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Utilisateur:Anoe91/Brouillon

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I)               Deux dynamiques distinctes de diaspora

1.1)   Dispersion à travers l'esclavage

La diaspora africaine est considérée comme la « sixième région d'Afrique » (l'Afrique du Nord, Afrique de l'Ouest, Afrique de l'Est, Afrique Centrale et Afrique Australe étant les cinq autres régions du continent) par l'Union Africaine[1], englobant dans sa définition tous les afro-descendants allant du Brésil jusqu'aux États-Unis en passant par les Caraïbes et l'Europe. La dispersion qu'implique le phénomène diasporique peut créer une relation complexe entre la diaspora et le territoire d'origine et l'histoire n'est pas commune à tous ces afro-descendants dont il convient de distinguer au moins deux grands types. La dispersion de ses membres a des origines diverses. La première, la plus ancienne, est liée à l'histoire de la traite négrière. Les diasporas africaines issues de l'esclavage sont surtout présentes en Amérique du Nord, en Amérique latine et dans les Caraïbes. On peut encore aujourd’hui y trouver un héritage africain très prononcé (notamment chez les Afro-Américains, Afro-Brésiliens, Afro-Cubains ou Afro-Colombiens) que ce soit à travers la musique (rumba, soukous, champeta, samba, Negro spiritual duquel est né le gospel), mais également les influences culinaires, la danse, certaines pratiques religieuses et arts martiaux (capoeira).

Toutefois, le processus planifié et organisé de « déculturation », soit la perte d’identité culturelle d’une population ou d’une ethnie, consécutive à la déportation forcée durant des siècles d’esclavage a généré des transformations profondes. Écrivain et anthropologue franco-sénégalais, Tidiane N’Diaye parle d'identités nouvelles créées dans un contexte particulier d'exil forcé et de déracinement à leur terre d'origine : « partout où les peuples noirs ont survécu, l’héritage culturel et le lien historique à l’Afrique restent forts mais le cordon linguistique est rompu »[2]. En effet, au fil du temps, plusieurs aspects de l’identité culturelle de ces peuples noirs ont été perdus. En dépit de quelques « reliquats », la plupart des caractéristiques socio-anthropologiques de ces peuples ont progressivement disparu puisque ces peuples étaient forcés de s’adapter dans ces nouveaux environnements et ce malgré une forte résistance comme en témoigne la communauté Palenque de San Basilio en Colombie[3], qui a préservé notamment à travers sa langue le palenquero, ses traditions héréditaires en résistant à l’influence espagnole.

Récemment, un certain engouement auprès des communautés afro-descendantes issues de l'esclavage a émergé avec les avancées des tests ADN[4][5][6] afin de retrouver leurs « racines » africaines permettant de pallier cette rupture historique rendant leur lien avec le continent africain lointain à la fois temporellement et géographiquement.

1.2)    Dispersion à travers les flux migratoires

La rupture subie en raison de la traite esclavagiste avec le continent originel est de ce fait radicalement différente de l'histoire de la diaspora africaine plus contemporaine et davantage liée aux vagues de migration amorcées depuis la colonisation et qui se sont poursuivies après les indépendances politiques sur le continent africain dans les années 1960[7]. Ces communautés venues s’installer principalement dans les pays occidentaux ont depuis donné naissance à une nouvelle génération d'afro-descendants nés en Europe, d’où l’émergence du concept de « nouvelle diaspora », en ce sens qu’elle est récente par rapport aux diasporas issues de l’esclavage.

Les ressortissants africains ont eu tendance à émigrer dans le pays qui les avait colonisés : les migrants issus des pays anglophones comme le Nigéria ou le Ghana ayant été colonisés par la Grande-Bretagne ont principalement émigré là-bas dû aux liens existants entre ces différents pays depuis la colonisation. De son côté, la destination privilégiée des migrants issus pays africains francophones anciennement colonisés par la France a également naturellement été leur ancienne puissance coloniale : Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal, Cameroun, Congo et RDC (bien que cette dernière ait été une colonie belge, le lien linguistique permet d'expliquer le rapprochement culturel avec la France). On observe le même phénomène pour les anciennes colonies portugaises (Cap-Vert, Mozambique, Angola, Guinée Bissau) et espagnole (Guinée Équatoriale).

