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Sao Maï : Le Lotus et l'Olivier.[modifier | modifier le code]

Livre de l'auteur Jean-Paul Baricault, paru le 1er octobre 2018 aux éditionx Atramenta.

Fiche et Récit historique relatant la période de la Guerre d'Indochine ( 1946-1952 ) en exploitant l'histoire de Sao Maï, mère de l'auteur et héroïne du roman.

Dés sa parution l'auteur a reçu des avis très positifs sur son ouvrage. Il sera invité par le maire de sa ville à des séances de dédicaces, sera complimenté auprès des réseaux et recevra des avis encourageants de certains chroniqueurs. La suite de son oeuvre se déroulera en Algérie soulevée par le mouvement de décolonisation. Sortie prévue en septembre 2019.

Consacrant la majeur partie de son temps à l'écriture, l'auteur à voulu s'inspiré des premiers mois de sa vie afin de faire découvrir l'existence d'une jeune femme devenu mère pendant l'une des grandes périodes sombres de notre histoire.

Notre héroïne va donc traverser bien des périples afin de fuir son pays pour offrir à son enfant un monde meilleur. Histoire d'amour, de courage et de ruse, ce livre se destine à toutes les personnes curieuse de son passé et friand de rebondissements.[modifier | modifier le code]

  1. Extrait La vie ne tisse plus de liens qu'elle n'en brise ( Marcel Proust )
  2. Résumé de son oeuvre
  3. Analyse

Extraits[modifier | modifier le code]

'' Ce matin d’avril 1952 Sao Maï marchait d’un pas alerte sur la digue Yen Phu qui longe le Fleuve Rouge. Cette construction colossale protégeait la ville d’Hanoï des inondations que pourrait provoquer le fleuve dont le cours se trouvait parfois à plusieurs mètres au-dessus du niveau de la cité. C’était un grand jour pour elle, celui de son seizième anniversaire. Et puis aujourd’hui, elle commençait son travail « Chez Tû », un bar appartenant à un couple de Vietnamiens âgés qui avait besoin d’aide, et qui faisait surtout affaire avec les soldats du corps expéditionnaire stationné à Hanoï. Les piastres des militaires et des colons coulaient à flots dans la ville et de nombreuses familles autochtones vivaient de cette manne. Hanoï pullulait de tous les commerces qui pouvaient prospérer sur le dos de la guerre. Les besoins d’une armée en campagne foisonnaient : tabac, alcool, nourriture, opium, cinéma, sexe, créant autant de possibilités d’activités très lucratives à ceux qui avaient du flair, et qui étaient dépourvus de scrupules......'' ( extrait du chapitre deux page 11 )

'' Tarik ne venait pas manger une soupe ou boire du thé, il siégeait là pour cueillir les rimes que les arabesques du corps de Sao Maï dessinaient sur un tableau noir où les mots étaient interdits. Pour lui, ces quelques instants de magie purifiaient son psychisme de toutes les horreurs qu’il avait vécu au cours de ces trois premiers mois d’engagement et de combat. Il rentrait d’une mission particulièrement meurtrière dans la jungle et était stationné à Hanoï pour quelques semaines avant de repartir au front. Dès l’instant où il la vit, il se jura de vivre chacune de leur rencontre comme une éternité de poésie " ( Extrait chapitre 2 page 17 ).

'' Ils trouvèrent normal de se retrouver seuls à l’heure de la fermeture ; elle lui demanda : — Tu as le temps de rester un moment ? — Oui bien sûr, si cela ne te dérange pas, répondit-il aussitôt ? Elle dut produire un effort colossal pour ne pas hurler de joie et pour verrouiller la porte tant ses mains tremblaient. Elle revint s’asseoir en face de lui et ils gardèrent le silence craignant que la magie de ce premier tête-à-tête se brisât s’ils proféraient une parole. Ils apparaissaient calmes et sereins comme s’ils se connaissaient de toute éternité. Sao Maï se décida...'' ( extrait chapitre 2 pages 19) [1]

Résumé[modifier | modifier le code]

La fin de la guerre d’Indochine est proche et bientôt viendra le moment des règlements de compte. Sao Maï, une jeune fille indochinoise de 16 ans porte en elle l’enfant de son premier amour, un soldat tunisien qui va disparaître au cours d’une embuscade. Ce récit est celui du combat qu’elle va devoir mener pour échapper au châtiment promis aux « Congaïs » et à leurs enfants.

Avec, en arrière-plan historique, la guerre d’Indochine qui s’achève, le parcours de Sao Maï vous entraînera dans une intrigue où vont se croiser des protagonistes attachants et torturés dont les destinées vont être bouleversées par la grande Histoire. Cette narration est totalement inspirée par les premiers mois de l’existence de l’Auteur et tous les faits relatés ne doivent rien à la fiction. Seule la façon dont les personnages vont les vivre transforme ce récit un roman.

Tout d'abord nous découvrons Sao Maï à l'âge de 16 ans, jeune fille innocente qui travaille dure pour subvenir aux besoins de sa famille.

Torturée entre ses envies et ses devoirs, elle est malmenés par Yen, première concubine de son père après que sa mère soit répudiée.

Son père mourra quand Sao aura 7 ans, la laissant grandir auprès d'une femme autoritaire et ambitieuse., tout en chouchoutant ses filles, Lam et Lê Thu.

Véritable contes à la Cendrillon, il n'en deviendra pas moins tragique quand Sao Maï devra se plier en quatre pour répondre aux vœux de Yen et aux mariages de ses sœurs.

Par la suite, elle rencontrera Tarik; un soldat turque venu porter le drapeau français en Indochine.

De là naîtra une belle complicité, un grand amour, de nombreuses périphéries, de drames et de découverte, et surtout, Sinh, leur fils.

La fin se termine par un long voyage en Algérie, et d'un mystérieux inconnu à la recherche de Sao Maï qui, blottit entre les bras de son mari et de son fils, goûtée déjà aux délices de sa nouvelle vie.

ANALYSE[modifier | modifier le code]

L'auteur parle de l'histoire de sa mère, de la rencontre avec son père jusqu'à sa naissance, décrivant ainsi les quelques mois d'existence qu'il à vécu auprès d'elle en Indochine ravagé par la Guerre.

L'incipit débute par l'accouchement de Sao Maï, ombragé de douleurs, de doutes, et de décision importante.

Plongé d'emblée dans l'action,

l'aventure et les péripéties de notre héroïne est déjà engagée, conduisant définitivement le lecteur dans une position d'impatience face aux actions futur.

Ce qui est drôle, c'est que l'auteur m'a fais pensée à Flaubert dans son ouvrage Mme . Bovary.

En écrivant d'un point de vue externe et Malgré la complexité de son personnage féminin, Baricault s'est mit à réfléchir, pensée et réagir comme son héroïne.

Je pense, que ce récit emprunt de passion amoureuse, racontant le combat et la nostalgie d'une mère va en émouvoir plus d'une.

Il plonge le lecteur dans un état quasi schizophrénique passant par des sentiments de joie à celui de tristesse, de sentiment d'amour à celui de l'indifférence, d'un sentiment de dépendance à celui de la liberté.

Ce qui est de plus fascinant, c'est également les manigances et les débauches de la guerre que l'auteur retranscrit à merveilles dans son oeuvres.

Des pensées les plus futiles aux plus horribles, du moral et de l'opinion public tant du côté viet' que français et des tristes réalité paru sous l'Indochine qui ont était bien trop peu parlé.

  1. « Extrait du livre "Sao Maï" - Atramenta », sur Atramenta (consulté le )