Utilisateur:Benhacine djoudi
L’autodidacte
Dans livre 1 :
Le labyrinthe
Recueil de poésie
Ecrit par Mr. DJOUDI BENHACINE
Introduction :
« On ne sait pas et on ne choisit jamais
Mais, on assume »
Autodidacte, je suis, c’est depuis que j’ai quitté le lycée mixte de Sidi-Aïch où je n’ai
pas eu la chance de me découvrir et de rejoindre l’université, mes problèmes avec la société ont commencé (rejet,exclusion,…….) et ce après avoir rejoint le lycée mixte de Timezrit et le C.F.P.A d’El-Kseur que j’ai commence à faire une distinction entre ma vie intérieure (mes pensées et mes sentiments) et ma Vie extérieure (Vie sociale). Et depuis les complications sociales que j’ai rencontré, j’ai appris à écrire, mais quoi ?
Je ne savais pas comment traduire ma douleur d’âme !Mais, depuis, j’ai appris tout seul à me forger dans un domaine ou un monde que J’ignore totalement !
Avec l’aide du cousin Boutaleb et de notre ami Deflaoui Lahlou, j’ai pu réaliser que ce que j’ai écrit a une Relation directe avec notre situation d’Algériens en
Algérie.
Et sous leur encouragement et celui de toute la communauté intime pour moi,d’Iâachouren et d’ailleurs, j’ai pu définir certaines réalités sociales qui nous entourent.
Et bien sûr, c’est avec mes propres efforts et l’encouragement de mes proches (mes parents) j’ai résister tant à l’affrontement de mes adversaires dans l’école de la vie.
Le labyrinthe est le recueil qui décrit mon influence ésotérique envers tout ce que
je vois, je ressens et je pense.
Je tiens à rendre hommage à tous ceux qui sont décédés dans ma famille, surtout à mon défunt cher père. Je demande à Dieu de les bénir tous et je tiens
à leur citer cet ancien poème :
« Ifnagh at laxart amkan
Di lqâa staâfan
Ksen ighublan n dunnit »
Je remercie aussi en outre tous mes frères
Et messieurs : Zadi Kamel, Abbas Djamel,
Tidjet Mustapha, Ammaoui Omar, F. Cabrel
Mme Messad Fazia. Et Mr Abdelli Djamel.
Et voici mon adresse,
en cas de critiques ou d’encouragements :
Benhacine_djoudi@yahoo.fr
Mon histoire :
Au dernier propos
Que mon histoire raconte !
Dans un air chaud
Où mon esprit conte
L’histoire de ma blessure
Qui me paraît assez mûre !
D’être sitôt la cible
En même temps sensible
Evidemment dans les cœurs faibles !
Mon histoire commence
Depuis le commencement de mon existence
Détruite, brisée dès la naissance
Je suis né n’importe où
Quelque part et ailleurs !
Je savais que c’était dans une époque de fous
Médiocre parmi les meilleures
Je savais aussi que j’étais dans la boue
Que m’offre tous les emmerdeurs !
A chaque début, une fin
Celle que je ne savais pas
Même si elle me rassasie de ma faim
Cela dépendait de mes pas
J’étais un aveugle sans voir
En quoi ma vie signifiera !
Voilée d’un rideau de déboires
Que mon entourage m’offrira !
Quand à l’école, j’étais souvent dernier
Au jouer, un ignoré !
Par les bêtes, envié…
Quand au chômage l’un des connaisseurs
A la vie l’un des penseurs
Aux emmerdes, un farceur.
Poésie :
Poésie, art de la délivrance,
Ame de tout écrit,
Royaume des connaissances
Le rempart des poètes
Poésie, le langage du soliloque,
Univers de l’amour unique……
Point de vue :
Pourquoi songe-t-on
A un avenir sombre,
Plus sombre que du charbon ?
L’artiste :
- En aimant l’art
Tout devient blafard
On dort tard,
On se lève en retard
- Comme l’art y est de l’artiste !
Dans sa vie il est triste,
Craignant tout comme les journalistes
Qui se cachent des intégristes !
- S’il est loin,
Le présent le retient
Avec l’idée du lointain
Le progrès revient
- A l’image de l’existence,
Qui à chaque fois c’est l’audience
Centre les semeurs de la souffrance
Qui ne connaissent que la puissance.
