Utilisateur:Cangadoba/Brouillon/Casque romain
Typologie
[modifier | modifier le code]Période républicaine
[modifier | modifier le code]Casque Villanovien
[modifier | modifier le code]En usage du VIIIe au VIe siecle, ce type de casque était utilisé par les membres les plus fortunés des premières troupes romaines, durant la période semi-légendaire de la royauté romaine. Ce type de casque a été développé sur le territoire villanovien à partir de prototypes d'Europe centrale. De nombreux casques de conception similaire ont été retrouvés dans toute l'Europe centrale et occidentale. Il s'agit d'un casque en bronze, à la calotte conique pourvue d'une imposante crête métallique.
Casque Apulo-corinthien
[modifier | modifier le code]Le casque de type Apulo-corinthien est une variante sud-italique du casque de type corinthien porté par les hoplites. Elle apparaît à la fin du VIe siècle avant J.C. et reste en usage durant les deux siècles suivant. Cette forme ne couvre que la calotte crânienne et simule un casque corinthien relevé sur le front. Les casques de ce type sont souvent pourvus de crêtes et d'aigrettes.
Casque Negau
[modifier | modifier le code]Type de casque né en italie et particulièrement répandu dans le monde étrusque, il apparaît au VIe siècle av. J.C. au terme d'un siècle d'évolution. Il affectent globalement la forme d'une cloche dotée d'une légère arête dans l'axe longitudinal. Leur base est dotée d'un étranglement marqué, au-dessus d'un rebord continu. Ils ne sont pas dotés de paragnathides mais peuvent être décorés d'appliques, d'aigrettes ou de cimiers.
Casque italo-celtique
[modifier | modifier le code]Ce type, également connu sous les noms italo-celtique, étrusco-italique, étrusco-celtique semble être commun aux populations italiques et celtiques. Son apparition datant sensiblement des premières incursions celtes dans la péninsule italienne, il pourrait être issu de ces évènements et être un produit de la fusion des techniques artisanales celtes et italiennes.
La principale différence entre les casques de tradition celtique et ceux de tradition italique se trouve dans le bouton sommital, pièce rapportée chez les celtes, alors qu'elle est moulée en même temps que le casque chez les populations italiques[1].
Ce type de casque a eu une longue utilisation, allant du IVe au Ier siècle av. J.-C. et se retrouve, du fait de son adoption par les troupes romaines et de l'extension du mercenariat celtique, un peu partout sur les rives de la Méditerranée et en Europe. Les modèles italiques de ce casque sont également qualifiés de type casque Montefortino (en). Le terme "type buggenum" est également parfois utilisé pour les modèles les plus tardifs.Il peut être équipé d'une large collerette offrant un surcroît de protection contre les coups de taille et avoir le sommet de sa calotte percé pour permettre la fixation d'une crête.
La réforme de Marius
[modifier | modifier le code]Casque Montefortino
[modifier | modifier le code]évolution du casque italo-celtique , ce type de casque équipe les légionnaires de la fin de la république.
Casque Coolus-Manheim
[modifier | modifier le code]Ce type de casque apparaît après la réforme Marianique. Probablement d'inspiration celtique il s'agit d'un casque de bronze très simple doté d'une bombe en forme de bol, avec peu ou pas d'ornements, sans bouton sommital ni dispositif de fixation de crète. Il ne dispose en guise de paragnathides que d'anneaux métalliques rivetés à la calote. Le couvre nuque est peu saillant. Il évolue plus tard, en se mêlant avec le Montefortino. Il développe alors un bouton sommital et une visière de protection.
Période Augustéenne
[modifier | modifier le code]Casque Weisenau
[modifier | modifier le code]Casque Haguenau
[modifier | modifier le code]Antiquité Tardive
[modifier | modifier le code]Casques Hedernheim et Niederbieber
[modifier | modifier le code]Casque type de Coblence
[modifier | modifier le code]Casque Augst ou Intercisa
[modifier | modifier le code]Référence
[modifier | modifier le code]- Lionel Pernet, "Armement et auxiliaires gaulois", éditions Monique Mergoil, collection protohistoire européenne, 2010.