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Atelier d'histoire de la Longue-Pointe (AHLP). Depuis 2001. Organisme qui a comme mandat de retrouver, de diffuser et de protéger l'histoire et la mémoire collective du quartier Mercier dans l’est de Montréal.

L'Atelier d'histoire de la Longue-Pointe[modifier | modifier le code]

Incorporé en mai 2001, l’Atelier d’histoire de la Longue-Pointe (AHLP), une corporation à but non lucratif, a été mis sur pied par un groupe de bénévoles dans le sillage des fêtes du 275e anniversaire de la paroisse Saint-François d’Assise. Parmi ces gens se trouve des professionnels de l’histoire et de l’archivistique, de la muséologie et de la communication, mais surtout des bénévoles se donnant comme mandat de retrouver et de diffuser la mémoire collective du quartier Mercier dans l’est de Montréal.

Depuis 2001, plusieurs activités de diffusion ont permis de faire reconnaître l’organisme en tant qu’intervenant sérieux en matière de patrimoine dans le quartier Mercier. Avec le concours de plusieurs collaborateurs l’AHLP peut réaliser une programmation annuelle passionnante.

L’AHLP siège aussi sur des comités consultatifs municipaux reliés à la toponymie, par exemple.

Origine du toponyme Longue-Pointe[modifier | modifier le code]

La dénomination «Longue-Pointe» dans la raison sociale de notre organisme fait référence au territoire de l’ancienne paroisse Saint-François d’Assise de la Longue-Pointe (1724), une des rares paroisses érigées sur l’île de Montréal durant le Régime français. Cette paroisse couvrait une bonne partie de l’est de l’île de Montréal.


Cette expression désignait une longue pointe de terre qui s’avançait dans le fleuve Saint-Laurent en face des Îles de Boucherville.

Territoire de la Longue-Pointe[modifier | modifier le code]

Le territoire couvert par l’Atelier d’histoire de la Longue-Pointe représente globalement le quartier Mercier de l’arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve de la Ville de Montréal.

Limites du quartier Mercier[modifier | modifier le code]

Ce territoire est délimité par le fleuve Saint-Laurent au sud, la rue Sherbrooke au nord (près de la rue Jean-Talon et du boulevard Yves-Prévost, en certains endroits), la rue Viau à l’ouest et le territoire de Montréal-Est à l’est.

Mission de l'organisme[modifier | modifier le code]

L’Atelier d’histoire de la Longue-Pointe est un organisme voué à la diffusion, à la préservation et au développement de l’histoire et du patrimoine du quartier Mercier à Montréal.

La première vocation de l’Atelier d’histoire de la Longue-Pointe est de promouvoir auprès des résidents du quartier, des Montréalais et même d’avantage, l’histoire et le patrimoine de cette portion de l’île de Montréal. Afin de rendre accessible cet héritage à ses publics, l’AHLP expose, interprète et met en valeur ses recherches et ses collections via des expositions, des publications et des activités éducatives et culturelles. En outre, il s’engage à transmettre les connaissances nécessaires à cette appréciation du public par la recherche.

Afin de répondre à sa mission de préservation de l’histoire et du patrimoine du quartier Mercier à Montréal, l’AHLP s’engage à acquérir et préserver des documents et objets qui témoignent de l’histoire de ce quartier et ce de la présence européenne à nos jours. De plus, l’AHLP agit en tant que groupe de pression auprès des différents paliers de gouvernement, pour tout ce qui touche les questions patrimoniales ou historiques du quartier.

L’AHLP encourage fortement la recherche effectuée sur l’histoire et le patrimoine du quartier Mercier, en rendant accessibles ses collections et par l’établissement d’un centre de documentation.

Origine et développement du territoire[modifier | modifier le code]

Les origines d’un territoire

L’histoire du territoire de la Longue-Pointe, aujourd’hui le quartier Mercier, a débuté vers les années 1665. Les Sulpiciens, seigneurs de l’Ile de Montréal, concédaient des terres aux colons venus s’y établir. Vers 1720, une chapelle était construite sur la longue pointe qui s’avance dans le fleuve, face aux Iles de Boucherville.

La formation du village de la Longue-Pointe

C’est en 1724 que la paroisse Saint-François d’Assise de la Longue-Pointe est fondée. L’église en pierre, face au fleuve, accueille dès lors la population locale ainsi qu’une partie de celle de la côte Saint-Léonard, dépourvue de lieu de culte à cette période.

C’est surtout au cours du 19e siècle que le territoire se développe. Le recensement de 1825 révèle que quelques artisans et commerçants sont présents sur le territoire. Ces derniers sont sans doute établis près de l’église paroissiale. Il est cependant difficile de dater avec exactitude la période où s’est constitué véritablement le village de la Longue-Pointe. Dans les années 1870, quelques rues voisinent l’église au sud et au nord du chemin public (la rue Notre-Dame actuelle).

De grandes institutions religieuses s’établissent à la Longue-Pointe. Déjà présentes sur le territoire depuis 1846, les Sœurs de la Providence fondent Saint-Jean-de-Dieu en 1873. Les Frères de la charité se consacrent, de leur côté, dans les soins aux hommes de la classe aisée à Saint-Benoît.

Développement industriel de l’Est

Dans les années 1890, l’ancien village de la Longue-Pointe connait sa première phase d’urbanisation. À l’est de l’église notamment, des logements urbains sont construits dans de nouveaux développements. Au début du 20e siècle, avec la venue de la grande industrie à la Longue-Pointe, la population ne cesse de s’accroître à l’échelle du territoire. Ceci entraîne un important développement suburbain dans les secteurs de Tétreaultville, Guybourg, Beaurivage et de plusieurs parcs résidentiels. La plupart de ces secteurs sont annexés à Montréal vers 1910.

Depuis ce temps le territoire n’a cessé de croître et de se développer. La construction du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine dans les années 1960 allait cependant amputer le territoire de sa partie la plus ancienne. Cette place est maintenant investie par les installations du Port de Montréal qui occupe ainsi une place privilégiée sur le territoire.

Aujourd’hui, le quartier Mercier fait partie de l’arrondissement de Mercier—Hochelaga-Maisonneuve. Ce dernier occupe un vaste territoire, le cinquième en importance à Montréal. Selon le recensement de 2001, ses résidants représente un peu plus de 7 % de la population montréalaise. L’arrondissement se classe donc parmi les cinq arrondissements les plus populeux de Montréal. En plus des personnes parlant le français et l’anglais, l’arrondissement accueille des gens d’origines diverses, italienne, vietnamienne et espagnol, entre autres[1].

Présidence[modifier | modifier le code]

De sa fondation à aujourd'hui, deux personnes ont exercé la présidence :

  • Réjean Charbonneau (2001-2008)
  • Philippe Dugas (2008- )

Quelques-unes des réalisations[modifier | modifier le code]

  • 2008 : Rédaction et publication de courtes notices historiques dans le bottin des commerçants des rues Hochelaga et Des Ormeaux. En collaboration avec le Regroupement des commerçants des rues Hochelaga et Des Ormeaux.
  • 2006-2007 : Exposition « Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, une œuvre moderne sur les traces du passé ». Au Musée du Château Dufresne, puis à la Maison de la culture Mercier.
  • 2006-2007 : Publication du catalogue d’exposition « Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, une œuvre moderne sur les traces du passé ». Tout comme pour l’exposition, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec, la Ville de Montréal et le Ministère du Transport du Québec ont été nos partenaires.
  • 2002-2008 : Plusieurs présentations (conférences, vidéos, témoignages, etc.) à propos de différents aspects du quartier Mercier. En collaboration avec la Bibliothèque et la Maison de la culture Mercier, la bibliothèque Langelier, l’organisme Chez-nous de Mercier, etc.
  • 2005 : Exposition « Souvenirs d’hier, souvenirs d’hiver ». Collaboration à l’exposition produite par l’Atelier d’histoire d’Hochelaga-Maisonneuve et diffusée au Musée du Château Dufresne.
  • 2005 : Chroniques historiques thématiques à propos du quartier Mercier. Publication de 26 articles dans le journal Le Flambeau de l’Est.
  • 2005 : Documentaire « Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, une œuvre magistrale en rupture avec le passé ». Plusieurs visionnements notamment un à la Maison de la culture Mercier dans le cadre du 5e anniversaire de la Caisse Desjardins de Tétreaultville.
  • 2003-2005 : Circuits historiques et littéraires au parc de la Promenade-Bellerive. Certains circuits ont été présentés en collaboration avec la Bibliothèque Mercier, d’autres ont été présentés dans le cadre du Grand Calendrier du Patrimoine de l’organisme Héritage Montréal.
  • 2004 : Dépôt d’un mémoire à l’Office de consultation publique de Montréal à propos du projet de Politique du patrimoine de la Ville de Montréal. En collaboration avec trois autres organismes voués à l’histoire et au patrimoine. Politique du patrimoine de la Ville de Montréal (2005).
  • 2004 : Participation aux activités de consultation pour l’élaboration du plan d’urbanisme de la Ville de Montréal. Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal (2004).
  • 2002 à 2004 : Différentes collaborations lors d’activités ou de festivités dans l’arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve. Notamment lors de la Fête Nationale (en collaboration avec la Société d’animation de la Promenade Bellerive), du Festival 3e Art de la Maison de la culture Mercier et des Journées de la culture.
  • 2003 : Exposition de photographies anciennes du quartier Mercier à la mairie de l’arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve. Prêt de photographies lors des activités entourant la création du Conseil d’arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve.
  • 2003 : Exposition à propos de la paroisse Saint-Bernard dans le cadre de son 80e anniversaire. Et collaboration pour la publication d’un album commémoratif avec la paroisse Saint-Bernard.

Médiagraphie[modifier | modifier le code]

  • ATELIER D'HISTOIRE DE LA LONGUE-POINTE, Réjean Charbonneau, Philippe Dugas, Marie-Hélène Foisy, Monique Laferrière et Chantal Marien (auteurs); Philippe Dugas et Marie-Hélène Foisy (commissaires), Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, une œuvre moderne sur les traces du passé, catalogue d’exposition, (Montréal, Musée du Château Dufresne, 1 mars au 29 avril 2007), Montréal, Les Éditions Histoire Québec (Collection Atelier d’histoire de la Longue-Pointe, I), 2007, 65 p.
  • CHARBONNEAU, Réjean, Le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, une œuvre magistrale en rupture avec le passé, 1 DVD-vidéo (38 min) : son., coul. 2005.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La plupart des informations contenues dans ce paragraphe ont été tirées du site Internet de l’arrondissement de Mercier--Hochelaga-Maisonneuve sur le portail de la Ville de Montréal.

Lien externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Histoire de Montréal