Utilisateur:Alpha Niane/Brouillon

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Historique et Définition: Au temps des royaumes africains, les Diawambè étaient à la fois courtisans et conseillers des rois. Certaines sources disent qu’ils viennent du Fouta-Torodo(Sénégal) plus précisément des villages de Seno Paalel et de Kanel, fondé vers le XVème siècle par un Peulh nommé Diakess. Il n’a pas laissé de descendance. Thierno Sidiky un Diawando, arriva peu après et trouva les Peulhs à Kanel, fonda le premier quartier de la ville : Thielol, qui aujourd’hui encore, est peuplé de Diawambé. A l’époque, il y avait 8 concessions à Kanel. Toutefois la tradition africaine est transmis oralement ainsi on nous parle de leurs provenances de l’Éthiopie, du Yémen, de la reine Balakisse du temps du Roi Prophète Salomon(que la paix soit sur lui), et d’un compagnon du prophète Muhammad(salla Allahou aleyhim wa salam) qui a effectué un séjour en Afrique. Selon les vieilles « Diawando » c’est avoir un certain bon comportement, noblesse, dignité, générosité… En effet, les Diawambè sont un groupe ethnique noble, réputés pour être intelligents, fortement apparentés au Fulbè(Peulhs) avec qui ils ont cohabité depuis des siècles et s’entre-marient très souvent. D’ailleurs au Macina, ils sont appelés « Fulbe Diawambe » c’est-à-dire Peulhs-Diawambè.

Aujourd’hui, ils habitent majoritairement au Sénégal, en Mauritanie, au Mali, en Guinée Conakry et en Côte D’ivoire. Cependant on peut les croiser partout à travers le monde. Communément appelé Diogoramè(appellation par les Soninkés), Diawando est synonyme de réussite dans certaines régions de l’Afrique de l’ouest (Mali, Côte D’ivoire…). Signe de réussite, symbole de sûreté et d’assurance vie, Diawando signifie aujourd’hui avoir un immense pouvoir.

Domaines et Activités: Au Mali, ils détiennent et interviennent dans tous les secteurs de l’économie. Mais généralement ils exercent le commerce.

Langues: Les Diawambè s’expriment majoritairement en poular, Khassoké et soninké.

Les patronymes sont : 1 Bocoum 2 Daff: N’Daou 3 N’Diaye: N’Djim: N’Diadé 4 Lah 5 Bathily 6 Dramera 7 Demba: Koïta 8 Bassoum: Guimbayarra 9 Niane : Niangadou 10 Yattasssaye 11Yarra: Sam 12 Karagnara 13 Djigue: Tiocary 14 Golfa: Waigalo 15 Gamby.

Religion: Les Diawanbè sont tous musulmans.

Caractéristiques: Intelligence(au Sénégal on dit quant on associe un Diawando à un coup, ce coup est gagné d’avance), solidarité(ils s’entre aident énormément), générosité(ils aident beaucoup les autres), humilité(ils sont humble en général), éloquence, élégance et beauté, en effet les hommes sont beaux et les femmes et filles très belles, tellement belles qu’on les apparente aux Jinns,…

Mode de vie et organisation sociale: Ils vivent généralement en grande famille classique musulmane. Aussi ils sont connu pour leur mariage entre eux, ils se marient uniquement entre eux. Très bien structuré, le plus âgé est le chef de la famille, il assurait les charges mais de nos jours ses jeunes frères participent ou souvent lui remettent la somme nécessaire. Les grands pères et Papas se réunissent régulièrement en conseil de famille, avant les événements culturels, lors des funérailles et des différends entre membres de la famille ou avec les autres. En cas de diferends, généralement le plus jeune s’excuse même s’il a raison et le plus âgé qui a tort est sensibilisé en huit clos. Les femmes s’occupent des tâches ménagères et également de l’éducation, surtout celle des filles. Elles continuent aussi l’encadrement de leurs filles nouvellement mariées. Quant aux enfants, ils commencent par l’apprentissage du Coran puis sont éduqués aux respect et à l’obéissance aux supérieurs. Ils sont séparés très tôt, les filles d’un côté et les garçons de l’autre. Les garçons dans l’école des Papas et les filles dans celle des Mamans. Les filles assistent les mamans et sont éduquées uniquement pour être des bonnes épouses. Elles sont mariées lorsqu’elles atteignent la puberté et sont fiancées à bas âge souvent c’est le jour même de la célébration du baptême de la fille qu’elle est promise à son futur époux et son mariage est célébré à sa puberté et selon sa corpulence. Les époux, très jeunes également assurent la continuité de éducation de leurs épouses avec une grande et longue suivie des parents. Ainsi l’assistance et l’accompagnement des parents font que les mariages perdurent. Chez les Diawambè, la femme est encadrée en trois(3) étapes: un, par ses parents avant qu’elle se marie; deux, par son mari pendant qu’elle est dans le mariage et enfin, par ses enfants dans sa vieillesse ou après le décès de son mari. Les oncles, les frères de nos Mamans, sont les recours. Souvent ils assurent les charges des neveux, assistent financièrement leurs soeurs et donnent à leurs neveux leurs premières épouses et souvent ce sont leurs propres filles. C’est la famille qui choisit la première épouse de l’homme. Les cousins, un cousin c’est toujours et uniquement côtés mamans c’est à dire les enfants des frères de nos mamans, se sont eux nos cousins et du côté du père tous ses frères sont nos Papas il n’y’a pas de Tonton chez nous et on les considère tous comme nos propres pères et leurs enfants sont nos frères, non nos cousins et les enfants sont partagés entre les Papas. Les festivités sont animés séparément, chaque genre anime sa sienne et aussi les enfants les siennes.

