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Utilisateur:Frims31/Brouillon

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Les conséquences physiques de l'avortement chez l'humain

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Il existe deux principales sortes d’avortement chez l’être humain, soit l’avortement chirurgical et l’avortement par médicaments. L’avortement chirurgical est effectué généralement sous anesthésie locale ou générale et consiste à une dilatation du col de l’utérus afin d’évacuer la cavité utérine par curetage ou par aspiration. L’avortement par médicaments consiste à interrompre la grossesse par la prise de médicaments tels que le Misoprostol, aussi connu sous le nom de Cytotec ou la Mifépristone.[1] Lors d’un avortement volontaire, aussi appelé interruption volontaire de grossesse, il est possible que la femme doive rencontrer un médecin et obtenir son appui afin qu’elle puisse avorter.[2]


Il peut avoir beaucoup de conséquences et de complications à la suite d’un avortement non sécurisé, c’est-à-dire fait de façon clandestine.[1] Par exemple, les problèmes qu’on voit le plus souvent sont les avortements incomplets, les hémorragies, les infections, les chocs septiques, ainsi que des perforations de l’utérus et des intestins.[1] De plus, les avortements effectués à répétitions peuvent aussi entraîner des conséquences à plus long terme sur la santé. On y retrouve la stérilité, l’anémie, des faiblesses ou douleurs, de l’inflammation pelvienne ou de l’appareil reproductif.[1]


Lors d’un avortement fait sous supervision médicale soit médicamenté ou chirurgical, il y a des effets secondaires associés. Un effet secondaire commun est d’avoir des saignements.[3] Il peut y en avoir davantage lors d’un avortement médicamenté que lors d’un avortement chirurgical.[3]

Aux saignements s’ajoutent des douleurs et des crampes.[3] Lors d’un avortement chirurgical les crampes peuvent ressembler à des crampes menstruelles, puis, l’intensité peut augmenter de 3 à 5 jours après la procédure.[3] Lors d’un avortement par médicaments, il est aussi possible d’avoir des crampes modérées à sévères.[3] Parfois, les douleurs provoquées par la prise de  médicaments utilisée pour avorter, peuvent nécessiter la prise d’analgésiques par la femme.[4] D’autres effets secondaires que peuvent expérimenter les femmes qui interrompent leur grossesse, sont des douleurs à la poitrine ou aux seins, des pertes vaginales, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, des frissons et de la fatigue. Ces symptômes sont semblables aux avortements spontanés.[4]


Il est rare d’avoir des complications lors d’un avortement, mais c’est possible. Les symptômes sont des saignements abondants prolongés, de gros caillots de sang, des crampes ou douleurs sévères qui augmentent avec le temps, de sévères crampes abdominales, de la fièvre de plus de 38 °C et des pertes vaginales odorantes.[3]


De façon générale, la méthode d’avortement par médicaments ne requiert pas d’hospitalisation.[5] Les femmes sont retournées chez elles et revues après quelques jours pour un suivi échographique, ainsi qu’une prise de sang de contrôle.[4] La méthode par intervention chirurgicale, telle que la dilatation-curetage nécessite que les femmes soient hospitalisées en chirurgie pour une journée. Il est aussi possible qu’elles doivent rester à l’hôpital pour la nuit, car des complications sont possibles dues à l’intervention ou à l’anesthésie.[4]


  1. a b c et d Agnès Guillaume, « L’avortement dans le monde. État des lieux des législations, mesures, tendances et conséquences », revue,‎ , p. 225-322 (lire en ligne)
  2. Marie-Ève Quirion, « Les Québécoises ont-elles accès à l’avortement ? » [PDF], sur Institut de recherche et d’informations socio-économiques,
  3. a b c d e et f (en) « After Abortion: Care, Recovery, Side Effects, and More », sur Healthline, (consulté le )
  4. a b c et d Joanie Belleau, « L’expérience des femmes consultant pour un avortement spontané sans prise en charge chirurgicale au CHU Sainte-Justine », thèse,‎ (., https://depot-e.uqtr.ca/id/eprint/7821/1/031262818.pdf [PDF])
  5. Marie Mathieu, « Derrière l’avortement, les cadres sociaux de l’autonomie des femmes. Refus de maternité, sexualités et vies des femmes sous contrôle. Une comparaison France-Québec », thèse,‎ , p. 364 (lire en ligne [PDF])