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Caroline Senneville
Illustration.
Fonctions
Présidente de la Confédération des syndicats nationaux
Élection Première élection au poste de présidente en juin 2021
Prédécesseur Jacques Létourneau
Biographie

Caroline Senneville est une syndicaliste québécoise et l'actuelle présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis le 16 juin 2021[1]. Elle a auparavant occupé le poste de vice-présidente de la CSN et mené les négociations du secteur public de 2019-2021.

Enseignante de formation, Caroline Senneville commence sa carrière au Cégep Limoilou et milite au sein de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), de 1997 à 2017.

Militante féministe[2], elle est la deuxième femme de l’histoire de la CSN à occuper la fonction de présidente de la centrale[3].

Enseignante de formation, Caroline Senneville débute sa carrière au cégep de Limoilou et milite au sein de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) de 1997 à 2017.

Enseignement et militance à la FNEEQ–CSN[modifier | modifier le code]

Après des études en littérature française et en pédagogie, Caroline Senneville débute sa carrière d’enseignante en 1990 au cégep de Limoilou. Quelques années plus tard, c’est une réforme de l’éducation avec des impacts importants pour les professeurs qui provoquent son engagement syndical en tant que déléguée[4]. Elle deviendra ensuite présidente du Syndicat des enseignants et des enseignantes du Cégep Limoilou-CSN.

En 2001, elle est élue comme deuxième vice-présidente de la FNEEQ et occupe par la suite le poste de secrétaire générale et trésorière jusqu’en 2012. Elle sera ensuite présidente, de 2012 à 2017. C’est à ce titre qu’elle participe aux états généraux de l’éducation en plein printemps étudiant.

Vice-présidence de la CSN[modifier | modifier le code]

Caroline Senneville est élue à la vice-présidence de la CSN en 2017 et à ce titre, assure la responsabilité politique de la négociation du secteur public pour la ronde de 2018-2021[5]. En l’absence de front commun avec les autres centrales syndicales, la centrale représente alors plus de 160 000 travailleuses et travailleurs, répartis en quatre fédérations.  

Les négociations ont lieu en pleine pandémie et se concluent le 23 juin 2021. Une entente de principe est conclue entre la CSN et le gouvernement et quelques jours plus tard, les membres de la centrale l’entérinent[6].

Présidence de la CSN[modifier | modifier le code]

Caroline Senneville est élue à la présidence de la CSN lors du conseil confédéral de juin 2021. Elle souhaite alors porter un « syndicalisme d’ouverture, inclusif et rassembleur » et désire s’inscrire en faux contre le corporatisme syndical. Dans une entrevue avec Radio-Canada, elle se décrit comme pragmatique avec la volonté d’être le plus possible sur le terrain pour mieux porter la voix des travailleuses et des travailleurs.  

Elle est réélue pour un deuxième mandat en juin 2023[7].  

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Caroline Senneville devient la nouvelle présidente de la CSN », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Féminisme et syndicalisme, même combat », sur La Voix de l'Est, (consulté le )
  3. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « Claudette Carbonneau, première femme à la tête de la CSN | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
  4. Louise Leduc, « Grèves dans le secteur public: Les acteurs en place », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Secteur public : la CSQ et la CSN surprises par l'entente Québec-FTQ | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
  6. Henri Ouellette-Vézina, « Santé et éducation: Une entente de principe globale entre Québec et la CSN », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Rattrapage du 17 juin 2021 : La hausse de l’inflation, l’arbitrage décortiqué, et l’avenir du Parti vert du Canada », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )