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Utilisateur:GERMAIN Marcel/Comte John-Peter Von Wildenradt

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Le comte John-Peter Von Wildenradt, dont le père est gouverneur des arsenaux et forteresses(1) du Danemarck, est né à Helsingör (Elsener-Danemark) le 27 juin 1861.

Peintre paysagiste, un des premiers prix(2) de l’école des Beaux-arts de Copenhague, est qualifié de Corot Danois par les critiques de Copenhague.

Dans la "Revue d’art" de Paris, 1896, on écrit de lui qu’il nous entraîne sous bois. La fraîcheur des clairières, les ondes cristallines où se mirent les branches, où les grands arbres viennent baigner en une retombée flèmeuse leurs rameaux feuillus, lutte d’attirance, grâce à son talent, avec les beautés de la plaine …

Margrethe Krabbe, épouse du peintre

Windenradt vit avec Margrete Krabbe et en 1877, le couple est locataire(3) à Aix-en-Provence, du château du Tholonet où la revue "La vedette" vient les rencontrer. Seules quelques rares chambres y sont habitables, le reste de la maison, en loque laissant s’engouffrer le vent. La salle de spectacle où se donnait Émilie de Marignane est en ruine et la chapelle moins atteinte laisse passer l’eau par la toiture. Les armes des Gallifet, amants d’Émilie, demeurent au dessus de la porte du salon. Le salon servait à la fois d’atelier de peintre et de salle d’études littéraires. Plus que d’une habitation il s’agissait aux dires du journaliste de la Vedette, d’un vrai campement. Plutôt bohèmes, les Wildenradt embauchaient "au hasard de la fourchette"(4) leurs valets de chambres ou cochers ce qui leurs valu d’être par deux fois en trois mois, victimes de vols avec effraction se leurs domestiques.

Atelier du peintre, rue de la goule - Marignane

Le 3 octobre 1886 Margrete et Johan Peter se marient à Dollerup.

Vers 1888, les Wildenradt s’installent à Marignane. C’est dans cette maison, rue de la goule, qu’ils se posent et que le peintre plante son chevalet au premier étage, créant son atelier en ouvrant une vaste ouverture pour recevoir la lumière nécessaire à son travail. L’endroit était idéal pour cela, tourné vers le nord qui donne de la stabilité à l’intensité lumineuse.

En 1889, Windenradt expose deux œuvres au salon de Marseille(5). La même année, les Wildenradt, John-Peter, vingt huit ans et Margete, son épouse, vingt quatre ans, ont un garçon, Johan Peter Ulfstand, qui voit le jour le 19 juillet, chez ses parents à Marignane. Pierre Alexandre Agobal, le bienfaiteur du cercle de l’Harmonie en sera le parain(6) . Toujours la même année, le 29 septembre 1889, de deux heures à cinq heures de l’après midi, le peintre organisera une exposition gratuite de plusieurs de ses tableaux dans la salle de musique en lien avec Agobal, aujourd’hui le salon rouge du château(7).

« LE PETIT MARSEILLAIS,

Samedi 28 septembre 1889

On annonce pour dimanche prochain à Marignane, ce pays si visité par nos peintres provençaux, une exposition artistique qui ne saurait manquer de produire son effet. Cette exposition, organisée par M. Wildenradt dans la salle de la musique, se composera de plusieurs tableaux du maître. Elle sera visible, gratuitement, de 2 à 5 heures de l’après-midi. »

 1. Stéphen d’Arve, Chronique aixoise, nos chateaux, le Tholonet, La Vedette, Marseille avril 1877
 2. Nos vitrines, La Vedette, N° 664, Marseille janvier 1880
 3. Stéphen d’Arve, Chronique aixoise, nos chateaux, le Tholonet, La Vedette, Marseille septembre 1877
 4. Stéphen d’Arve, Chronique aixoise, nos chateaux, le Tholonet, La Vedette, Marseille septembre 1877
 5. V. de Scheelle, Le salon marseillais, La Vedette, Marseille 1879
 6. Archives de Marignane, état civil naissance du 19 juillet 1889
 7. Le Petit Marseillais, 22e année, n° 7803, samedi 28 septembre 1889