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Élie-Joseph Bois

Élie-Joseph Bois est né le 2 février 1878 à Vichy. Il est mort à Londres en avril 1941. Journaliste précoce, il devient rédacteur en chef du « Petit Parisien » à 36 ans, le 1er mars 1914, il le reste pendant 26 ans, jusqu’au 17 juin 1940. A cette date, il refuse l’armistice et prend le bateau pour l’Angleterre.

Sommaire

Biographie - Vie personnelle - Patron de presse - Éditorialiste et homme d’influence - L’ami des arts et des lettres - Un homme corrompu ? - Une cible pour la presse collaborationniste - Période londonienne.

Distinctions et hommages

Publication

Notes et références

Bibliographie

Biographie

Vie personnelle Élie-Joseph Bois est né le 2 février 1878 d’un père professeur et d’une mère fille et petite-fille de capitaines au long cours (Note 1). Trois fois marié, Élie-J. Bois épouse en premières noces, le 22 avril 1902, à Paris, à 24 ans, une pianiste, Émilie Geneste, de trois ans son aînée. Ils divorcent le 25 juillet 1916 (note 2). En 1924, il se remarie à 46 ans, en la mairie d’Hérouville (aujourd’hui Hérouville-en-Vexin), près de Pontoise, localité où il dispose d’une propriété. La nouvelle épouse, une actrice du cinéma muet, Solange de Vlaminck – Berthe de son vrai prénom – est la sœur cadette du peintre Maurice de Vlaminck. Enfin, E.-J. Bois convole une dernière fois, à 58 ans, avec Marie-Germaine Blayo, 33 ans, dont le père était officier de marine. Divorcée de Roland, Théodore, Émile Meyer, administrateur colonial, elle avait Rita pour prénom d’usage. Exilé à Londres avec son épouse, E.-J. Bois collabore à « France », un journal financé par les Anglais, destiné aux Français libres (note 3). Il meurt en avril 1941, victime d’un bombardement allemand. De santé fragile, il n’aurait pas survécu au coup de froid contracté dans un abri anti-aérien. Pour l’état civil, sa mort est enregistrée en mairie de Vichy au 10 octobre 1958. É.-J. Bois aurait eu deux fils. L’un d’eux, Léonce, a travaillé au « Petit Parisien ». Celui-ci ou un autre a été tué à la guerre en 1940.