- Pour donner sens au sabotage,
L’art est le seul message
De traduire le paysage
Avec ses différends et ses passages.
- Si l’artiste est pâle
Sans se déguiser de châles,
Il couvre son mal
Par une image fatale
- Pour toujours résister
A la ruine tentée
Par le mensonge prit en vérité
Que l’art a rencontré !
- Quand l’artiste a une parole !
Certains le trouvent drôle
De jouer un certain rôle
D’autres à lui se collent
- Comme un pansement d’élastique
Parce que l’artiste est classique
Son idéologie est romantique
Venant d’une ère antique !
- L’artiste haït l’artificiel
Pas comme le sucre ou le miel
Il joue l’étoile dans le ciel
Montrant une vision belle !
- Humblement, l’artiste est beau
Il est sain comme de l’eau
Il sait peser ses mots
Pour traduire ses tristesses et maux
- Des instants, même des fois,
Il se sent tel une proie
Il et nié, sans droits
Sans parole et sans choix !
- Il est l’image du temps
Créant en la vie l’instant
Et le plaisir des moments
D’exciter les existants !
- L’artiste est sans bonheur
Il traduit ses angoisses et peurs
Par une inspiration en chaleur
- N’est-ce pas qu’il est le meilleur ?
Il est toujours malheureux
Il s’abstient à ce qui rend heureux
Dans ses veines y est un feu
Brûlant tout non pas peu !
- L’artiste a une inspiration
Sa vie est une conspiration
Traduite par sa passion
Pour aboutir dans sa mission
- L’artiste connaît la vie,
Il est prit dans l’envie
Des amours qu’il vit
Et de la chance qui suit
- Le fardeau des plaisirs
Il aime tant avec désir
Par ordre ou délire,
Il se met courir !
- L’artiste toujours se fâche
Contre les traîtres et les lâches
Qui ne reconnaissent pas sa tâche,
Sur leurs gueules il crache !
- L’artiste fuit les tours
Que lui réservent les jours,
Il se réfugie dans l’amour
Là, il passe de beaux séjours !
- L’artiste est souvent dur
De traiter les actes mûrs
Il s’explique sans murmures
Pour lui, tout est sûr !
- L’artiste haït l’impardonnable
Pour lui, tout est explicable
Par des solutions souhaitables
Tant qu’il est capable !
- L’artiste est modeste
Comme son pantalon et sa veste !
Surtout, il se teste
Dans son langage leste !
- L’artiste haït le « fantochisme »
A quoi le monde est un prisme
Sa mission contient un séisme !
Agitant les imitateurs du « himarisme »
- L’artiste vit sa misère
Il ne se retrouve que fier
Seul ! Sans ses frères
Sans père et mère !
- L’artiste prend l’habitude
De se réfugier dans la solitude
Il haït ainsi les latitudes
Des réalités sans gratitude !
- Il a aussi une grâce
De faire une grande masse
Entre l’idéal et la farce
Quand aux bons types et les garces !
- On dit qu’il est souvent rebelle,
Pour le concret il est fidèle
Avec son image très naturelle
Et ses tâches éventuelles !
- L’artiste vit dans la nuit
C’est là qu’il fuit
Ressemblant l’étoile qui luit
En s’inspirant de tous les ennuis !
- Comment allons-nous l’entendre ?
En lui demandant de descendre !
Pour savoir s’il est tendre
Où, il brûlera jusqu’à ses cendres !
Une triste nuit !
Une nuit passe comme toutes les autres,
Mais, celle-ci va exhiber
Ce qui est d’amer au fond des pensées,
Mon cœur bat un peu plus fort
Suite au mal ressentit !
Je suis dans ma chambre ; seul !
Contemplant mon entourage,
Je file au fond des pensées
Pour nettoyer ma cervelle
De la tristesse que je trouve complice !
De la peur et d’angoisse
J’imagine un sort sombre,
J’écoute mon cœur et mon esprit
Je planifie bien ma vie
Si jamais le destin m’empêche !
Je fais différence entre tout
Mauvais et bon !
Sans me mêler d’aucune sensation
Je vois un avenir dur pour surgir,
Même comme ça !
Je traverserai les barrages du pire.
Je contemple ma physionomie,
Je me trouve moche sans doute !
Mais, je cause à mon corps,
Je lui fais subir toutes
Les expériences de la vie…
Je tombe au puits de l’ignorance
Car, l’Eternel est seul maître
Je ressens ma piété tout à coup !
