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André DURANTON est né à Paris le 8 septembre 1905 et décédé le 8 janvier 2002 à Brou (Eure et Loir) .

Attiré depuis son enfance par le dessin et les couleurs vives, il entre aux Arts Appliqués. Après la fin de la deuxième guerre mondiale, il entre dans un atelier de décoration où il crée des motifs pour des tissus, des soieries et des papiers peints. Il se met à peindre en 1967, une fois à la retraite, puisant son inspiration et la technique picturale auprès de Henri Rousseau dit le douanier Rousseau (1844-1910), le premier de l’école des peintres naïfs.

Jean Dutourd, de l’Académie française, présente ainsi André Duranton sur la plaquette de l’exposition que celui-ci fit, en 1986, à la Galerie Naïv'Art à Paris: “Duranton est un peintre naïf parce que, dans ses toiles, on voit encore plus clairement la bonté de son cour que la ressemblance de ce qu'il a peint. A part cela, c'est un peintre très savant qui ne se trompe jamais dans son dessin, dans ses rapports de ton, dans sa reproduction de la vie fugitive. Mieux encore il a un style. Mieux encore il a créé un monde. Le Paris de Duranton n'est pas celui des Impressionnistes, de Raffaeli, de Marguet, d'Utrillo. C'est un autre Paris, que lui seul a vu, qui est tout aussi vrai, qui aura sa place un jour dans l'histoire de l'Ecole française. Il se passe un phénomène curieux quand on achète un tableau de Duranton et qu'on l'accroche à son mur c'est comme si l'on avait fait entrer un ami chez soi. Il vous fait plaisir. On s'arrête pour le regarder. On ne se lasse pas de la conversation muette que l'on a avec lui. J'en parle d'expérience. La peinture n'est belle que si elle est aussi poésie. Duranton est poète. Il ne le sait pas car il est modeste”.