Utilisateur:Belysarius/Maison de Meaux (Brie)

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Maison de Meaux
Image illustrative de l’article Belysarius/Maison de Meaux (Brie)
Armes de la famille.

Allégeance Royaume de France
Fiefs tenus Seigneurie de Douy

Seigneurie de Courtry
Seigneur de Corbin
Seigneur de Courtalin
Seigneur de Neufvy
Seigneur de la Ramée
Seigneur de Limoreau

La maison de Meaux tirait son origine des anciens comtes ou gouverneurs de Meaux en Brie, la maison de Meaux est une famille nobiliaire d'extraction chevaleresque éteinte depuis le XVIIIe siècle.[1]

On retrouve les armes familiales peintes dans la grande salle des Croisades du château de Versailles.

Seigneuries[modifier | modifier le code]

  • Seigneur de Douy
  • Seigneur de Courtry
  • Seigneur de Corbin
  • Seigneur de Courtalin
  • Seigneur de Neufvy
  • Seigneur de la Ramée
  • Seigneur de Limoreau

Membres éminents[modifier | modifier le code]

Membres légendaires[modifier | modifier le code]

Selon la légende, elle compte à son berceau un grand nombre de saints et de personnages recommandables par leur piété, tels que Saint-Walbert, Saint Cognoald, Saint-Faron, Saint-Authaire, Saint-Ouen, Sainte-Fare, Acto, trésorier des finances sous Dagobert et fondateur du monastère de Jouarre et Anscheric, évêque de Paris et chancelier de France sous Charles-le-Chauve.

Membres historiques[modifier | modifier le code]

Gauthier, vicomte de Meaux, dit Giffart accompagna Saint-Louis à la croisade de 1248[2] et rapporta en France la couronne d'épines du Christ ; pour perpétuer ce souvenir, il abandonna les armoiries de sa famille : de sable, à une jumelle d'argent, et avec l'agrément du roi il leur substitua celles-ci : d'argent, à cinq couronnes d'épines de sable[2].

Jean de Meaux participa à la prise de Montmédy en 1541 par les Français sur les Espagnols.

Raoul de Meaux (1634-1725) fut Commissaire aux revues des troupes de Sa Majesté et conseiller du Roi.

La maison fournit en outre un premier président au Parlement de Toulouse, au XVe siècle, neuf chevaliers de Malte, dont deux commandeurs, et un grand prieur de France[3].

Branches[modifier | modifier le code]

Cette famille donna onze branches qui possédèrent de nombreuse seigneuries : Douy, La Ramée, Ussy-sur-Marne, Corbains, Royses, Coulommiers en Brie, Charny, Quincy, La Brosse, Beauvines,, Maupertuis, Boisboudran, Neufvie, Grateloup, Chéry, Berthenay, Marly-La-Ville, Rocourt, Vallières, Forfery, Boyer, Forges, Violaine, Rudefontaine, l’Isle-en-Saintonge, Fouilloux, Chassagne, d’Anville, Courtry, Pin, La Marche La Vernade, Château-Lambert etc.[4].

Blasons de la famille de Meaux[modifier | modifier le code]

Au départ les Meaux portaient:

De sable à la jumelle d'argent.

Ces armes sont représentées à Versailles.

Depuis 1248, la maison porte ces armes.

D'argent à 5 couronnes d'épines de sable, posées 2, 2 et 1.

Devise: Ex spinis et cruce nostra salus. [5]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, p. 137
  2. a et b Charles Gavard, Galeries Historiques du Palais de Versailles, tome VI, vol. 1 (lire en ligne), p. 471
  3. Patrice Gueniffey et Lorraine de Meaux, « Les couples illustres de l'histoire de France », Histoire généalogique,‎ (DOI 10.3917/perri.gueni.2019.01, lire en ligne, consulté le )
  4. Léon de Beaumont, Origine, services et alliances de la maison de Bremond d'Ars, 1861, pages 174-175.
  5. (Extrait de la Notice sur la Maison de Meaux en Brie, écrite en 1904 par Paul et Henri de Meaux, et imprimée à Paris en 1930).

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