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Utilisateur:Framboise3/Brouillon

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Effet du modèle patriarcale dans les communautés[modifier | modifier le code]

À la suite de la colonisation des communautés autochtones, certaines d’entre elles ont adopté le modèle patriarcale de la culture colonisatrice. Ceci à eu plusieurs conséquences sur la participation politique des femmes et sur leur droit de vote.[1] Plusieurs autres effets peuvent être reconnue comme des transformations sociales et culturelles sur la structure des genres dans les communautés. Les relations sociales entre les genres font face à de nouvelles dynamiques qui se transmettent de génération en génération.[2] Le patriarcat adopté par certaines communautés à des conséquences concrètes imposées aux femmes autochtones sur les expériences de violences. Elles sont victimes de sexualisation, et se font représenter comme violable au sein des communautés.[3] Les femmes autochtones sont victimes d’une double discrimination dans les communautés actuellement. D’une part, elles sont des autochtones dans un système qui veut l’assimilation de ces peuple. D’autre part, puisqu’elles sont des femmes dans une communauté qui est devenue ou qui a toujours été patriarcale.[4] Les discriminations raciales et de genres, auxquelles les femmes font face, peuvent être complètement indépendantes l’une de l’autre, elles ne se produisent pas nécessairement en même temps. Toutefois, elles peuvent s’aggraver lorsqu’exercer ensemble.[5] Plusieurs mesures sexistes ont été mis en place par des politiques et des outils juridique afin de d’assurer la domination des colonisateurs sur les communautés autochtones. La plus flagrante est certes celle de la Loi sur les Indiens[6]. Instaurée pour la première fois en 1876, celle-ci a pour but premier de faire perdre le titre d’autochtone à un grand nombre de femmes. Les femmes autochtones qui marient un homme n’ayant pas le statut d’autochtone, se voyaient perdre leur propre statut. De cette façon, la Loi sur les Indiens à de nombreuses répercutions sur la place des femmes dans la politique des communautés autochtones, puisqu’en perdant leur statut elles n’ont plus aucun pouvoirs décisionnels concernant les communautés autochtones.[7]


[1] CHUNG, Ryoa. « Les défis du féminisme autochtone. Entretien avec Widia Larivière », dans Nouveaux Cahiers du socialisme, numéro 19, hiver 2018, p.200-202, https://www.erudit.org/fr/revues/ncs/2018-n19-ncs03441/87758ac/ , page consulté le 22 mars 2023.

[2] PERREAULT, Julie. « Féminisme du care et féminisme autochtone : une approche phénoménologique de la violence en Occident », Université d’Ottawa, 2013, 228 pages, https://ruor.uottawa.ca/handle/10393/26305 , consulté le 30 mars.

[3] Native Women’s Association of Canada, « La traite des femmes et des filles autochtones au Canada», Comité permanent de la justice et des droits de la personne, 2018, 11 pages, https://www.noscommunes.ca/Content/Committee/421/JUST/Brief/BR10002955/br-external/NativeWomensAssociationOfCanada-9857838-f.pdf , page consulté le 25 avril 2023.

[4] ARNAUD, Aurélie. « Féminisme autochtone militant : Quel féminisme pour quelle militance ? », dans Nouvelles pratiques sociales, volume 27, numéro 1, automne 2014, p.211-222, https://www.erudit.org/fr/revues/nps/2014-v27-n1-nps02130/1033627ar/, page consulté le 22 mars 2023.

[5] Le Réseau continental des femmes autochtones, la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQÀM et Droits et Démocratie, « Femmes autochtones des Amériques : une double discrimination », Montréal : Droits et démocratie, 2006, https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2160191 , page consulté le 10 avril 2023.

[6] Ajouter le lien vers la page de la Loi sur les Indiens

[7] PERREAULT, Julie. « Féminisme du care et féminisme autochtone : une approche phénoménologique de la violence en Occident », Université d’Ottawa, 2013, 228 pages, https://ruor.uottawa.ca/handle/10393/26305, consulté le 30 mars.