Je suis empêché par le monde !
Je suis enchaîné par
Une sévère loi ;
La loi de la vie !
Cette nuit est triste
Pareille à toutes les autres
Je suis seul devant cette piste
Je distingue le pour et le contre
Je suis seul aussi triste
Toujours, je décris ma tristesse !
Une fin :
Qu’est-ce qui m’arrive ?
Je me le demande ?
Je sens l’ennui du malheur,
Je sens l’envahissement du chagrin
Et mon âme qui s’attriste…
Je suis incapable
De tout distinguer
Car, je veux crier,
Je veux pleurer
Je renonce à la vie…
Je sens tout ce qui m’entoure
Est âpre, sans goût,
Je souhaite ma mort !
Mes mains tremblent,
Mes sentiments, mes désirs,
Et ma vision se complique,
Je ne distingue pas entre
Le mal et le bien,
Le bon et le mauvais,
Le meilleur et le pire
Je suis triste de tout
Ce qui est tristesse…
Suis-je malade,
Ou c’est ma raison
Que je perds ?
Où irai-je ? Je me questionne ?
Certes, ce sont tous mes amis
Qui ont des issues !
Moi ! Je contemple
Mon existence…
Je crains le destin et ce qu’il
Me réserve !
Je crains la haine sur mon sort…
Prières :
- Avec toutes mes prières à toi Dieu
Qui préoccupes les terres et les cieux
Je te demande avant de devenir vieux
De me séparer de tous les insidieux…
- Pour toi je prierai seulement,
Même sur les collines et les monts
Tu es l’unique et l’omniscient,
Tu es l’immense et le grand !
- Je ne veux surtout pas être esclave
Je veux être un homme brave !
Je sais que tous mes maux sont graves
Seuls mes ennemis le savent !
- Au fond de ma vie il y a un cauchemar,
Vraiment je te dis, j’en ai marre !
Si non, tout coulera comme une mare
Dont, je me servirai de tous les remparts…
- Le sentiment qui me hante est l’inquiétude
Me paraissant comme une habitude
De perdre ainsi l’altitude
De me remettre à ce qui est étude…..
- Des fois, je me sens insensible
Sans savoir ce que j’ai de pénible,
D’où je cherchais même dans la bible,
Sans trouvé une solution paisible…
- Je me sens incapable en ces lieux
Ou, au moins vivre normalement mieux…
- Pour toi j’offre ces prières en ce moment
Car, je sens l’arrivée de mon temps !
- De te joindre avec d’autre esclaves
Dont, je crois qu’il y est aussi des entraves…
- Je sais bien que j’affronterai des barbares !
Qui sont d’une espèce très rare !
- Ou, peut-être y aurait-il une exactitude
De m’offrir ce jour là, ta gratitude !
- Sans vivre avec ces horribles
Qui créent à la vie tout ce qui est terrible !
Incompréhension :
Dans ce bled, il a beaucoup
De bonnes et de merveilleuses choses
Mais, dans ce bled, il y a aussi une rupture !
La rupture d’un peuple dans son silence
Et qui garde l’espoir prétendu !
Je ne comprends pas !
Avez-vous quelqu’un à me faire
Comprendre ?
On dira à la télé que
Cette semaine, il y a un bon programme
Télévisé,
On invite messieurs SI, SI et SI
Ceux de près ou de loin
Seuls ou avec leurs musiciens …
Dans un premier jour de la semaine !
Une bombe éclate dans un bus
Qui comporte une cinquantaine de personnes,
On déclare,
Un blessé et tous les autres sauvés !
C’est l’attenta causé par un SI inversé
Qui s’évade dans ce Bled sans cesse !
Alors on rediffuse à la télé que
Le programme ne sera pas annulé !
Mais, dans ce spectacle,
On trouve un grand monde
Présent, joyeux et souriant !
« Pouvez-vous me faire comprendre ? »
Trahison :
Oh ! Mon cœur comment as-tu réagit
En tenant à elle pour une moitié de la vie ?
En la surprenant dans ce vaste jardin,
Elle était une fleur
Envahie par des insectes !
En la cueillant, en la soignant,
Je l’ai emmené dans un vase !
Je l’ai entretenu plusieurs jours
Et même des années…
J’ai partagé avec elle cet amour
En ayant peur de la fracasser !