Rédacteur en chef et leader d’opinion Élie-Joseph Bois se tourne très jeune vers le journalisme. Il découverte la presse, adolescent, en faisant, pour son père aveugle, la lecture du « Temps » (note 4). Le collégien, il propose ses premiers articles à la presse locale et vers ses 20 ans monte à Paris. Il fait ses débuts au Figaro puis devient, à 25 ans, directeur d’une agence parisienne d’informations créée au profit des journaux de province, « Le Salut public » à Lyon, « Le Soleil du Midi », « Le Petit-Niçois », « Le Journal de Roubaix », « L’Ouest-Éclair », notamment (note 5). En 1906, il intègre la rédaction du « Matin » pour y assurer en particulier des enquêtes, suite à la séparation des Églises et de l’État. Devenu grand reporter, il collabore au « Temps » à partir de 1908. Le 1er mars 1914, il est appelé à prendre la rédaction en chef du « Petit Parisien », poste qu’il occupera jusqu’au 17 juin 1940. Vingt-six ans, le temps de voir défiler, de Gaston Doumergue au maréchal Pétain, cinquante-quatre gouvernement. Face à l’instabilité gouvernementale, cette continuité à la tête de la rédaction assure au journal, qui se présente jusqu’en 1935 comme « le plus gros tirage de la presse mondiale », une influence certaine. Recruté par Jean Dupuy, tout puissant patron du « Petit Parisien », qui a donné au titre son essor, Élie-Joseph Bois incarne les choix fondamentaux de son patron : réaliser un journal populaire donnant une large place aux faits divers, aux sports, aux feuilletons, sans sacrifier l’information sérieuse (note 6). La ligne du journal consiste pour la politique intérieure à se montrer bienveillant avec les pouvoirs en place en affichant une constante neutralité. En politique extérieure, « Le Petit Parisien » affiche une ligne résolument anglophile avec comme objectif un apaisement des relations avec l’Allemagne. Cette volonté pousse aussi le journal, à miser sur Mussolini pour contenir les tendances pangermaniques qui menacent outre-Rhin(note 7). Il en résulte des tensions, avec l’allié d’outre-Manche, qui s’accroissent avec l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie en 1935. Ce n’est qu’après les accords de Munich et plus encore en 1939, que « Le Petit Parisien » et Élie-J. Bois adoptent une stricte ligne de combat contre l’Allemagne nazie et perdent leurs illusions sur la possibilité d’amener l’Italie à rejoindre l’entente franco-britannique. Élie-Joseph Bois, ajoute alors aux articles de ses reporters et à ses propres éditoriaux des dessins de presse qui tournent en ridicule Hitler et les nazis (note 8). Proche d’Aristide Briand et de Paul Painlevé, il est possible qu’Élie-J. Bois soit l’initiateur de l’anglophilie du « Petit Parisien ». Il y aurait converti Jean Dupuy dès son arrivée au journal. D’emblée, les deux hommes forment couple efficace à la tête du journal. Et en 1919, à la disparition du patron, c’est Bois qui reprend le flambeau et fixe la ligne du puissant quotidien. Les deux fils du fondateur lui feront confiance, Paul jusqu’à sa disparition en 1927, puis Pierre à partir de cette date et jusqu’en 1940 (note 9). L’harmonie entre la famille dirigeante et le rédacteur en chef se gâte dans les dernières années. L’arrivée d’une nouvelle génération dans la famille Dupuy y est pour quelque chose, les moindres résultats du journal qui voit ses ventes s’effriter plus encore. Dans ce cadre, un vent de contestation s’exprime dans le personnel contre la forte personnalisation du pouvoir exercée par Bois sur la rédaction (note 10). À la tête d’une rédaction riche en talents, Élie-J. Bois a d’abord été un meneur d’hommes. Albert Londres le qualifie de « grand capitaine des reporters ». Autres grands reporters qu’il sait mettre en valeur au « Petit Parisien » : Henri Béraud, prix Goncourt 1922, Louise Weiss, Andrée Viollis, Louis Roubaud, notamment. Surtout, Élie-J. Bois s’illustre par son activisme en matière de politique internationale. De bout en bout l’alliance franco-britannique est un mantra au service d’un apaisement des relations avec l’Allemagne. Dans les pas d’Aristide Briand l’action de la Société des Nations en faveur de la paix est en permanence soutenue. Le même cap est ensuite maintenu avec la complicité du puissant secrétaire général du Quai d’Orsay, Alexis Léger, plus connu sous son nom de plume de Saint-John Perse. Au chapitre de l’international, Bois ne se contente pas de diriger la manœuvre, il se fait agent d’influence présent dans les couloirs de la SDN à Genève ou en pratiquant une diplomatie parallèle, comme lors de rencontres privées avec Mussolini (note 11).

L’ami des arts et des lettres Élie-J. Bois s’illustre aussi dans le domaine des arts et des lettres. Journaliste au « Temps », il se charge des pages littéraires et publie une interview de Marcel Proust le 12 novembre 1913, même s’il ne s’agit pas d’un entretien pas tout à fait spontané (note 12). Surtout, Bois s’est illustré par son goût pour la peinture. Il est pour quelque chose dans la notoriété de son beau-frère, Maurice de Vlaminck, qui a bénéficié d’une importante couverture dans les colonnes du « Petit Parisien ». Il est aussi un ami d’Émilie Charmy qui fait son portrait. Enfin, Bois est un collectionneur. Il détient en particulier une toile de Per Krohg, auteur de la fresque qui décore toujours la salle du conseil permanent des Nations unies à New York.