Cette diaspora contemporaine se distingue de la diaspora plus « historique » issue de la traite esclavagiste par ses liens culturels encore fortement présents dans la société d'accueil que l'on observe dans les us et coutumes de ses membres. Que ce soit à travers des commerces dits « ethniques » ou « exotiques » par lesquels les membres de cette diaspora continuent de consommer les produits alimentaires importés d'Afrique (manioc, igname, feuilles de manioc, huile de palme, etc.) ainsi que des produits tels que les mèches pour la coiffure mais également à travers l'habillement (le port du pagne, etc.). Il y a également l'aspect linguistique qui peut être lié à l'appartenance ethnique du membre de la diaspora. Les nombreuses langues africaines continuent d'être pratiquées et transmises à leurs descendants, signe du maintien de leur culture d'origine. Ce phénomène, Michel Bruneau, géographe français, l’aborde dans la revue l’Espace géographique : « Toute population en diaspora éprouve le besoin de se référer à son territoire d’origine »[8]. Selon l'auteur, le groupe diasporique sur son territoire d’accueil ressent la nécessité de conserver sa culture d’origine dans un contexte dans lequel il se retrouve minoritaire. Michel Bruneau affirme qu’il s’agit d’un mécanisme de défense « face au danger de dilution et d’assimilation dans les sociétés d’accueil ou d’installation, danger très réel dans les pays modernes du Nouveau Monde et d’Europe occidentale »[9]. Cet attachement à ce qui se rattache au continent africain peut faire l'objet de critiques dans la société d'accueil. En effet, l'une des critiques adressées à ces diasporas issues de l'immigration est de ne pas assez faire l'effort d'intégration culturelle. On retrouve par exemple des quartiers entiers dans la ville de Paris (Château rouge, Château d'Eau à Paris) avec des salons de coiffures « afros », des restaurants africains, des couturiers africains, etc. faisant d’eux la cible régulière d'accusations de communautarisme.  

Qu'il s'agisse de la langue, de l'habillement, des habitudes culinaires, cette diaspora contemporaine continue d'entretenir des liens forts avec le continent africain et garde un lien affectif notamment à travers les envois de fonds acheminés vers l'Afrique s'élevant chaque année à des milliards de dollars. De manière beaucoup plus significative, la manière dont les diasporas s’impliquent dans l’économie de leur pays d’origine passe par ces transferts de fonds[10]. Les migrants, qu'ils soient d'origine africaine ou asiatique sont d'important pourvoyeurs de fonds comme l'indique la somme record de 529 milliards de dollars atteinte en 2018[11]. Les envois de fonds des migrants africains, eux, sont estimés à 40 milliards de dollars par an[12] et servent essentiellement de soutien financier aux familles, en particulier en temps de conflits nationaux comme en Sierra Leone où les transferts constituaient une source de revenu importante pendant la guerre civile[13]. Ces flux d’argent des migrants, dont dépendent beaucoup de foyers restés en Afrique, vise à soulager la pauvreté.

             3.2 Brain Drain en Brain Gain, l’exemple de la diaspora chinoise

Les membres de la diaspora issue de l’immigration, par leur lien encore frais avec le continent et dans une majorité de cas, une partie de leur famille restée au pays, représentent d’immenses pourvoyeurs de fonds, les faisant, de fait, contribuer au développement de leur pays d’origine. Cependant, même si les rapatriements de fonds sont une source importante de stabilité économique ces fonds ne suffisent pas à penser un projet de développement au niveau macroéconomique. En effet, ces transferts font reculer la pauvreté à un niveau microéconomique donc pour les ménages bénéficiaires[14], mais pour qu’ils puissent être au service du bien commun, les pays bénéficiaires doivent davantage renforcer leurs structures institutionnelles pour investir ces fonds de manière plus productive et maximiser cette ressource.

