Aller au contenu

Utilisateur:Flandy46/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


Visite de l'église de Saint-Aubin


L'église dans laquelle vous vous trouvez a près de 900 ans.

Sa construction a commencé au 12e siècle, au temps d'Aliénor d'Aquitaine, par le chœur selon la coutume de l'époque afin de pouvoir célébrer le plus rapidement possible les offices religieux.

Le chœur est ensuite prolongé par la nef principale et flanqué d’un petit oratoire au nord-est.

Au 14e siècle, on édifie le clocher.

C’est au 15e siècle qu’on agrandit l’église en ouvrant le mur nord par des arcades et en construisant la nef de la Vierge.

Puis au 17e et au 18e siècle, on ouvre le mur sud par des arcades pour construire la nef Saint Jean Baptiste.

Enfin, au 19e siècle, on réalise la sacristie, les porches (principal et latéral) et on pose la croix du fronton, doublement sculptée : vers l'ouest, on voit le Christ cloué  sur la croix et vers l'est, la Vierge présentant son fils au monde.

Façade sud de l'église
Façade sud de l'église

l’intérieur de l’église,[modifier | modifier le code]

sur votre gauche, vous remarquerez une petite statue de la Vierge retrouvée en 1970 lors de travaux dans le mur du clocher. Les têtes manquaient ; un artiste local les reconstitua.

Marie  offre le sein à l'enfant Jésus, tandis qu'il protège une colombe, signe de paix, et malicieux, joue avec son pied.

La voute du petit oratoire originel est recouverte d'une fresque datant du 14e siècle, composée de 4 panneaux dont un seul est déchiffrable. Peinte en rouge, ocre jaune, brun, terre de Sienne, elle représente une scène de l'Annonciation.

Le remarquable retable construit au début du 18e siècle, occupe le fond de l'abside. Rénové en 2013, il présente en son centre, Saint Aubin élevé vers le ciel.

Dominant le tableau, la mitre dorée rappelle que Saint Aubin était évêque. Elle est soutenue par la coquille Saint Jacques du pèlerin et par un écu de lettres entrelacées où certains croient voir le S et le A de Saint Aubin.


Les statues de Saint Pierre et Saint Paul, taillées dans un tronc d'ormeau, encadrent le tableau.

La partie supérieure d'une sculpture puissante et majestueuse, représente Dieu le Père, entouré d'angelots.

A droite et à gauche s’ouvrent deux portes. L’une est décorée du  monogramme de Marie et l’autre de celui du Christ. Elles permettent l’accès au sarcophage situé derrière le retable.


Ce sarcophage en pierre, du début du Moyen-Âge supporté par 2 colonnes, est encastré dans le mur. Il a été réemployé ici vraisemblablement au 15e siècle. On ne sait pas ce qu'il contient et il garde tout son mystère.

Pour le 1er mars, jour de la Saint Aubin, une procession était organisée pour se mettre sous la protection du saint en passant plusieurs fois sous le sarcophage. Cette coutume fut arrêtée par le prêtre de l’époque (19e) qui démontra que le sarcophage ne contenait pas les reliques du saint.


Quatre chapiteaux seulement sont sculptés de part et d'autre du chœur. Trois chapiteaux représentent une crosse et une mitre d'évêque. Certains y voient un style néo-corinthien. Le quatrième chapiteau reste une énigme.

Une pierre tumulaire sur le mur nord du chœur indique : " Ci-gît Lancelot de Ferron, écuyer, seigneur des maisons nobles de Ferron, de Saint-Aubin, de Caupian, de Bricaille et autres lieux et maisons nobles. Du 14 août 1583".

Dans le chœur, une porte du 15e siècle, finement ciselée, ferme l’ancienne réserve d’eau bénite appelée piscine.

Notes et références[modifier | modifier le code]