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Utilisateur:Christophe de Cagny du val de la Haye

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Bonjour,

Me voici donc par devant vous sous mon vrai patronyme, celui porté par ma famille depuis les alentours de la première croisade, où l'on retrouve un de Cagny chevauchant aux côtés de Godefroy de Bouillon aux environs de 1096...

Jouxtant le Val de La Haye également calligraphié à cette époque Val de la Haie, la Maison du Temple de Sainte-Vaubourg, située au Val de La Haye, à deux lieues de Rouen, devait sa fondation à Henri II roi d'Angleterre, duc de Normandie et d'Aquitaine, comte d'Anjou. Ce souverain, par ses lettres qui paraissent avoir été rédigées vers l'année 1173, et dont il demeure une copie aux archives de la bibliothèque nationale, fait savoir à l'archevêque de Rouen, aux évêques, abbés, comtes, barons, vicomte et autres officiers, ainsi qu'à tous ses sujets de Normandie, qu'il à donné en pure aumône aux frères du Temple de Salomon la maison de Sainte-Vaubourg, « domum Sancte Vaburge », qui lui provenait du roi Henri, son aïeul, avec la terre et le bois en dépendant, et cela du consentement et avec l'approbation de l'abbé et des religieux du couvent du Bec.

Les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem possédaient, au commencement du XIIIe siècle, un domaine près de Sainte-Vaubourg et du Val de La Haye. Ce domaine leur provenait de nobles damoiselles Gillette et Marsillie de Godoceles qui, par leurs lettres du mois de septembre 1202, dont il nous reste un vidimus, avaient déclaré donner à la maison de l'Hôpital de Jérusalem leur ville de Godocèles, savoir: l'assise de la dite ville, « sessionem predicte ville », depuis le jardin de Thomas de Coupigny, jusqu'à la terre du Val de la Haye, « usque ad terram del Val de La Haye », et la moitié de la dîme de la même ville, pour laquelle Hugo de Cagny, dans le fief duquel elle se trouvait, avait reçu des Hospitaliers soixante sols, un cheval et deux vaches.

Cette donation comprenait en outre la terre nécessaire pour l'habitation de cinquante hôtes, à raison de huit journaux pour chacun d'eux, avec un jardin et le fonds de leur maison qui devait avoir 40 pieds de longueur sur autant de largeur; chaque maison devant être chargée d'une redevance de douze beauvoisis, de deux pains, de deux chapons, et de deux mines d'avoine à remettre a l'Hôpital chaque année aux termes de saint Remi et de la Noël. Les donatrices abandonnaient encore aux Hospitaliers deux bois qu'elles avaient: l'un appelé le bois du Fayel; et l'autre, le bois d'Hugo de Cagny, qui prit définitivement le nom de Val de la Haie puis, Val de la Haye.

En pratique, ma famille a porté ce titre jusqu'en 1789 où il fût jugé plus prudent par mon ailleul de réduire le nom à la terre de Cagny ( Calvados ) qui nous avait été donné après la seconde croisade en témoignage d'obscurs faits d'armes...

La famille s'est scindée en deux branches distinctes : l'une picarde, l'autre normande. Je suis pour ma part de la branche picarde, mais tous les de Cagny portant la particule sont normalement tous cousins.

Le dernier descendant à porter le titre du Val de la Haye fût un marquis...

Je fais rarement état des ces faits historiques et passés, mais ma page "Christophe de Cagny" a été bloquée sans réelle et valable raison, ce qui m'empêche pour le moment d'y écrire sous mon patronyme civil simplifié  :)

Modeste mais résolu contributeur à l'encyclopédie, je dois néanmoins admettre que mes contributions se font de plus en plus rares, car les procédures de modifications de textes font que j'aprécie peu de voir reverté des heures de travaux et recherches par des administreurs sans aucun doute de bonne foi, mais quelque peu ignorants du contenu des textes qu'ils sont censés "protéger"

Un petit lien pour me permettre plus ample connaissance: [1]