Une autre ressource que le capital économique est le capital humain. La diaspora africaine est composée d’émigrés aux profils sociologiques divers, allant de l’entrepreneur qui a son commerce de produits dits « exotique » au cadre, en passant par l’ingénieur, le médecin, etc. On a pu voir précédemment que les transferts de fonds concernaient l'ensemble de la diaspora, y compris la moins qualifiée et la moins fortunée. La diaspora, par ses envois de fonds, constitue un atout majeur et ses membres peuvent être considérés comme des acteurs du développement mais tous ne représentent pas le même potentiel pour leur pays. Pauline Rouillon dit à ce propos que « le poids de la diaspora est variable en fonction des acteurs »[15]. Nombreux sont qualifiés et ont des compétences que les États d’origine peuvent mettre à profit. Cela permet de définir deux concepts : le brain drain et le brain gain. L'objectif de mobiliser sa diaspora dans une perspective de développement est de pouvoir tourner le brain drain en brain gain, qu'on peut traduire respectivement par fuite des cerveaux (ou exode des cerveaux ou encore fuite de capital humain) et retour des cerveaux.

La première difficulté rencontrée pour analyser ce phénomène migratoire est celle de l'identification des professions qui entrent dans la catégorie des « cerveaux ». Qu'est-ce qu'un cerveau ? Quelques auteurs se sont montrés en faveur d'une délimitation d'une catégorie dite "intellectuelle, scientifique et technique"[16], ayant pour caractéristique commune le passage à l'université ou les établissements d'éducation supérieure. Sont inclus dans cette classification les étudiants partis dans les pays du Nord pour se former mais et qui souvent finissent par s'installer dans leur pays d'accueil une fois leurs études terminées. C'est dans ce contexte qu'on peut utiliser le terme brain drain comme flux migratoires de chercheurs, de scientifiques ou de manière plus générale de personnes avec un haut niveau de qualification qui s'installent dans un État davantage développé pour y trouver de meilleures conditions de vie, d'études, de travail ou de rémunération.

À noter que si les migrations n'étaient que temporaires et que les retours se réalisaient, on ne parlerait pas de perte (drain) mais de brain mobility ou brain circulation qui pourrait être tout à fait positif pour les pays d'origine dans un contexte mondialisé avec une circulation accrue des hommes et des idées. Cependant, la migration s'inscrivant dans un marché où les talents se déplacent vers les lieux où ils seront le mieux utilisés et rémunérés[17], les migrants qualifiés se retrouvent à effectuer un calcul coût/bénéfices largement en la défaveur des pays d’origine.  Recherchant de meilleures conditions de travail et de vie et de meilleurs revenus, si leur pays d'origine ne leur donne pas le cadre pour s'épanouir, il ne peut pas y avoir de retour de compétences, ce qui ici représente un échec pour ces pays qui auraient pu bénéficier de ces savoirs. On peine à voir ce phénomène de retour des compétences et c'est ce qui a amené à réfléchir à des mesures pour stopper l'hémorragie de cerveaux du tiers-monde, l'idée de retour étant considérée comme le meilleur remède contre le brain drain ayant le potentiel de favoriser le développement des pays du Sud. Hunger affirme que « l'idée de base de l'hypothèse du brain gain est que les élites intellectuelles et techniques du tiers monde qui ont immigré dans un pays industrialisé représentent une ressource potentielle pour le développement socio-économique de leur pays d'origine »[18]. C'est dans ces réflexions sur la diaspora que les yeux ont commencé à se tourner vers la Chine. Pour encourager le brain gain, la Chine a misé sur les politiques du gouvernement central pour encourager les Chinois hautement qualifiés à revenir. Dans les années 1980, les Chinois de l’étranger se sont vu octroyer des facilités d’entrée et de sortie, et la politique du gouvernement chinois peut se résumer au slogan hui guo fuwu, « rentrer pour servir son pays ». Afin de bénéficier du savoir-faire et des compétences des Chinois formés à l’étranger, le gouvernement leur a accordé toute une série de facilités en termes de logement et d’emploi. Cette politique, jugée comme n’étant pas assez incitative, a été supplantée par celle du wei guo fuwu, « servir son pays »[19], sous-entendant par là qu'il y avait une multiplicité de manières de jouer un rôle dans le développement de la Chine autre qu'un retour physique. La Chine s'évertue depuis maintenant quelques décennies, par multiples incitatifs à devenir un pôle d'attraction pour ses talents. Le gouvernement chinois cherche à capter à la fois ces capitaux mais aussi le savoir-faire des migrants en poursuivant une politique incitative de retour. Par exemple, la Chine continue aujourd’hui de prendre de nombreuses mesures pour encourager sa diaspora à contribuer à l'investissement. On estime que les Investissements Directs Étrangers (IDE) de la diaspora chinoise représentent plus de 60 % du total des entrées d'IDE en Chine[20]. La Chine est le deuxième pays, après les États-Unis, à en accueillir le plus au monde. Selon l'analyse des données du magazine Forbes par The Economist, en 2019, plus des trois quarts des 369 milliards de dollars de richesse des milliardaires d'Asie du Sud-Est étaient contrôlés par des huaren[21] (terme mandarin désignant les Chinois d'outre-mer dorénavant citoyens d'autres pays).

