Utilisateur:Ammaly13/essai

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Oumou Kalsoum Bint Mohamédou Kan dite Oumou Dili[1][modifier | modifier le code]

Née vers 1850 à Dili près de Mourdia, Oumou Dili est décédée en 1942 dans sa ville natale.

Oumou Dili est la fille de Mohamédou Abdoulaye Souad dit Modibo Kan, un Saint marabout de confession islamique. Sina Gata Dicko (peul) est la mère de Oumou Dili. Oumou Dili était une femme lettrée en arabe.

Elle eut six (06) enfants avec son époux et cousin Mohamadou Ibn Amadou Abdoulaye Saoud Kan, Oumou avait sept (07) années de plus d’âge que son mari. Des six enfants de Oumou Dili seul deux (02) survécurent : Modibo Kan et Ama Kan.

Oumou Dili et sa famille (son mari et ses deux enfants) étaient des Wali (Saints). Les Wali sont des chefs religieux, vénéré par ses adeptes, ils sont considérés comme des descendants de saints et possesseur d’une force mystique (baraka).

Distinction particulière[modifier | modifier le code]

Oumou Dili passe pour être la femme Wali la plus célèbre de tout le Mali. Elle a sa mystique. La sainteté s’est manifestée en elle quand elle avait treize (13) ans et depuis ce jour elle vivait sous une moustiquaire, enveloppée dans un voile. Et quand elle se déplaçait d’une région à une autre sur son chameau, elle restait toujours sous son voile. Personne ne voyait son visage, ni son corps.

On dit qu’elle avait des seins en or, une peau éblouissante éternellement jeune, mais Oumou Dili avait mis en garde tous ce qui essayeraient de voir son corps. On raconte qu’un jour, une de ses servantes tenta de percer son mystère en la surprenant dans son bain et que lorsque ses yeux se posèrent sur le corps de Oumou Dili, la servante tomba à terre raide morte, comme foudroyée par une émanation mystérieuse.

  1. Adam Ba KONARE, dictionnaire des femmes célèbres du Mali (des temps mythico-légendaires au 26 Mars 1991), Jamana, , 520 p., p. 141