Utilisateur:Docteur snake/brouillon

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L' artillerie fut l'une des armes principales pendant la Première Guerre mondiale car la majorité des pertes humaines furent causées par des canons. L'artillerie au début de la guerre était essentiellement constituée de canons de campagne à tir rapide, c'est-à-dire que l'on pouvait enchainer les tirs sans avoir à chaque fois à remettre le canon en place.

Le bombardement est la chose la plus horrible quand on est dans les tranchées car on ne sait pas d'où ça vient, ou ça va et on se demande si on est en train de passer les dernières secondes de sa vie.

On différencie 3 types de pièces :

  • Les mortiers qui permettent d'avoir un tir "courbe"
  • Les obus qui ont également un tir "courbe". Les soldats s'en servaient pour atteindre des objectifs qui étaient hors de portée. Le tir forme une courbe d'où le nom "tir courbe".
  • Les canons qui eux ont un tir "tendu" étaient utilisés pour une trajectoire dont on voyait l'objectif. Ce tir avait la spécificité d'être à l'horizontale.

Durant cette guerre, l'artillerie n'a fait qu'évoluer au fil des années et des besoins. En fonction de la nation, les progrès technologiques étaient plus ou moins avancés.

Le meilleur canon de cette guerre était léger, mobile, pouvait intervenir dans le soutien immédiat de l'infanterie et tirer à la cadence de huit coups par minute et atteindre des cibles allant jusqu'à 1800 m. C'est le canon de 75 mm français. Les Allemands et leurs alliés le craignaient beaucoup car on trouvait ce canon sur tout les points de conflit. Cependant les grands favoris de cette guerre, furent les Allemands avec une technologie de pointe.

Le matériel disponible pendant le conflit[modifier | modifier le code]

Les différents types de matériel[modifier | modifier le code]

L'artillerie a différentes fonctions, auxquelles est associé un type de matériel spécifique :

  • L'artillerie de campagne ou artillerie légère était principalement utilisée à l'appui des forces d'infanterie de campagne. Cette artillerie était très appréciée des soldats car elle était polyvalente. On pouvait l'utiliser aussi bien pour l'offensive car c'était une arme très mobile, ou bien pour la défensive car elle possédait une grande puissance de feu. Pour cela les nations pouvaient avoir des canons allant de 76.2mm à 122mm.
  • L'artillerie lourde permettait de pouvoir atteindre des objectifs qui demandaient de la précision (abris profonds, casemates...) tout en restant à la même position. On l'a retrouvé également beaucoup sur les champs de bataille pour sa polyvalence sur d'autres formes de tirs : tirs de représailles, tirs de démonstration, tirs de destruction ou d'anéantissement, tirs de réglage, tirs de barrage ou de concentration qui servaient à interdire aux ennemis l'accès d'une position, ou pour faciliter la progression des troupes qui attaquent.
  • L'artillerie super-lourde et de longue portée était utilisée pour atteindre des cibles très lointaines sans être au front et risquer d'être repéré. Ils tiraient des obus plus importants pour des objectifs plus difficile à détruire.
  • L'artillerie de tranchée :

Le matériel des différents belligérants[modifier | modifier le code]

La France[modifier | modifier le code]

  • -L'artillerie de campagne : Les Français commencèrent la guerre avec près de 5000 canons, basé essentiellement sur le 75. Ils utilisèrent également des canons improvisés de calibre plus important pour faire face à la puissance Allemande.
  • -L'artillerie lourde : Les Français ne disposèrent que de quelques canons de 155 mm qui ont été modifiés en prenant pour base des anciens canons. Par la suite, ils développèrent des armes modernes et efficaces.
  • -L'artillerie super-lourde et de longue portée : Après plusieurs années de conflit, la France a réussi à se doter de très bons canons (155, 194, 220, 240,270, 280, 293, 370 mm. Ils eurent également l'idée de monter ces canons super lourds, sur des chemins de faire pour accroître la mobilité (160, 190, 194, 200, 240, 270, 274, 293, 305, 320, 340 et 400 mm).
  • -L'artillerie de tranchée : Au début, avec cette artillerie, la France ne rivalisait pas face aux Allemands. Ils possédèrent des canons datant de Napoléon III avec des boulets en fonte. Ensuite, vers 1915, ils développèrent un canon de 58mm puis par la suite de plus en plus moderne.

L' Allemagne[modifier | modifier le code]

canon allemand de 77mm
  • -L'artillerie de campagne : Les Allemands avaient une artillerie beaucoup plus développée que leurs ennemis durant toute cette guerre. Pour atteindre ce palmarès, ils utilisèrent tout d'abord leur canon de campagne de 77mm, modifié avec un tube allongé pour accroitre la portée. Néanmoins, les Allemands possédèrent aussi des canons tout aussi performants comme le 100 et 105mm.
  • -L'artillerie lourde : Dès le début de cette guerre, les Allemands possédèrent un grand nombre de canons lourds. Cette artillerie fut très mobile, ainsi que robuste grâce aux performances de l'entreprise autrichienne Skoda, allié proche de l' Allemagne. Cette force de feu était aussi bien performante pour la guerre de mouvement que celle de position. Les obus pouvaient aller de 130 à 210mm.
  • -L'artillerie super-lourde et de longue portée : Cette artillerie fut apportée par les Allemands et les Autrichiens dès le début du conflit. D'une part, cette force était destinée à détruire des fortifications importantes par des obus de 305 et 420mm. D'autre part, des canons améliorés de 150, 170, 280, ou encore 390mm, permettaient d'atteindre des cible à plusieurs dizaines de kilomètres.
  • -L'artillerie de tranchée : Dans ce domaine, les Allemands étaient également les plus forts. Le principe était de pilonner des positions ennemis à courte distance en utilisant des obus très lourds. Ils utilisèrent également des lance-bombes et des mortiers lance-mines très mobiles.