En plus de vouloir capter les capitaux de sa diaspora, la Chine tend à attirer également vers elle ses savoirs. Prenons l'exemple des panneaux solaires dont la Chine est le premier producteur mondial[22]. Un facteur explicatif de la montée en puissance de la Chine dans l’industrie solaire photovoltaïque est le transfert de connaissances. Les entreprises chinoises ont bénéficié du savoir-faire d’une main d’œuvre qualifiée issue de la diaspora chinoise. Ainsi, le fondateur de Suntech, le premier producteur chinois de panneaux solaires, a fait ses études dans une université australienne et parmi les membres des comités de direction des trois plus grosses entreprises photovoltaïques chinoises, 61 % ont étudié ou travaillé hors de Chine[23].

Un autre exemple concerne le cas du programme Shenzhou qui est particulièrement éclairant pour comprendre le rôle que jouent les migrants chinois dans la transmission de savoir-faire et le transfert de technologies. En 1995, la Russie vend à la Chine des technologies aéronautiques et spatiales. Cela débouche sur un accord prévoyant le transfert de technologie du vaisseau spatial russe Soyouz à la Chine et la formation de futurs cosmonautes chinois par la Russie. Après leur formation au Centre d’entraînement des cosmonautes Wu Jie et Li Qinglong retournent en Chine où ils sont chargés d’entraîner les futurs astronautes chinois au Centre spatial de Jiuqan. Ce transfert de savoir-faire et d’information a permis aux autorités chinoises de lancer le Vaisseau Divin, le Shenzhou 1 en 1999[24].

           3.3 Enjeu de la gouvernance

La contribution de la diaspora, en particulier la plus qualifiée, peut aussi bien être économique (avec les IDE) que faciliter des transferts de connaissances et de compétences, ce qui pourrait avoir un impact non négligeable sur le développement de leurs États d’origine, surtout dans des secteurs insuffisamment desservis sur le plan institutionnel (comme le secteur de la santé touché par des faiblesses institutionnelles). Cependant, l'enjeu de gouvernance est central, le rôle que l'État décide de jouer dans le projet de développement reste prépondérant, comme l’exemple du gouvernement chinois vis-à-vis de sa diaspora l’a montré. Des pays africains comme le Rwanda ou le Botswana sont des exemples de bonne gouvernance en Afrique et connaissent une croissance économique prometteuse mais il est du rôle des pouvoirs publics de s'imposer en disposant d'un environnement favorable et en mettant en place des mesures incitatives pour encourager les travailleurs les plus qualifiés à revenir mettre leurs compétences et savoir-faire au profit du développement de leur État d'origine. En d'autres termes, les facteurs politiques, sociaux et autres facteurs contextuels jouent un rôle important, non seulement dans la décision de retourner dans le pays d'origine, mais aussi dans la décision d'investir dans ce pays. Jacques Gaillard et Anne Marie Gaillard montrent que la perception de ce phénomène a évolué dès lors que l'on a pris conscience que les expatriés formaient, au moins potentiellement, des diasporas scientifiques et techniques susceptibles d'être mobilisées au profit de leur pays d'origine. Ils montrent que la constitution de telles diasporas œuvrant dans l'intérêt de leur pays d'origine passe par un certain nombre de conditions telles que le sort réservé par chaque pays à cette élite intellectuelle et que toutes ces conditions nécessitent à la fois une volonté politique et une capacité administrative loin d‘être remplies par l’ensemble des pays en développement, notamment en Afrique : « le retour, nous l’avons vu, est une politique qui ne se réalise efficacement que dans des pays dont le développement de l’économie et du système national de recherche présente suffisamment de similitudes avec ceux des pays de résidence des expatriés pour que cela constitue une incitation suffisante à la réalisation du retour »[25].


