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Utilisateur:Fourlan

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Âgé de 88 ans, je suis né dans le Nord, à Caudry en Cambrésis en 1926 dans une famille qui a compté 11 enfants[modifier | modifier le code]

En 1940, la famille prend la route de la zone non-occupée où elle va rester 4 ans. Mon père a laissé sa brasserie et ses stocks de vins. Nous sommes ruinés.

De 1945 à 1951, je fais des études de médecine à l’École du Service de Santé militaire de Lyon

Première affectation, le 7° Bataillon de Chasseurs Alpins, à Saint Johann, au Tyrol autrichien. Malheureusement, cela ne sera que pour 6 mois.

École d'Application au Val de Grâce puis départ pour la guerre en Indochine. Je rejoins,en janvier 53, au camp retranché de Na San, le 3° Bataillon du 3° Régiment Étranger d'Infanterie. avec lequel j'aurai droit aussi au deuxième camp retranché, celui de la Plaine des Jarres au Laos. En octobre 53, bien que toujours médecin Lieutenant, on me donne le poste de Médecin-Chef du Groupe Mobile n°4. Celui-ci comprend, outre mon ancien bataillon de Légion Étrangère, le Bataillon de Marche Indochinois, le 2° Bataillon du 6° Régiment de Tirailleurs Marocains, une Compagnie de Commandement et un groupe d'artillerie (2/41° RAC) soit plus de 2 000 combattants. Lourdes responsabilités au cours de toute une série d'engagements.Deux raisons d’être heureux :le fait d'être médecin, d'avoir le sentiment d'être utile en tentant de sauver des vies dans cette entreprise de massacres d'abord. En second lieu, cette nouvelle affectation m'évite d'être envoyé à Dien Bien Phu comme ce fut le cas pour mes anciens frères d'armes du 3/3 qui subirent la bataille et une atroce captivité. Pendant Dien Bien Phu (45 jours) et jusqu'au cessez-le-feu ensuite (65 jours), les troupes du delta du Tonkin durent faire face à de très rudes assauts qui, très malheureusement, n'eurent pas droit d'être reconnus par les médias. J'ai tenté de me faire l'avocat des combattants méconnus de cette époque comme en connaît toute guerre (Algérie, Afghanistan, OPEP---)

Après deux ans de campagne double dont vingt mois en opération, rapatriement et congé de fin de campagne.

La rébellion en Algérie a commencé dans les Aurès Nementcha. Je suis envoyé à Oran en décembre 54 comme médecin du 28° Escadron du Train et du Petit Dépôt de la Légion Étrangère

Dix-huit mois plus tard, je suis reçu au concours de l'Assistanat des Hôpitaux Militaires que j'ai pu préparer en allant à l'hôpital Baudens quand je pouvais me dégager un moment. J'aurais souhaité m'orienter vers la cardiologie mais, reçu à mon premier concours, je suis 9° sur 10 et je n'ai plus que le choix entre neuropsychiatrie et pneumo-phtisiologie. Je choisis la première. On vient de découvrir la streptomycine qui vide les sanas et on ne connaît pas encore l'essor des allergies respiratoires. J'ai fait quelques stages de neurologie mais aucun en psychiatrie ni en médecine légale qui est, elle aussi dans la spécialité. Un monde à découvrir, qui va se révéler passionnant. Après l'assistanat, je suis affecté à Bordeaux (Hôpital Robert Picqué) en janvier 1960. Nous avons à régler en particulier les problèmes d'aptitude et d'adaptation au milieu militaire ainsi que les troubles psychiques provoqués par les guerres d'Indochine et d'Algérie.

Je quitte l'Armée en janvier 1972 et j'ouvre un cabinet civil à Talence, dans la banlieue de Bordeaux. J'y fais, pendant vingt ans, essentiellement des psychothérapies, un peu de neurologie et d'électroencéphalographie.

Quelques années plus tard, ma femme trouve un poste de directrice dans un Institut de Formation d'ambulanciers de l'Ordre de Malte à Toulon. Nous allons y passer huit ans. Retraité, je peux faire des promenades dans cette très belle région. Elle prend sa retraite en 2008 et nous nous installons dans les Landes, près d'un beau-frère dont la femme est landaise.

PUBLICATIONS

La première fut ma thèse sur "la néphrectomie dans les atrophies rénales", sujet qui me fut donné par un chef de clinique ami.

J'en ai rédigé 75, sur des thèmes assez divers, aussi divers que les circonstances rencontrées. Certains publient et republient sur un thème dont on ne peut parler sans faire appel à eux. Ce n'est pas ce qui m'a intéressé. D'année en année, c'est ainsi que j'en ai présenté certaines au Congrès de Neurologie et de Psychiatrie de Langue Française et une dans un Congrès mondial. Ce n'est pas celle dont je suis le plus fier. Celle-là, parue dans La Presse Médicale, portait sur la découverte d'une fracture de la charnière cranio- cervicale méconnue pendant 18 ans où s'était développée une quadriplégie. Le sujet risquait, à chaque instant, un "coup du lapin" mortel. Opéré et greffé, il récupéra en partie

LIVRE : " BAROUD D'HONNEUR ?" ( voici la 4° de couverture )

Ce livre a deux facettes

Au départ, celle du témoignage d'un ancien combattant des guerres d'Indochine et d'Algérie quant à des batailles et à des combattants dont les souffrances et les sacrifices ont été et sont maintenant méconnues.

Il raconte le bouleversement qui marque sa vie depuis deux ans, le réveil de sa blessure psychique de guerre et l'aggravation qui en résultedu fait que cetémoignagese heurtait à un mur de silence et de mépris. De quoi avoir la parole qui se bloque au point de ne plus avoir le plaisir de chanter et de devenir un "INDIGNé"

(il parle aussides conditions de vie sos l'occupation allemende confrontées avec la crise économique actuelle ainsi que de sa pratique comme neuropsychiatre et comme médecin légiste dans l'armée puis dans le civil (20 ans)

Ce livre a ²été réalisé par l'imprimerie Cauquil à Bordeaux

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