Utilisateur:Fargeix alain

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M. Philippe Roger nait le 30 juillet 1931 à Soissons. Il grandit entre l’épicerie de Maman et l’atelier de Papa, maçon. Roger veut devenir maçon comme son père. Il commence à peindre, se fait ses jouets en bois. Sa grand-mère lui apprend le dessin. L’école n’est pas pour lui. Mais une institutrice décèle en lui des talents d’artiste et incite ses parents à l’inscrire aux beaux-arts à Paris. Malheureusement, l’époque n’est pas aux études, c’est la guerre et la famille a peu de moyens. Comme apprenti, il touche à tout ébénisterie, marqueterie, un peu de mécanique, ferronnerie, maçonnerie. Mais, pas d’études artistiques. Qu’importe, ses lectures, ses voyages, son imagination pallieront à ce manque. A 17 ans en 1948, il fait une première maquette du Château de Coucy. Puis il s’installe à son compte à Soissons en 1952 en tant qu’artisan ébéniste. En 1954, il achète une maison à Soissons, rue du Château d’Albâtre. Il la restaure pendant 15 ans et en fait une demeure du XI e – XII e siècle. Il y reconstitue 2 pièces romanes et même une crypte gallo-romaine. Par la suite, il reconstruira et décorera de manière aussi étonnante ses 3 autres maisons, à Crémieu, à Bourgouin-Jallieu et à Soissons, rue Debordeau. En septembre 1963 il se marie et un fils nait en 1965 (Bruno). Le couple se séparera en 1978. M. Philippe vit actuellement à Soissons, après avoir passé 10 ans dans le Dauphiné. Parallellement, M. Philippe, continue ses maquettes, peint, sculpte, restaure et crée des meubles. Ses thèmes, ses techniques, ses couleurs, ses compositions sont particulièrement variées. Il fera des maquettes en bois du Mont Saint Michel, de l’Abbaye de Saint Jean des Vignes, de la cathédrale de Soissons, de la Sainte Chapelle de Paris, (ces 2 dernières étant offertes au président de la République en 2009). Il fera également une maquette de la caravelle le Chébec en 1952. Ses sculptures sont toutes aussi variées et modernes. Il copie, il crée des personnages religieux vierges, anges, christ. Il s’inspire des arts primitifs comme pour son hibou et son ibis mélanésien. M. Philippe invente, décore, restaure des meubles. Il peint aussi beaucoup depuis qu’un voisin et ancien client de l’épicerie familiale l’a éveillé à l’art pictural. Il utilise différents supports depuis que la guerre l’a habitué à prendre ce qu’il trouve, des toiles de matelas, des cartons, du polisthyrène, du bois. Les thèmes et les techniques sont ici aussi très variées, paysages, monuments divers, actualités. Même le tour de France cycliste l’a inspiré en 1997, ou un fait divers relatant la prise au piège de spéléologues dans une grotte des Pyrénées où il n’a jamais mis les pieds… Certaines de ces peintures font penser, soit par leur technique, leur composition ou leurs couleurs à Hopper, Seurat, Soutine ou Munch…. Au grand étonnement de M. Philippe. Etonnant personnage, architecte, peintre, sculpteur, très créatif, spontané, boulimique de travail, très inspiré par tout ce qu’il voit et qui continue de travailler à presque 80 ans…

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