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Utilisateur:Coco1422/Brouillon

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Les effets psychologiques[modifier | modifier le code]

Les causes générales de l’acné excoriée sont encore inconnues à ce jour, cependant les psychologistes ont plusieurs hypothèses notamment en ce qui a trait aux déclencheurs psychologiques.[1]Les comportements de triturage de peau seraient auto-apaisant, car de nombreux sujets entrent dans un état de semi-conscience ou dans un état dit « hypnotique ». Le dermatillomane reste devant le miroir ou se gratte simplement la peau pendant plusieurs minutes à la recherche d’imperfections tout en sachant que cela est mauvais pour lui. Toutefois, il est soumis au caractère impulsif du trouble, il n’a pas réellement conscience de ses émotions. [2]

Avant la crise, le sujet ressent une tension psychique croissante qui provient généralement d’un malaise affectif et d’estime de soi qui peut être accentué par l’anxiété, la solitude, la déprime ou l’ennuie.[1] Selon la psychologue Alexandra Rivière-Lecart, cette manie permet de soulager la tension éprouvée par l’individu et de mettre son corps dans un état « endormi » afin de gérer les sentiments qui lui semblent insurmontables. Au moment de l’impulsion, les sujets sont accompagnés d’un sentiment de plaisir et de soulagement. Les comportements de l’acné excoriée sont majoritairement exercés en soirée, afin d’évacuer les tensions internes accumulées durant la journée.

Après la crise, l’individu entre dans un état de culpabilité et de honte qui peut devenir nuisible dans sa vie personnelle et professionnelle. Les personnes affectées d’une acné excoriée sévère peuvent rencontrer une difficulté à poursuivre leurs activités sociales en raison de la honte éprouvée par l’état de leur peau.[2]

Les facteurs aggravants de ce trouble anxieux sont multiples : stress, anxiété, contrariété, émotions négatives, colère refoulée, ennui, culpabilité, honte de soi, sensation de vide, tabous, non-dits, déception de soi, manque d’affirmation.[2]


  1. a et b Alexandra Rivière-Lecart, « Dermatillomanie », brochure,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  2. a b et c « TOC de Dermatillomanie | Centre de Psychologie Intégrative » (consulté le )