à la place du tiret... La liste est longue, mais précisons qu'il ne faut pas les fustiger pour ça : c'est un work in progress[4], et ce n'est pas parce que leur multiplicité pose problème que chacune des versions est mauvaise pour autant[5].

État des lieux en français : la nature du genre "masculin"[modifier | modifier le code]

En français, chaque nom commun a un genre grammatical[6] masculin ou féminin, donc y accorder des adjectifs ne pose pas de cas neutre. Cependant, il existe des cas où le groupe nominal (dont dépend le genre de ce qui s'accorde) est un pronom neutre. Par exemple, "il fait beau", "il faut que", "c'était bon" ou encore "ça fait plaisir". Ça et c' sont des pronoms (non personnels), et il aussi dans ce contexte, qui ne font référence à aucun nom commun identifié, et qui pourtant s'accordent au genre dit "masculin". Cette règle n'est à ma connaissance jamais contredite par la pratique de l'écriture inclusive. Idem pour la règle dite du "masculin qui l'emporte" - mal nommée à mon avis - selon laquelle les groupes dont les éléments ont des genres grammaticaux mixtes ou inconnus sont genrés au masculin, et idem pour les énumérations mixtes. Là encore, l'écriture inclusive reprend cette règle telle quelle dès lors que ce ne sont pas des groupes de personnes. Ces deux règles constituent l'utilisation en français, de fait, du genre dit "masculin" comme un neutre.

Beaucoup de sources refusent, à des degrés divers, de reconnaître ce rôle fondamentalement neutre du genre dit "masculin" dans la langue française. C'est le cas d'une grande partie des mouvements féministes francophones et internationaux, c'est aussi le cas des (partisans de l'écriture) inclusive (je vais abréger par la suite en "inclusifs"), qui ont besoin de justifier rétrospectivement la création du nouveau genre et jeu de pronoms qu'ils proposent (bien qu'en réalité ce soit simplement calqué sur la version anglophone), et c'est aussi le cas de l'Académie française, qui considère des rôles ponctuels et additionnels au genre dit "masculin", mais qui se refuse à parler de "genre neutre", de "genre masculin neutre", ou même de "rôle neutre du genre masculin".

Nombre de ces argumentaires dénonçant ou niant ce rôle de neutre s'appuient sur un élément, qui revient très souvent : celui de l'accord de proximité. C'est une règle alternative à celle du "masculin qui l'emporte" qui traitait les éléments masculins et féminins d'une énumération à égalité, et qui existait par le passé avant d'être remplacé. Ces argumentaires l'utilisent comme exemple de comment l'usage du masculin comme neutre ne serait pas si établi que ça... Sauf que se contenter de ça comme tour d'horizon est particulièrement limité, et à la frontière du cherrypicking. L'histoire et l'étymologie du genre grammatical français ne se résume pas à ça, loin de là.

Le français vient du latin, une langue qui avait trois genres : le masculin, le féminin et le neutre. On pourrait s'attendre, rétrospectivement, à ce que le neutre latin ait simplement disparu, mais la réalité est bien plus étonnante que ça. Il y a eu des échanges un peu dans tous les sens (ce qui explique notamment que certains noms aient des genres opposés entre l'italien et le français), mais globalement, le masculin latin a disparu, et c'est le neutre latin qui a bouché les trous laissés par cette disparition, en devenant le "masculin" français. Ainsi, contrairement à ce que certains affirment à demi-mots et que l'Académie française refuse de réfuter, le genre français dit "masculin" est une forme fondamentalement neutre à laquelle on a attaché un rôle masculin, et non pas l'inverse. C'est la raison pour laquelle nombre de formes neutres peuvent sembler vaguement masculines : des noms de métier, ou cette sorte de noms communs désignant des catégories d'êtres humains - noms qu'on s'empresse d'ailleurs de féminiser à tour de bras - mais qui en réalité sonnent neutre, et pas masculin. Idem pour la ressemblance entre beaucoup de noms anglais invariables et leur équivalent masculin en français : creator qui ressemble plus à créateur qu'à créatrice et les autre mots français en -eur/-rice par exemple, ou encore beautiful qui ressemble à beau mais pas à belle. Ce n'est pas le neutre invariable anglais qui ressemble au masculin, c'est le "masculin" français qui ressemble au neutre.

(ellipse ?)