L' Angleterre[modifier | modifier le code]

  • -L'artillerie de campagne : Les Anglais eurent au début du mal à s'intégrer à cette guerre et n'envoyèrent donc que très peu de matériel qui était en plus médiocre. Par la suite, ils développèrent une artillerie puissante.
  • -L'artillerie lourde : Comme précédemment, l'Angleterre disposait que de quelques canons avec une faible portée d'action. Au fur et à mesure de ce conflit, leur artillerie devenait de plus en plus efficace avec des 6, 8 ou encore 9,2in.
  • -L'artillerie super-lourde et de longue portée : Dans ce domaine, les Anglais furent plus brillants grâce à leur expérience des canons de marine. Ils n'eurent besoin que de quelques transformations pour en faire de véritables machines à tuer.
  • -L'artillerie de tranchée : Les Anglais possédèrent également des canons de tranchée comme le fameux "Stokes"

Importance de l'artillerie dans la guerre[modifier | modifier le code]

Conséquences de l'emploi massif de l'artillerie[modifier | modifier le code]

La bataille de Champagne et de l'Artois en septembre 1915 consomma en deux mois près de 8 millions d'obus de 75, 155 et 220 mm sur un front qui s'étendit sur 50 km. Pendant l'offensive du Chemin des Dames en 1917, les Français tirèrent en deux mois près de 19 millions d'obus, sur un front de moins de 40 km. Tout ce pilonnage intensif provoqua de graves blessures aux soldats (corps désintégrés, hommes coupés en deux, membres arrachés, faces défigurées...)

Après la guerre, un ancien champ de bataille issu de bombardement d'artillerie était un terrain retourné, avec des trous d'obus jointifs et superposés de plusieurs mètres de diamètre et de profondeur, la destruction des positions organisées des troupes était souvent totale, à tel point que les soldats finirent par utiliser les cratères pour se protéger contre les tirs ennemis et placer leurs mitrailleuses. La puissance de feu était de telle qu'après plusieurs jours de pilonnage intensif, les champs de batailles n'étaient plus les mêmes.

Une tactique de combat[modifier | modifier le code]

Durant la Première Guerre mondiale, les tactiques utilisant l'artillerie étaient très précises. Utilisée dans toutes les batailles, elle devait préparer l'action des fantassins. Le rôle de l'artillerie étaient de détruire les défenses ennemies, d'obliger les défenseurs à se mettre à l'abri. Cette phase était appelée "préparation d'artillerie". Elle pouvait durer plusieurs jours. Le deuxième rôle était d'interdire l'arrivée de renforts ennemis, en "encageant" la zone attaquée, c'est à dire en bombardant l'arrière de cette zone et ses côtés. Cette phase comportait des barrages d'artillerie. Le troisième rôle était celui d'accompagner les fantassins qui partaient à l'assaut. L'artillerie faisait aussi un "barrage roulant" devant eux. Ce barrage était mobile et devait avancer à une vitesse donnée, c'est à dire toutes les 15 minutes (par exemple), les canons allongeaient leur tir de 300 mètres (par exemple, toujours).

Le quatrième rôle attribué à l'artillerie était de faire taire les canons ennemis, par des tirs de contre-batterie. Utilisant les renseignements obtenus sur la positions des batteries d'artillerie ennemies, par exemple grace aux ballons d'observation, la zone repérée était soumise à bombardement, fréquemment avec des obus à gaz.

L'utilisation de l'artillerie et de la mise au point de la tactique pour le combat dépendaient en réalité de la personne qui dirigeait cette opération. Par exemple, des fusées étaient utilisées par les fantassins pour donner des signaux à l'artillerie. Fusées rouges pour demander un tir de barrage immédiat devant les lignes, fusées blanches pour demander aux artilleurs d'allonger leur tir, tout un code était établi avant le déclenchement du combat.


En effet, durant le combat les officiers ne communiquaient pas avec le général qui souvent était en charge de la mission, mais plutôt avec un supérieur intermédiaire qui n'était pas au front et donc ne pouvait pas voir l'avancement du combat. C'est pourquoi, les officiers devaient faire avec leurs instincts de soldat pour essayer d'atteindre la victoire. Ce n'est qu'à la Seconde Guerre mondiale que les tactiques sont réellement présentes.

Bilan de l'artillerie[modifier | modifier le code]

L'artillerie était la principale cause de mortalité et de blessures. Plus de 80% de blessés pendant cette guerre fut provoquer par l'artillerie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • www.passioncompassion1418.com

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilles AUBAGNAC a écrit Artillerie, extrait de Inventaire de la Grande Guerre sous la direction de François LAGRANGE.