Utilisateur:Flyingsquirrel/brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Théorème de Zeckendorf[modifier | modifier le code]

En mathématiques, le théorème de Zeckendorf est un résultat sur la décomposition des entiers naturels en une somme de nombres de Fibonacci. (Édouard Zeckendorf en 1972 et C. G. Lekkerkerker vingt ans plus tôt)[réf. nécessaire]

Choisissons un entier, 43 par exemple, et essayons de l'écrire comme une somme de nombres de Fibonacci, chaque nombre pouvant être utilisé au plus une fois. Dans cette décomposition ne peuvent bien sûr figurer que les nombres de Fibonacci inférieurs à 43 c'est-à-dire 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21 et 34. On trouve quatre manières différentes d'écrire 43 :

  • 43 = 34 + 8 + 1
  • 43 = 34 + 5 + 3 + 1
  • 43 = 21 + 13 + 8 + 1
  • 43 = 21 + 13 + 5 + 3 + 1

Dans cet exemple, on constate qu'il est non seulement possible d'écrire 43 comme une somme de nombres de Fibonacci deux à deux distincts mais qu'en plus il existe plusieurs façons de le faire. Le théorème de Zeckendorf affirme deux choses. D'une part qu'une telle décomposition existe pour n'importe quel entier positif, d'autre part qu'elle est unique si l'on y interdit la présence de nombres de Fibonacci consécutifs.

Énoncé[modifier | modifier le code]

On défini la suite des nombres de Fibonacci par et pour .

Théorème — Soit un entier naturel non nul. Il existe un unique -uplet d'entiers tel que , les vérifiant et pour .

La décomposition est appelée représentation de Zeckendorf de l'entier .

Code de Fibonacci[modifier | modifier le code]

La représentation de Zeckendorf est utilisée en théorie des codes sous le nom de code de Fibonacci : on associe à l'entier dont la représentation de Zeckendorf est un mot de bits valant tous 0 sauf ceux aux positions et pour auxquels on donne la valeur 1 (on compte les bits de la gauche vers la droite). Ainsi dans le code de Fibonacci

s'écrit 100010011. D'après le théorème de Zeckendorf, la séquence « 11 » ne peut pas apparaître dans les premiers bits, on peut par conséquent s'en servir pour marquer la fin du mot. C'est le rôle du 1 ajouté en position qui, associé au 1 en position donne la séquence « 11 ». Cette technique permet d'encoder des entiers de longueur arbitraire.

Références[modifier | modifier le code]

Pages à relier à celle-ci[modifier | modifier le code]