[1] https://www.un.org/africarenewal/fr/a-la-une/l%E2%80%99afrique-fait-appel-%C3%A0-sa-diaspora

[2] N’Diaye, Tidiane. La formation de la diaspora noire dans le monde et son héritage africain, Africultures, Article N° : 9408, 6 avril 2010

[3] UNESCO, « L’espace culturel de Palenque de San Basilio »

[4] https://www.jeuneafrique.com/253855/societe/test-adn-retracer-origines-africaines/

[5] https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/la-vogue-des-tests-adn-aux-etats-unis-alimente-le-tourisme-des-origines-vers-le-continent-africain_3185387.html

[6] https://www.bbc.com/afrique/region-47156777

[7] Royoux, Maxime. « Les migrations africaines en France, une histoire connectée », Genèses, vol. 92, no. 3, 2013, pp. 177-181.

[8] Bruneau, Michel. « Les territoires de l’identité et la mémoire collective en diaspora » dans L’Espace géographique, 2006, no 4, tome 35, p. 328-333.

[9] Bruneau, Michel. « Les territoires de l’identité et la mémoire collective en diaspora » dans L’Espace géographique, 2006, no 4, tome 35, p. 328-333.

[10] Mouhoub Mouhoud, El. « Les transferts d'épargne des migrants vers les pays d'origine : un enjeu économique pour le développement », Revue d'économie financière, vol. 122, no. 2, 2016, pp. 223-238.

[11] https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2019/04/08/record-high-remittances-sent-globally-in-2018

[12] Fonds international pour le développement agricole (FIDA), « Envois de fonds vers l’Afrique : Marchés de transferts de fonds, environnement favorable et perspectives » http://www.ifad.org/remittances/pub/money_africa.pdf

[13] Étude de la Banque Africaine de Développement (BAD), « Le rôle de la diaspora dans la construction de la nation : Leçons à tirer par les États fragiles et les États sortant du conflit », repéré à URL, 2010

[14] Bec Elora (2021). Quels rôles peuvent jouer les diasporas asiatiques dans le développement de leur pays d'origine ? Étude de cas des diasporas indienne et chinoise. Groupe d'études et de recherche sur l'Asie contemporaine (GÉRAC), Université Laval, février, 25 pages.

[15] Rouillon Pauline, « La Chine d'Outre-Mer : une diaspora d'influence ? », in Cargo Marine, 2014, N.4.

[16] Gaillard Jacques, Gaillard A.M. (1998). Fuite des cerveaux, retours et diasporas. Futuribles, (228), p. 25-49.

[17] Johnson H.G. "An Internationalist Model". In ADAMS W. (ed.). Brain Drain. New York : Macmillan, 1968.

[18] Hunger, U., (2002), The "Brain Gain" Hypothesis: Third World Elites in Industrialized Countries and Socioeconomic Development in their Home Country, UC San Diego.

[19] Elie, J., Lieber, M., Lutringer, C. « Migration et développement : les politiques de la Chine et de l’Inde à l’égard de leurs communautés d’outre-mer », International Development Policy Revue internationale de politique de développement, 2 2011, p.215.

[20] Ma Mung K-E., « Diaspora et migrations chinoises », in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne, L’enjeu mondial Presses de Sciences Po « Annuels », 2009, p.235-244

[21] « South-East Asian tycoons’ high-wire act ». The Economist. 28 mai 2020, [en ligne] http://www.economist.com/business/2020/05/28/south-east-asian-tycoons-high-wire-act (Consulté le 10 décembre 2021)

[22] De la Tour A., Glachant M., Meniere Y., « Innovation et transferts de technologie : Le cas de l’industrie photovoltaïque en Chine », World Intellectual Property Congress, AIPPI, Paris, 3-6 octobre 2010

[23] Rouillon Pauline, « La Chine d'Outre-Mer : une diaspora d'influence ? », in Cargo Marine, 2014 numéro 4

[24] ibid

[25] Gaillard Jacques, Gaillard Anne-Marie (1998). Fuite des cerveaux, retours et diasporas. Futuribles, (228), p. 25-49.