Établir une règle viable[modifier | modifier le code]

Inviabilité de la règle stricte[modifier | modifier le code]

Il y a une contradiction au sein des versions les plus restrictives du principe de "mégenrage" :

Parmi les trois points que j'avais listé plus tôt, le choix de la forme utilisée pour le deuxième ou le troisième points serait un choix libre de celui qui s'exprime (ils ou plutôt iels pour un groupe de genres grammaticaux mixtes ou pour un individu de genre inconnu), c'est-à-dire que dans ces situations, seul serait contraint le fait de s'exprimer "au neutre", en laissant toute liberté au locuteur de choisir quelle forme de neutre utiliser. Y compris des formes de féminin neutre, qui n'ont jamais été sérieusement mises en application mais sont parfois utilisées comme outil militant pour remettre en question le "masculin qui l'emporte". L'usage de ces formes n'a jamais été considéré comme un mégenrage.

Par contre, dans le premier cas, ce serait le choix de l'individu dont on parle qui fixerait la forme de l'accord en genre (ou en tout cas du pronom) par lequel on le désigne : par exemple, quelqu'un qui utiliserait iel(s) pour des groupes mixtes ou des individus de genre inconnu, serait quand même obligé d'utiliser al pour désigner quelqu'un qui en ferait le choix.

Pourquoi cette différence ? Si on était face à un groupe d'individus dont tous se genrent de la manière qu'ils considèrent comme neutre, mais où certains considèrent que le neutre c'est iels et d'autres que c'est aels, il faut bien trancher, et il fait sens que ce soit le locuteur qui choisisse. Pour autant, comment est-ce qu'un groupe constitué d'individus choisissant tous aels devrait être genré : avec le neutre choisi par le locuteur, ou avec cet aels ? Et dans le cas d'un groupe où certains choisissent aels et où on ne connait pas le choix des autres, est-ce que c'est le locuteur qui choisit ?

Toutes ces questions compliquées sont selon moi un argument en soi contre le modèle des néopronoms, mais au-delà de ça, c'est un énorme problème si on cherche à extraire une règle, qui doit pouvoir être appliquée, respectée, et à partir de laquelle des sanctions peuvent être émises. Il devient extrêmement compliqué, d'une part pour un citoyen (un péon) voulant simplement respecter la règle, de savoir quel pronom utiliser au pluriel, et d'autre part pour un juge (un sysop), de déterminer si la règle a été enfreinte ou non. C'est la notion de "sécurité juridique".

Attention, nouvelle règle[modifier | modifier le code]

La manière que je propose donc pour rationaliser la règle de bonne conduite concernant le mégenrage, et arriver à une version plus libertaire sans pour autant être anarchique[7], c'est d'étendre la règle associée généralement aux points 2 et 3, c'est à dire les groupes mixtes et les individus inconnus, règle selon laquelle l'usage du genre masculin, féminin ou neutre, est imposé par les circonstances, mais où sa forme est décidée librement par le locuteur. Dans le cas individuel (le point 1), ça donne le fait que que tous les individus choisissant le même genre grammatical (masculin, féminin ou neutre) doivent être désignés de la même manière, ceci imposant donc (entre autres et par exemple) que les femmes trans et les femmes cis doivent être traités, genrés, de la même manière. Par contre, la forme du masculin, la forme du féminin et la forme du neutre sont laissés au choix libre du locuteur.

De toute façon, même en choisissant la version de la règle du mégenrage qui soit la plus contraignante vis-à-vis de celui qui s'exprime, il y aura toujours un aspect où le locuteur devra choisir une forme qui symbolisera selon lui le neutre : pour parler d'un individu inconnu ou dont le genre est inconnu. La frontière est toujours arbitraire entre les fois où c'est le locuteur qui choisit la forme et les fois où c'est celui dont on parle qui choisit ; puisqu'il est impossible de toujours laisser le choix à ceux dont on parle, la seule manière de lever cette frontière, c'est de toujours laisser ce choix (de la forme, pas du genre, on rappelle) au locuteur.

Comme pour des langues étrangères[modifier | modifier le code]

Cette nouvelle règle reprend ce qui arrive naturellement quand on confronte d'une part la doctrine stricte du mégenrage et d'autre part les langues étrangères. Prenons par exemple un individu A, trans femme, très attaché au fait d'être genré au féminin (donc ni au neutre ni au masculin). Mettons A face à un autre individu B qui ne parlerait que finnois, qui est une langue qui ne connaît pas de genre grammatical : c'est une langue épicène, en l'occurrence on accorde en fonction du nombre, en fonction de la nature (soit humaine soit non-humaine), mais pas en fonction du genre. Est-ce que A va obliger B à adapter sa langue, à inventer un nouveau pronom et un nouveau genre grammatical pour accommoder A ? Non, ça n'aurait pas de sens. A se contentera d'être désigné comme un humain au singulier, en se déférant à la langue que parle B. A reconnaîtra d'une part le droit de B de parler sa langue, et d'autre part sa liberté de modifier lui-même, sans que ce soit à A de lui imposer, les règles de sa langue (parce que la langue est issue de la pratique publique et non d'une autorité singulière, que cette autorité soit A ou l'académie française).

Équivalence et validité comme lutte contre l'assignation au sexe de naissance[modifier | modifier le code]

L'origine de l'interdiction du mégenrage est une défense du droit pour chacun de vivre - et notamment d'être désigné - sous la catégorie de genre de son choix[8].

D'un côté, parmi tous les éléments et marqueurs genrés de nos société il est parfaitement concevable de faire un mélange entre les deux genres (par exemple aimer porter la barbe et des robes à la fois), puisque chacun de ces marqueurs est une entité ayant son existence et utilité propre indépendamment du genre auquel on peut le rattacher (les robes sont faites pour être des habits, et pour être belles et/ou confortables par exemple, avant d'être des objets genrés) et on peut donc être attiré par un élément en ignorant son rôle genré.

D'un autre côté, dans la perspective du langage, le mélange et la personnalisation du genre ont beaucoup moins de sens. En effet, un mot - et a fortiori un mot d'une classe fermée comme les pronoms, qui n'ont pas le bagage étymologique ou le contexte de création que les noms, verbes ou adjectifs peuvent avoir - n'a pour signification et pour caractéristiques que le sens qu'il est là pour représenter. Deux mots n'ayant pas de sens communément compris par les locuteurs d'une langue, ou ayant le même sens, n'ont aucune raison d'être préférés l'un à l'autre. C'est la raison pour laquelle, à moins d'inventer une nouvelle "classe" de genre (à ajouter à masculin, féminin et neutre), un pronom en tant que tel n'a pas à être défendu comme manière de représenter l'identité de quelqu'un ; c'est le genre grammatical que ce pronom représente qui l'est, c'est ce genre (binaire ou ternaire) qui doit être préservé et mérite d'être respecté.

De ce point de vue, la version que je propose de la règle de mégenrage est toute aussi valable et efficace pour imposer et valoriser le droit de chacun à vivre et à être désigné sous le genre de son choix : ceux qui se plient à la règle - de gré ou de force, c'est une autre considération - sont obligés de traiter de la même manière (1) tous ceux ce réclamant du genre grammatical masculin, (2) tous ceux se réclamant du genre grammatical féminin, et (3) tous ceux se réclamant du genre grammatical neutre. Adresser quelqu'un de la manière dont il a été assigné à la naissance est simplement impossible, incompatible avec cette règle tout autant qu'avec l'originale.

  1. « Article 121-1 du Code Pénal sur Légifrance »
  2. « Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, sur Légifrance »
  3. la seule difficulté supplémentaire est de savoir si le genre se conjugue au singulier (comme he et she) ou au pluriel (comme they)
  4. je ne résiste pas au calembour prévisible de "woke in progress", voilà il est fait, on peut continuer
  5. Je veux dire, elle l'est bien, mais pour une autre raison (:
  6. il y a des cas particuliers, comme "amour" qui est masculin au singulier et féminin au pluriel, ou "réglisse" qui peut être employé au masculin ou au féminin indifféremment, mais ces cas sont très peu nombreux
  7. ou plutôt anomique
  8. Certains défendront que l'identité de genre n'est pas quelque chose qu'on choisit mais quelque chose qu'on constate en soi. Peu importe, dans ce contexte, puisque la liberté d'annoncer son genre (y compris en changeant de version au cours du temps) sans contradiction possible, et en étant la première et dernière autorité capable de juger cette information, est exactement équivalente en termes de règles sociales avec la liberté de le choisir.