Un homme puissant et controversé Élie-Joseph Bois est un homme d’influence, il reçoit beaucoup, il intervient. Émilie Charmy, par exemple est décorée de la Légion d’honneur « par l’entregent d’Élie-Joseph Bois » qui l’a présentée « à de nombreuses personnalités politiques, Édouard Daladier, Aristide Briand et Louise Weiss. » (note 13) Au sommet de sa gloire, Élie-J. Bois est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur, parrainé par Jean Chiappe, ancien préfet de police, député, président du conseil municipal de Paris. L’événement donne lieu à un banquet au Ritz le 4 mars 1935 avec 600 invités et honoré par le gratin de de la classe politique. « Pierre-Étienne Flandin, président du Conseil, présidait les agapes (…). Autour de la table d’honneur, huit tables en éventail étaient présidées respectivement par MM. Pierre Laval, ministre des Affaires étrangères, Germain-Martin, ministre des Finances, Piétri, ministre de la Marine, Marchandeau, ministre du Commerce, Queille, ministre de la Santé publique, Mandel, ministre des PTT, Rollin, ministre des Colonies et Julien Coudy, co-directeur du Petit-Parisien. » (note 14) Revers de sa personnalité, Élie-Joseph Bois est accusé d’être un homme vénal. L’observation la plus cruelle provient d’un journaliste du « Petit Parisien », G.-Ch. Richard qui écrit : « il eût pu faire la plus belle, la plus honorable des carrières s’il n’eût été, dès sa jeunesse, irrémédiablement taré par l’absence de sens moral et pourri par l’amour de l’argent. » (note 15) Ou encore : « É-J Bois devenait, grâce à Briand (et d’autres) l’un des bonnets grassement payés de la Société des nations. » (note 16) Un autre collaborateur du « Petit Parisien », René Gast surenchérit : « on accusait Bois de toucher de l’ambassade d’Angleterre et même directement de Londres pour sa politique anglophile… on dit aussi qu’il touchait des Tchèques. » Pierre Dupuy, interrogé au sujet de son rédacteur en chef répondit un jour : « si on l’emploie tellement, c’est qu’il est habile. Si on le paye si cher, c’est qu’il a de la valeur. S’il a de la valeur je le garde puisqu’il fait mon affaire. Et je me moque du qu’en-dira-t-on, puisqu’il est assez habile pour éviter le scandale. » (note 17) Après 1940, c’est la presse collaborationniste qui s’acharne sur lui avec son obsession antisémite : « l’or juif alimentait les bellicistes. (…) Buré touchait six millions par an pour ses campagnes et Joseph-Élie (sic) Bois plus d’un million pour ses besoins personnels. » (note 18) A décharge, Charles Morice, collaborateur du « Petit Parisien » rapporte que Brinon, se faisant le porte-parole d’Abetz lui a proposé « des sommes considérables pour qu’il modifiât la politique extérieure du Petit Parisien ». Il ajoute : « il ne consentit jamais à accepter les offres cependant alléchantes de ceux qui étaient au service des ennemis du pays. Je l’atteste » (note 19)

Une cible pour le régime de Vichy et la presse collaborationniste Élie-Joseph Bois est déchu de la nationalité française en vertu de la loi du 23 juillet 1940 qui exclut « tout Français qui a quitté le territoire métropolitain pour se rendre à l’étranger sans ordre de mission régulier émanant de l’autorité compétente et sans motif légitime. Cette sanction est complétée par une ordonnance du 23 septembre 1940 qui déclare le président du tribunal civil de la Seine « administrateur séquestre des biens du sieur Élie-Joseph Bois » (note 20) qui se voit ainsi spolié. Pour clore le tout, il est radié de l’ordre de la Légion d’honneur le 12 juillet 1941, alors qu’il est déjà décédé. Il ne sera pas rétabli dans ses droits après guerre (note 21). Sur cette même période, de la mi-1940 à la mi-1941, Élie-Joseph Bois, comme d’autres journalistes de l’époque, de Kerillis, Geneviève Tabouis, Géraud, dit Pertinax, sont la cible de la presse collaborationniste et tout particulièrement du « Matin ». Voici quelques titres : « Quelques juifs et enjuivés qui avaient été précédemment déchus de la nationalité française viennent d’être exclus de la Légion d’honneur » (Paris Soir, 13 juillet 1941). « Mme Tabouis, M. Bois, M. de Kerillis, M. Pertinax et Buré ont levé le masque, ils ont avoué qu’ils étaient des agents stipendiés de l’Angleterre. Traîtres à leur pays, ils ont fui à Londres » (Gringoire, 1er août 1940). « Élie-Joseph Bois à la solde de l’Angleterre » (13 juin 1941). « Aussitôt après Munich, il (Bois) ne lâche plus Daladier. Pour le circonvenir, M. et Mme Bois donnent des déjeuners au cours desquels on organise des contacts avec des personnalités choisies. C’est pendant ces réunions autour d’une table de haut goût que Bois malaxe l’esprit de Daladier » (Le Matin, 13 juin 1941). « L’offre de paix du 6 octobre qui échoua… par les intrigues d’Élie-Joseph Bois » (Le Matin, 14 juin 1941).

Période londonienne En délicatesse avec son employeur, radicalement opposé à l’armistice, Élie-Joseph Bois, qui suit le gouvernement à Bordeaux, profite de ses contacts avec le ministre conseiller britannique Olivier Harvey pour embarquer avec d’autres journalistes, mais aussi Alexis Léger, Pierre Cot, Ève Curie à bord du HMS Berkeley, puis sur le Madura le 18 juin 1940 (note 22). A Londres, il écrit pour donner sa vision de la débâcle politique qui a abouti à la défaite de juin 40 dans un ouvrage, « Le malheur de la France » publié à Londres en avril 1941, en anglais et en français. Il écrit aussi dans les colonnes de « France », journal destiné aux Français libres, et financé par les autorités britanniques, mais aussi dans le Sunday Times et il intervient à la radio (note 23). Il meurt courant avril 1941. Notes 1 - Anthologie des écrivains morts à la guerre, p. 66. 2 – État civil de la ville de Vichy, 2 février 1878. 3 – « France » daté du 28 avril 1941. 4 – Amaury Francine. Histoire du plus grand quotidien de la IIIè République, p. 1182 (note de bas de page). 5 – Anthologie des écrivains morts à la guerre, p. 66. 6 – Dupuy Micheline, Le Petit Parisien, p. 97. 7 – Amaury, op. cit. 1305. 8 – Le Petit Parisien des 11 et 13 juin 1941. 9 – Dupuy, op. cit. p. 145. 10 – Amaury, op. cit., p. 1318 et 1319. 11 - Meltz Renaud, p. 433. 12 - Éditions Arvensa (e-book). 13 – Émilie Charmy, fiche Wikipédia. 14 – Francine Amaury, op. cit., p. 1182-1182. 15 – Ibid., p. 1304. 16 – Ibid. p. 1166. 17 – Ibid. p. 1318. 18 – Le Matin daté du 11 juin 1941. 19 – Amaury, op. cit. , p. 1318. 20 – Journal officiel de l’État français du 31 janvier 1941. 21 – Site de la Légion d’honneur. 22 – Duroselle Jean-Baptiste, L’Abîme, p. 190. 23 – « France » daté 28 avril 1941. Bibliographie ALBERTELLI Sébastien, Elles ont suivi de Gaulle – Histoire du corps des volontaires françaises, 542 p., éd. Perrin- Ministère des Armées, 2020.

AMAURY Francine, Histoire du plus grand quotidien de la IIIe République. Le Petit Parisien (1876-1944), préface de Pierre Renouvin, membre de l’Institut, deux volumes, 1352 p., Presses universitaires de France, Paris, 1972. Ce travail a été soutenu comme thèse de doctorat à l’université de Paris en 1972.

ASSOCIATION des écrivains combattants, Anthologie des écrivains morts à la guerre, 1939-1945, préface du maréchal Juin, 796 p. Ed. Albin Michel, 1960.

BÉRAUD Henri, Vienne, clef du monde, 164 p., Les éditions de France, 1934.

BLOCH Marc, L’Histoire, la Guerre, la Résistance, Gallimard, coll. Quatro, 1094 p., 2006.

BOIS Élie-Joseph, Le Malheur de la France, 358 p., Hachette (Continental publishers & Distributors LTD.), pas de date d’édition, mais ouvrage publié en 1941.

CHARLE Christophe, Le siècle de la presse (1830-1939), 401 p., Seuil, coll. L’univers historique, 2004.

CONSTANTIN-WEYER Maurice, Les Tombes d’amour, 253 p., Lib. des Champs-Elysées, 1938.

DICTIONNAIRE NATIONAL DES CONTEMPORAINS, tome 1, dir. Nath Imbert (bibliothèque de la Ville de Paris)

DUPUY Micheline, Le Petit Parisien - Le plus fort tirage du monde entier, 451 p., Plon, 1989.

