Utilisateur:Gervais-Moreau-LEGTALaval/Brouillon
La chasse au corbeau[modifier | modifier le code]
Nécessité de réguler la population de corbeau[modifier | modifier le code]
Réguler les populations de corvidés sur un territoire, lorsqu’ils y sont présents en grand nombre, est indispensable pour plusieurs raisons :
Pour l'agriculture[modifier | modifier le code]
Les dégâts sur le maïs sont considérables chaque année. La régulation est un moyen efficace de protéger les cultures car les dégâts occasionnés peuvent parfois atteindre plusieurs milliers d'euros. Dans le Cantal, les agneaux sont une proie facile pour les corbeaux.
Pour le petit gibier[modifier | modifier le code]
Le corbeau mange beaucoup d’œufs. Une étude réalisée au Canada durant les années 1940 a dévoilé qu’un corbeau présent sur une zone de reproduction de canards pouvait ingurgiter jusqu’à 120 œufs de canards par saison. En France, ce sont surtout les petits gibiers qui sont chassés, perdrix, jeune levraut ou faisan. « Tuez un corbeau, sauvez une perdrix » est un slogan à la mode depuis quelques années concernant la chasse des corvidés. Les populations de corvidés affichent une croissance continue depuis près d’une décennie. Les corbeaux colonisent de plus en plus d'espace, on peut même en retrouver dans les centres-villes. Certains virus ont également été découverts chez les corvidés, virus pouvant être transmis à l’homme.[1]
Pour éviter les maladies transmissibles[modifier | modifier le code]
Le corbeau est porteur de 9 agents pathogènes entériques susceptibles de provoquer des maladies diarrhéiques chez l’homme.[2]
Le matériel de chasse aux corvidés[modifier | modifier le code]
Les appeaux à corbeaux[modifier | modifier le code]
Il s'agit d'un sifflet qui imite le cri du corbeau.
L'affût[modifier | modifier le code]
Il s'agit du camouflage, il doit se fondre au mieux dans l'environnement pour ne pas se faire repérer par les corvidés.[3]
Statut juridique et loi sur la chasse au corbeau[modifier | modifier le code]
Décret n°88-940 du 30 septembre 1988 - art. 1 JORF 2 octobre 1988 "Après avoir pris l'avis du conseil général, le préfet d'un département où des ravages seraient occasionnés aux récoltes par des corbeaux ou des pies, aura le droit d'ordonner la destruction des nids de ces oiseaux nuisibles."
Décret n°88-940 du 30 septembre 1988 - art. 1 JORF 2 octobre 1988 "Cette destruction sera faite par tout propriétaire, fermier, locataire, métayer, usufruitier ou usager des terrains où sont les arbres portant les nids et suivant les conditions imposées par la loi du 24 décembre 1888 concernant la destruction des insectes, des cryptogames et autres végétaux nuisibles à l'agriculture."[4]
Décret n°88-940 du 30 septembre 1988 - art. 1 JORF 2 octobre 1988 "Dans chaque département, la destruction au fusil des pies et des corbeaux sera réglementée par le préfet, dans son arrêté sur la police de la chasse, après avis du conseil général."[5]
- « Toutpourlahutte.com - Boutique des chasseurs de gibier d'eau - Toutpourlahutte.com », sur toutpourlahutte.fr (consulté le )
- « Société d'Etudes Ornithologiques de la Réunion | Accueil », sur www.seor.fr (consulté le )
- « Homepage [fr-FR] », Solognac, (lire en ligne, consulté le )
- « La chasse dans tous ses états avec le Chasseur Du Dimanche », sur www.chasseurdudimanche.com (consulté le )
- Legifrance, « Accueil | Légifrance, le service public de l'accès au droit », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )