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Utilisateur:Carolingien75AR/Brouillon

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Les études en médecine ont connu une féminisation (Action de féminiser) massive de leurs nombres d’étudiantes du premier au dernier cycle. Cette féminisation massive actuelle représente donc une véritable « bascule» dans l'histoire des sciences médicales.[1]

Les instituts paramédicales hors université, comptent en moyenne 82 % de filles (des instituts de formations aux soins infirmières aux diverses spécialités d’orthophonie, orthoptie ou encore psychomotricité). Sans oublier les formations d’aides-soignantes, un métier rarement accordé au masculin !

Ce phénomène est récent puisqu’à la fin des années 1980, les bancs des facs de médecine ne comptaient que 45 % de filles.

Ce pendant, si féminisation il y a, on s’aperçoit malgré tout que les garçons préservent leurs positions dans les spécialités les plus “réputées”, la chirurgie en tête, qui ne compte que

40 % de femmes. Celles-ci se retrouvent plus souvent dans les filières de gynécologie (81 à 100 %), de pédiatrie (87 %), de médecine du travail (65%), de médecine générale (65%) ou de psychiatrie (57 %). [1] Quoique la part des femmes reste minoritaire dans le monde médical, cette part ne cesse de croître.

Les inégalités de genre restent encore fortement ancrées au sein de nos sociétés. Comme par exemple dans le domaine de la santé: pour certaines maladies, les diagnostics différent selon les sexes.

D'après les données de l'OCDE, la proportion moyenne de femmes médecins dans les pays de l'OCDE était de 46 % en moyenne en 2015.

Nombreuses sont les anciennes républiques socialistes soviétiques qui se distinguent par une forte présence des femmes dans ce secteur. C'est le cas en Estonie et en Lettonie, où les femmes représentent plus de 73 % de l'ensemble des professionnels. En revanche, dans les pays asiatiques comme le Japon et la la Corée du Sud, moins d'un médecin sur quatre est une femme.[2]

Le monde hospitalier est, en 2018, massivement féminin. D’abord chez les aides soignantes et les infirmières, deux métiers où les pourcentages de femmes avoisinent les 90 %. Mais désormais, les médecins hospitaliers sont majoritairement des femmes.

En 1962 on compte 10% de femmes dans les services médicaux, la féminisation de la médecine est passée à 36% en 2003 ; dans certaines facultés, le taux d’étudiantes est de 64 % donc une majorité de femmes (49 % des hommes comme des femmes sont généralistes.)[2]

La féminisation des professions médicales, y compris de la médecine générale, est donc en augmentation constante.


  1. « Ces filières de filles qui manquent de garçons », sur www.letudiant.fr (consulté le )
  2. « Infographie: La place des femmes en médecine », sur Statista Infographies (consulté le )