DUROSELLE Jean-Baptiste, L’abîme : 1939 - 1945, 611 p., Imprimerie nationale, coll. Politique étrangère de la France - 1871 – 1969 dirigée par Jean-Baptiste Duroselle, 1982.

GOMBAULT Charles, Un journal, une aventure, 216 p., Gallimard, coll. Monde actuel, 1982.

HEIMERMANN Benoït, Albert Londres, la plume et la plaie, Paulsen, 220p., 2020.

LEDRÉ Charles, Histoire de la presse, 408 pages, ed. Fayard, coll. Les temps et les destins, 1958.

LONDRES Albert, Œuvres complètes présentées par Pierre Assouline », 900 p., ed. Arléa, 2007.

MELTZ Renaud, Pierre Laval, 1226 p., éd. Perrin, coll. Biographie, 2018.

MONTEIL Claudine, Éve Curie, l’autre fille de Pierre et Marie Curie », 369 p., Odile Jacob, coll. Documents, 2016.

PERTINAX, Les Fossoyeurs, La bataille de France – l’armistice - la contre-révolution, 332 p., éd. Sagittaire, Paris, 1946, réédition avec l’autorisation des Éditions de la Maison française (EMF) de Ney York, première édition, mars 1943.

RICHARD Jean-Jacques, Renée Rachel Van Cleef, l’oubliée de la place Vendôme, 289 p., éd. Books on demand.

Presse papier :

Les Nouvelles littéraires, Élie-J. Bois, dans une série Les pilotes invisibles de l’opinion, par Louis Roubaud, 25 février 1939. Disponible à la médiathèque Valery Larbaud.

Émission de radio :

« Affaires sensibles », de Fabrice Drouelle : « Albert Londres, l’envers du bagne » du 23 février 2018 avec Hervé Brusini, prix Albert Londres https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-23-fevrier-2018

Sites internet :

- RetroNews - France-libre.net - Base Léonore des Archives nationales (pour la Légion d’honneur) - Wikipédia : - Cinefil - IMDb (Internet Movie Database), base de données en ligne d’informations relatives aux films, programmes de télévision, vidéo personnelles, jeux vidéo et contenu en streaming en ligne, filiale d’Amazon : - e-bay : Yannick Lefebvre - Libraire et expert dans la vente d’autographe - Laon-Collections 58, rue de la Hurée 02000 Laon Yannicklefebvre02@gmail.com - « Portail Persée », deux fiches de lecture : - - Bibliothèque de l’École des Chartres/Année 1973/ p. 350 à 356 (Robert Marquant ; - - Revue belge de philologie et d’histoire /Année 1975/p. 1975 (Louis Girard). - - « Les Obsessions d’Henri Béraud » par Frédéric Monier, dans Vingtième siècle. Revue d’histoire, année 1993/40/ pp. 62-74.

Sources signalées et utilisées par Francine Amaury : - Dans la catégorie Mémoires inédits : - « Souvenirs inédits de Richard (G.-Ch) » avec un chapitre IV intitulé « Un grand aventurier, Élie-Joseph Bois, journaliste » ; - Dans la catégorie documents privés : - « Mémoires : quarante ans de journalisme, de presse et de parlement », de Charles Morice, bibliothèque du Sénat ; - Brochure publiée à l’occasion de la remise de la plaque de grand officier de la Légion d’honneur à Élie-Joseph Bois par P-E Flandin, président du Conseil, le 4 mars 1955.

SOURCES POSSIBLES NON UTILISÉES :

Fonds Élie-Joseph Bois à la Bibliothèque nationale de France.

JEANNENEY Jean-Michel, Georges Mandel - L’homme qu’on attendait, 190 p., Seuil, coll. Sciences humaines, 2015.

LAZAREFF Pierre, De Munich à Vichy, 353 p. Ed. Drentano’, New York, 1944.

MELTZ Renaud, Alexis Léger dit Saint-John Perse, 848 p., éd. Flammarion, coll. Grandes biographies, 2008.

BÉRAUD Henri, Qu’as-tu fait de ta jeunesse ?, 278 p., Éditions Horvath, Roanne, 1980.