De nos jours c’est avec le Bazin qu’on s’habille et c’est nous qui avons fait la promotion du Bazin.

Quant à alimentation quoi qu’on mange au soir, si on ne prend pas du lait avec du couscous africain, on n’est pas satisfait.

Co-relations inter-ethnique: Les Maabo, Cousin d’un côté, griot, narrateur et démarcheurs des Diawanbès. Ils vous diront l’étymologie des mots « Diawando et Diogoramè », c’est quoi un Diawando Fouta, un Diawando Karta et un Diawando Khassonké. Pourquoi les Diawanbè s’expriment en ses différentes langues? Pourquoi toutes ses sources sur leurs provenances? L’histoire des patronymes et des récits légendaires.

Les Gawlo, également animateurs, narrateurs et communicateurs, ils n’effectuent aucun travail physique comme les Maabo, animation lors des événements et louange.

Les Machoudon, (Esclaves des Diawambè) autrefois s’occupaient des travaux de champs, mais de nos jours, ils effectuent des tâches ménagères(les femmes esclaves) et les hommes, des travaux physiques lors des événements culturels ou de funérailles et des commissions).

Les kakoro ou kagoro(Fofana, Magassa, Camara…), esclaves des Diawambè par accord, lors des cérémonies ils amenaient des chargements de charrette en bois et étaient récompensés par leur maîtres les Diawambè qui leurs donnaient du bétail en retour et cette pratique est devenu une tradition. De nos jours on les donne toujours du bétail lors des événements. Il y a aussi une grande relation de cousinage à plaisanterie entre les deux groupes.

Quelques légendes: Alpha Niane (Kayes,Bamako, Mali) l’auteur de cet article, on retrouve d’éminents marabouts, tels que Thierno Siddick Daff de Kanel (Sénégal), Thierno Abdoul Karim Daff de Seno Paalel (légendaire pour avoir décliné le titre de premier Almamy du Fouta Toro), des conseillers de Rois et Almamys tel qu’Ibrahima (Boureima) Khalilou du temps de Cheikhou Ahmadou, fondateur de l’Empire Peulh du Macina, d’illustres intellectuels et d’hommes politiques comme le Docteur Elhadji Mamadou N’Diadé ancien Président de l’Ordre des Pharmaciens du Sénégal, l’ancien Ministre Malien des Affaires Étrangères Baréma Bocoum de Mopti, et quelques grands anciens tels que Amary N’Daou alias Niawoury de Ségou (Mali), Cheick Oumar Bathily (Bamako,Mali), Feu El Hadj Bocar Niane l’un des Diawanbè les plus humbles et généreux (Nioro du Sahel (Guetema) Kayes, Mali), Feu El Hadj Bocar Amoye Niangadou (Bamako) l’ancien Président des Diawanbè du Mali, Feu El Hadj Gagny Lah le plus grand promoteur du Bazin, Feu Mamadou Lah alias Dagolo, très généreux et populaire au Mali décédé à 35 ans ancien pétrolier et immobilier (Bamako,Mali)…

Remerciements: Gloire et louange à Allah le très haut car tout bienfait émane de lui ainsi, je le loue, lui rendre grâce et le remercie éternellement. Merci encore à Allah de m’avoir donné Feu El Hadj Bocar Niane comme grand père, un grand Diawando, qui m’a tant inspiré. Que la terre lui soit léger! Amin! Merci à mon Papa (MAHAMADOU NIANE), qui m’a beaucoup appris et qui continue de m’apprendre. Allah m’a fait cette miséricorde en me donnant un bon père, partout on me le dit(tu as un bon Papa) et même ses amis de longue date disent qu’il est le meilleur d’entre eux. J’espère être meilleur que lui. Qu’Allah exalté, exauce ce vœux. Amin!

Louange à Allah le très haut Que la paix et la bénédiction d’Allah soit sur Muhammad, sur sa famille, ses compagnons et sur toute sa communauté! Amin!

Sources: Note sur les Diawambé ou Diokoramé - ... https://www.persee.fr › doc › jafr_0037-... Castes - Tabital Pulaaku International www.tabitalpulaaku.org › castes

Toucouleurs — Wikipédia https://fr.m.wikipedia.org › wiki › Touco...

Sénégal : qui sont les esclaves du Fouta ? - Le Monde https://mobile.lemonde.fr › 2015/03/23

les diawandos - Forum du Sénégal https://www.planete-senegal.com › read