Sans elle peut-être
Que serai-je devenu ?
Quoi qu’on décide !
Le destin nous prenait !
Un jour comme tous les autres,
Elle faisait sortir des épines
Sur moi elle les lançait
J’avais cru qu’elle devient câline
Dans ce cas elle m’aimait !
Mais, malheureusement
Tout le monde le devine
Elle a essayé de m’écraser…
Oh ! Elle est une citadine
Peut-être qu’elle manque de candeur !?
Mais, cela est très normal
De semer son angoisse et peur !
Je croyais que nous étions égales
Et qu’elle me tenait avec ferveur
Dans toute ma vie infernale…
Deviens tout ce que tu voudras
A Dieu j’écarterai mes bras
Encore, encore, encore et encore
Je te remercie…
Sensation :
Je vivrais sur le mamelon de ton sein
Où, je ne te quitterais plus jamais
J’éviterais d’être désinfecté aux bains
Pour cela je t’aimerais
Je glisserais tout au long de tes fesses
Où, je doublerais mes caresses !
Pour assouvir notre envie
Quand l’extase se joint sans cesse !
Tes seins comme tes fesses
Ne sont qu’un plus dans cette vie !
L’amour :
Si l’amour est une image
J’aurai dû la contempler
Si l’amour est une statue
J’aurai dû la façonner
Si l’amour est une chanson
J’aurai dû m’aventurer
Si l’amour est un fruit
Tout m’est une facilité
Mais, qu’est-ce que tu es ?
Tu es en quelque sorte en sentiment !
Non, Tu n’es qu’un rivage
Tu nous prends
Tu nous emmènes là
Où, le retour est impossible !
Tu crées en nous la chaleur, la joie
Et même le bonheur…
Tu crées aussi la haine,
Le désespoir et le chagrin…
Quand tu nous envahis !
Tu nous domines
Tu règnes sur nous,
Nous devenons tes esclaves
Aucune solution n’est possible
Pour nous en débarrasser de toi !
Tu es notre Roi
Dont, nous sommes tes Sujets
Tu es l’espoir et l’extase
Tu es aussi la tristesse
Des fois, tu es l’Eden !
Mais, d’autre fois
Tu es l’enfer.
Des moments, tu es la tendresse,
La douceur et la sveltesse
Mais très souvent,
Tu es le myrte beau et âpre !
L’orphelin :
Après la mort de sa mère
Il ne sent tellement décourager
Emporté dans la haine et le regret
Plongé dans le vide de l’oubli…
En lui offrant mes condoléances
Me disant :
« J’ai envie de l’appeler mère
Je t’aime !
Au moins pour une dernière fois,
M’écoutera-t-elle ?
On ! Comme c’est grave pour moi,
Je me sens si seul
Sans quelqu’un à m’aimer
Je suis envahi, perdu dans le désespoir »
En lui répondant
Qu’il ne fallait pas désespérer !
Et pareil la vie est formée
Sans ça, on ne sera plus chagriné
Sans haine et sans regret
C’est la vie
Elle est faite ainsi !
Comme tu es grand
Tu es intelligent,
T’as affaire en l’amour
Celle que tu rencontreras un jour
Tu l’aimeras avec ferveur
Elle aussi te tiendra avec ferveur
Sans avoir à tant désespérer
Car Dieu seul a crée la vie
Il est temps d’oublier
Il est temps de changer…
La myope :
Si jeune et si belle
Une jeune fille caressante
Même si elle est myope !
Son sourire est plein de vie
Qui me donne aussi l’envie !
De la voir et de lui parler
Où est le jour où je la demanderais
Comme amour pour le reste de ma vie ?
Toujours je pense à elle, elle me manque !
Comme un oiseau sans ailes !
Elle est belle ! Elle est belle !
Si belle, si belle
Je la désire tellement
Mon cœur est sans expression
Il souffre même de cette passion
Je ne peux le lui dire pour l’instant
Elle est belle, elle est belle !
Moi je l’aime tout le temps
La jeune vierge je l’aime.
Sans le lui dire quand même
Je l’aime et je l’aime
Si ma vie ne m’annonce plus de problèmes
Moi, je l’aime, je l’aime, je l’aime et
Je l’aime
Je crierais : *** je l’aime !!!!***
« Dire que la bonté n’est pas de la beauté »
Dix huit, quarante-cinq :
A dix huit ans est mure pour la vie
Qui nous souhaite la bienvenue
Vivant en Algérie ;
Les armoires vides et les portes nues !
