Utilisateur:Balkys237/BrouillonNkindi

Le nkindi est un grand tambour traditionnel du peuple Bamoun du Cameroun. Il est situé dans la cour d'apparat du palais royal de Foumban, la capitale historique et culturelle des Bamoun. Il est utilisé lors des occasions spéciales, notamment le Nguon, le festival culturel qui a lieu tous les deux ans.

Histoire

Le nkindi a été réalisé au début des années 1757 par le roi Mbouombouo, le 11^e roi de la dynastie Bamoun. Il a été conçu dans le but d'appeler le peuple au rassemblement pour une cause guerrière. Il faut dire que ce roi avait pour devise : « Je tracerai les limites de mon royaume avec du sang et du fer noir. La guerre c'est mon affaire ». Ce roi va-t-en guerre qui a par ailleurs eu le plus long règne de 1757 à 1814 a donc laissé cette empreinte indélébile qui jusqu'à nos jours. Les visiteurs et autres curieux peuvent donc admirer ce tocsin géant d'une longueur de 4 m et de 1,5 m de diamètre dans l'enceinte de la case de Nkindi

Description

Le nkindi est un membranophone constitué d'un tronc d'arbre creusé et recouvert d'une peau de bœuf tendue par des cordes. Il mesure 3,55 m de long, 1,17 m de hauteur et 1,3 m de diamètre. Il est décoré de motifs géométriques et de symboles Bamoun. Il est frappé à l'aide de deux maillets en bois.

Fonction

Le nkindi a une fonction rituelle et symbolique. Il est le signe du pouvoir royal et de l'unité du peuple Bamoun. Il est le seul instrument capable de communiquer avec les ancêtres et les forces invisibles. Il est le gardien de la tradition et de la mémoire collective. Il est aussi le moyen d'expression de la joie et de la fierté du peuple Bamoun.

Le nkindi résonne lors des occasions spéciales, notamment le Nguon, le festival culturel qui a lieu tous les deux ans. Le Nguon est un moment où le peuple Bamoun se rassemble pour émettre leurs idées et pour exposer leurs problèmes. C'est aussi une occasion de célébrer la culture et la tradition Bamoun à travers des danses, des chants, des cérémonies et des festins. Le nkindi annonce le début et la fin du Nguon. Il accompagne aussi la simulation de guerre au dernier jour du festival, où le sultan invite tous les chefs de familles à se mettre résolument derrière lui.

Notes et références

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