Utilisateur:Angelina.paolini/Brouillon
Hiding in the City[modifier | modifier le code]
Hiding in the City est une série photographique contemporaine réalisée en 2005 par l’artiste chinois Liu Bolin. Artiste, photographe et performeur chinois, il est notamment connu pour ses talents de camouflage à travers ses œuvres.
Hiding in the City est une œuvre contestataire qui dénonce le gouvernement chinois, mais aussi la société en générale et l'état du monde aujourd’hui aussi politiquement que socialement. Dans ses photographies , l’artiste se fond, les yeux fermés, dans les nouveaux paysages chinois et critique en quelque sorte la modernité. Pour lui la société moderne nous fait disparaître comme individu singulier.
Liu Bolin aime porter attention à la politique sociale et économique de la Chine. Son travail critique les divers bouleversements qui ont touché la Chine, et montre son combat en tant qu’artiste, dans un pays où la liberté d'expression est souvent réprimée.
Cette première série le fera connaitre dans le monde entier, et Liu Bolin exportera le concept Hiding in The City dans d'autres grandes villes de New York à Venise, en passant par Paris et Londres.
Liu Bolin[modifier | modifier le code]
Né en 1973, dans la province de Shandong, Liu Bolin a étudié l’art à l’Académie des Beaux-Arts du Shandong. Après l’obtention de son diplôme, il part découvrir et vivre à Pékin, ville de toutes les folies et de tous les dangers. Là-bas, Liu Bolin commence ses expérimentations qui sont pour la plupart à caractère revendicateur et politique. Dans un pays où l’oppression et la corruption fait rage, l’artiste lui, essaye l’art du camouflage.
.jpg)
« J’ai décidé de me fondre dans l’environnement. Certains diront que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c’est l’environnement qui s’empare de moi ».[1]
La création de ces images repose sur la même technique. En effet, pendant des heures, l’artiste pose devant le décor de son choix, pendant que des assistants le recouvrent de peinture pour le faire disparaître.
Dans son discours en 2013, lors d’une conférence diffusée sur TED, Bolin partage sa vision des images. Pour lui c’est un moyen d’examiner la relation et la culture et son développement :
«Dès le début, cette série a un esprit de protestation, de réflexion et sans compromis» «Je pense que dans l'art, l'attitude d'un artiste est l'élément le plus important. Si une œuvre d'art doit toucher une personne, elle doit être le résultat non seulement de la technique, mais également de la réflexion de l'artiste et de ses difficultés dans la vie. ”[2]
Liu Bolin est cette sorte d’homme caméléon, qui arrive à s’approprier un mur, un paysage, une situation ou un grand monument. Liu Bolin est un grand artiste, reconnu et respecté par la communauté artistique et les institutions culturelles mondiales.
Hiding in the City[modifier | modifier le code]
En 2005, Liu Bolin entame sa première série nommée « Hiding in the City », signifiant « Se cacher dans la ville ». Cette première série fera décoller sa carrière. Ici, L’artiste présente une série d’autoportraits immobiles et recouvert de peinture, se confondant avec le fond extérieur. C’est par cette alternative, que Liu Bolin dénonce à sa façon le gouvernement chinois et le capitalisme actuel. Son art est autant personnel que protestataire.
Suajo Village[modifier | modifier le code]
Cette œuvre est la première de son travail et fait écho à un événement qui a bouleversé sa vie : la destruction du quartier artistique Suo Jia Cun et de son atelier, rasé par le gouvernement chinois. En effet, à ce moment-là la Chine se prépare à accueillir les Jeux Olympiques. Elle construit sans cesse et détruit plusieurs quartiers. Suite à cela, Liu Bolin décide de « se fondre » dans les traces de son atelier comme acte de résistance et de contestation. Un acte pacifique, qui le fait connaitre mondialement. Son message global est de dénoncer le fait que la société moderne fait disparaître les identités en servant les intérêts des plus puissants.
Cette oeuvre sera le point de départ à la série « Hiding in the City ». Pendant des années l’artiste posera dans des paysages variés, urbains comme ruraux, et criquera les différentes actions que l’homme peut causer à notre planète, aussi bien écologiquement, que socialement et mentalement.
Il ira également explorer d’autres villes de Venise à New York en passant par Paris et Londres.
Expositions consacrées à l’artiste en France[modifier | modifier le code]
- En février 2012, la Galerie Eli Klein Fine Art, qui représente l'artiste, présentait un projet en collaboration avec Liu Bolin et les couturiers Jean-Paul Gaultier, Valentino, Lanvin et Missoni.
- En mars 2018, le Grand Palais rendait hommage avec l’installation « Reveal the (IN) VISIBLE ".
- De septembre à octobre 2017, la Maison Européenne de la Photographie présentait Liu Bolin à travers son exposition "GHOST STORIES".
- « LIU BOLIN », sur GALERIE PARIS-BEIJING (consulté le )
- TED, « Liu Bolin: The invisible man », (consulté le )