A quarante-cinq ans, on est sage
Prêt à entretenir le nid
Le cœur est en rage
Car, c’est dur d’être en vie !
Sidi-Aïch :
On ! Sidi-Aïch, je rêve
Tes souvenirs ne s’achèvent
On ! Sidi-Aïch, je suis vivant
Et j’ai apprécié chaque instant
Dés, la rencontre de tes endroits
Qui m’y sont chers comme je le croix !
Sidi-Aïch, le lieu suprême
Le monastère d’Ait-waghlis
Il n’y a pas assez de problèmes
Malgré tant de tes vices
Sidi-Aïch, le seuil d’Ait-Yemel
Le terrain des réfugiés
Comme on est là ad m-nkemel
Pour conquérir l’entier
Oh ! Sidi-Aïch, je rêve
Tes souvenirs ne s’achèvent
J’étais un moineau sans ailes
A ta découverte, j’ai pu voler
Quand j’ai le dédale sur mon ciel
Par toi, j’ai pu le briser
On ! Sidi-Aïch, je t’estime
Dans les tréfonds de mon âme !
Si tu m’ignores ce sera le crime
D’un enfant jeté à l’infâme
Sidi-Aïch, le trajet
Pour un retour obligé
Sidi-Aïch, qui s’en va
Sans ta compagnie ?
Sidi-Aïch, tout va
Même les ennuis !
Imitation :
Imité le sondage des hiboux
Qui, chaque nuit, comme un fou !
Rachète la colline de la boue
Il y plonge juste à la joue
Pour se déferler de ses poux
Il ne se lasse pas au-dessous
Pour atténuer son soûl
Ou pour gager des sous
Comme un fruit mou !
D’ente brisée d’un coup
Ou pissée par un loup
Qui, prend sa queue en roux
Et ses poiles roux
Mais, voilà quand même le hibou !
Comme il, il y a le tout
Quand il implore le tabou !
Où, il cherche le bout
D’y savourer le goût
Avec amour très flou
Voire, les racines du chou
Qui se trouvent dans des trous !
Qui, c’est toujours le hibou
Avec son ton de youyous
Il prend tout comme joujou !
Toutes les présences en prou
Alors, que fait-il pour nous
Si on le pourchasse avec des cailloux ?
Rencontre :
A la sixième de novembre
A cette journée où, deux ombres
Se rencontrent au seuil d’un temps ensoleillé
De l’hiver qu’on dirait l’été !
C’est un beau temps aux oiseaux
Aux colombes et aux pigeons
De se serrer dans leurs ailes
Aux cordonniers d’étaler leurs semelles,
Aux bergers d’être aux champs,
Aux artistes de prendre le temps
Les dragueurs, aux coins se tiennent à bout !
Voilà tout, c’est tout…
Les deux ombres aillent n’importe où !
Mais, hélas ! Ils ont rendez vous
De rester ensemble pour beaucoup
D’instant en simple amoureux
De se partager le tout et le peu
De leur tendresse qui en manque
Car, l’un à d’autre se manque
Ils sont là comme tous les autres
En ville, juste au centre
A bousculer le reste du monde
Qui les croit comme deux furibondes
Sans relâche, l’un à l’autre en mains
Tendues, nouées telles le ceinturon
D’un fantassin…
Il fait beau dans ces deux cœurs
Qui s’aiment tant avec ferveur !
Tantôt simples, tantôt modestes
Un amour de paroles non pas de gestes
Un amour du fer pour le feu
Celui d’astronaute envers les cieux
L’un à l’autre est une préoccupation
L’un pour l’autre est une passion
Sans se mettre en pression !
Quant à l’hiver qui prend démission
C’est ce jour fantasmatique
Qui rend tout si romantique
La rencontre des deux ombres est une musique
D’un ton sentimental et classique.
Apprends-moi l’amour :
Apprends-moi l’amour
Avec lequel je vivrai
Apprends-moi tous les jours
Pour que je ne souviendrai
- Je te serai fidèle
Au cours de toutes les années
Nous vivrons dans le ciel
Sur la lune et les étoiles à côté
- Apprends-moi l’amour
Avec lequel je vivrai
Apprends-moi tous les jours
Pour que je me souviendrai