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Utilisateur:Assassas77/Brouillon dhaka topi

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dhaka >> Dacca ? dhaka cloth >> tissage Dhaka // dhaka

Le Dhaka (tissu)[modifier | modifier le code]

Le dhaka est "the hand-spun cotton inlay-pattern weaving used to make intricately patterned, colourful panels for Dhaka topis.

C'est le tissu en coton le plus remarquable et le plus **visible** du Népal**16. Le coton teint à l'avance est importé d'Inde et tissé par des maîtres artisans en formant des motifs intriqués** en utilisant uniquement quelques couleurs**9. Le tissu est aussi utilisé pour un sorte de chemisier, le dhaka ko cholo, « chemisier en dhaka », et des châles pour les femmes **16**17. Certains fermiers et tisserands ont fait quelques essais préliminaires de dhaka topi en soie avec un succès limité**18.

Il y a différentes histoires sur l'origine du tissage dhaka. L'une d'elle raconte qu'un ministre revenu de Dacca (Bangladesh) avec l'idée de **porter un tel topi**, qui remplaça en définitive le couvre-chef traditionnel noir. Une autre histoire raconte que ce topi porte le nom de Dhaka parce que le tissu et les fils utilisés proviennent de Dhaka, similaire à la mousseline Dhakai (un tissu en coton fin de Dacca). Il est aussi possible que des tisserands hindous se soient installés au Népal pour fuir l'invasion musulmane du Bengale. La méthode pour tisser ces motifs, appelée Jamdani, est en usage autour de Dacca, et est significativement différent des pratiques actuelles des tisserands népalais**16. Quelques fragments de tissu dhaka dans les collections du Musée national népalais dateraient du début du XXe siècle**16.

La légende la plus populaire attribue l'invention du tissage dacca à Ganesh Man Maharjan, qui travaillait dans un atelier de Jamdani dans les années 1950. Il se motiva à apprendre cette technique lorsqu'il vit Dambar Kumari, la fille de Shree Teen Junga Bahadur Rana, portant des vêtements en dacca qu'elle avait rapporté de Bénarès. Lorsqu'il retourna dans sa ville natale de Palpa, son épouse et lui créèrent un atelier pour produire du tissu dacca en 1957 avec une bobine et un charkha, un rouet actionné à la main, acheté à Katmandou et des tisserands locaux formés par Mahajan. Son activité eut du succès en raison du prix élevé des importations de tissu de qualité supérieure**5**19. Alors que le gouvernement de la dynastie Shah manifestaient une préférence pour le tissu dacca et les topis en dacca, les autres tisserands imitèrent Maharajan. Au début des années 1970, son atelier Swadeshi Vastrakala Palpali Dhaka Udhyog s'était agrandie, employant près de 350 artisans**5. À cette époque, Jaishanker Textile Industry, Khanal Textile Industry, et Nabin Textile Industry étaient les principaux fournisseurs en fil de coton pour la fabrication de dhaka**19.

Malgré les affaires florissantes et les programmes incitatifs du gouvernement, la majorité des tisserands étaient pauvre. Un tisserand expert travaillait entre 12 à 16 heures par jour pendant un mois pour confectionner 4 à 5 mètres de dhaka. Mais leur salaire ne valait que 10 à 30 roupies népalais, soit un œuf et 250 grammes de Jeri**5. Dans les années 1970, l'industrie du tissage de dhaka à Palpa a été bouleversé par l'introduction du métier Jacquard et des fibres en acrylique brillant et facile d'approvisionnement. Les métiers Jacquard ont permis la production de plusieurs mètres par jour au lieu des neuf pouces par jour produits par jour sur un métier manuel. Beaucoup de tisserands ont perdu leur emploi, Palpa a perdu son quasi-monopole et les motifs des calottes en dhaka ont perdu en complexité**19.

Désormais les tisserands dans la capitale Katmandou, ceux du district de Palpa dans les régions montagneuses du centre, et en particulier dans le chef-lieu Tansen, et ceux du district de Tehrathum dans l'Est sont les principaux producteurs de tissu dhaka**9**16. Les Limbus et les Rais habitant dans les montagnes du centre du pays sont célèbres pour le dhaka qu'ils produisent**20. Tansen est la ville la plus célèbre pour ses dhaka topis où les Magars, les Brahmins, les Chhetris et les Newars sont venus au XIXe siècle pour chercher fortune. En plus des châles et des chemisiers appelés cholos en dhaka, la ville est également célèbre pour son travail du métal ; on y fabrique des tasses karuwa, des pots, etc**21. Les visiteurs de la région de Palpa ont pour habitude d'acheter des objets-souvenirs en dhaka, des topis, des chales et des thailos (des sacs fermés par deux paires de fils)**4. L'industrie du topi en dhaka a été importée à Darjeeling par les Gorkhas**4.

Le vêtement traditionnel des Népalais comprend le daura-suruwal (chemise et pantalon), le patuka (tissu noué autour de la taille à la place d'une ceinture), l'ista (une demi-veste sans manche) et le topi. Les Népalaises portent le gunyou cholo, une robe dans le style ghagra-kurta) sans topi**1. Les différents groupes ethniques portent leur propre costume traditionnel distinct. Par exemple, les femmes tamang portent souvent un couvre-chef distinctif entouré d'une bande en coton ou en laine. Certaines femmes tamang bouddhistes portent des bakhus, similaires à ceux portés par les Tibétains**1.

Auparavant obligatoire, le topi des Népalais est soit noir (bhaad-gaaule ou kalo topi), soit multicolore (dhaka topi ou topi népalais)**22. Avant que le gouvernement népalais promeuve les topis en dhaka, les topis noirs fabriqués à Bhaktapur étaient plus répandus, en particulier chez les Newaris. Ces topis noirs, jadis préférés par les élites de la dynastie Rana, font un retour, en particulier parmi les jeunes. Les chapeliers de Bhaktapur, jadis presque ruinés par la concurrence des dhaka topis, produisaient près de 600 kalo topis par semaine en 2015**23. Il existe d'autres types de topis tels que les chuclie topi, les birke topi, les karchupe topi et les cap topi**8**24.

en:Bhaad-gaaule topi

Références[modifier | modifier le code]