Utilisateur:Nclm/Brouillon/Je suis Charlie

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À propos[modifier | modifier le code]

Cette page est une tentative d’historique de l’image « Je suis Charlie » (ci-dessous), d’un point de vue graphique, en commençant par le tout début. C’est une image très simple : trois mots, deux caractères typographiques, et trois niveaux de gris. En prenant chaque partie une à une pourtant, c’est une histoire de cent ans. Vu sa diffusion et son importance ces derniers jours, je trouvais que c’était intéressant de faire un tour de tout ce qui est impliqué dans la création d’une image comme celle-ci.

« Je suis Charlie »

L’avant[modifier | modifier le code]

Création de Block[modifier | modifier le code]

Hermann Hoffmann est un typographe allemand, né en 1826 à Hildesheim. En 1895, il devient directeur de la fonderie H. Berthold à Berlin[1]. Il y dessine en 1908 un caractère de titrage nommé « Block »[2]. Il l’améliore continuellement jusqu’à sa mort en 1926.

À la fin des années 70, la fonderie étend la famille avec davantage de graisses et des italiques[3], probablement toutes disponibles en version pour la photocomposition. La variante condensée date peut-être de cette mise à jour là, c’est à regarder. Il serait intéressant de chercher aussi si l’aspect approximativement encré du contour des lettres date du design original de Hoffmann ou est une interprétation arrivée plus tard.

La vectorisation de Block serait le travail Tafir Safayev en de 1997.

Titrage de Charlie Hebdo[modifier | modifier le code]

Charlie Hebdo débute en 1970 avec une tout autre typographie de titrage, Helvetica, très vite remplacée par un caractère de style slab à empattements épais, façon western, à identifier.

Il faut attendre la nouvelle version de Block citée plus haut disponible en catalogue pour la voir apparaitre en couverture de Charlie Hebdo[4]. Il semble que sa première utilisation date du numéro 442, sorti le 3 mai 1979. Les titrages y sont composés en Block, mais pas le logo.

Ce sont deux numéros plus tard que les mots « Charlie Hebdo » figurent en Block Condensed pour la première fois[5]. C’est le numéro 444, le 17 mai 1979, Charlie continuera à être titré ainsi jusqu’au septembre d’après.

Le titre est alors composée en Intertype Beton Extra Bold jusqu’à l’arrêt du journal an 1981. À son retour en 1992, Block Condensed est de retour[6], et n’a pas été abandonné depuis (à vérifier).

À chercher : maquettistes/DAs de Charlie en 79 et 92 → qui a fait le choix typo ?

Création de Sweet[modifier | modifier le code]

  • Sweet Sans Heavy par Mark van Bronkhorst.

« Je suis Charlie »[modifier | modifier le code]

  • Joachim Roncin.

L’après[modifier | modifier le code]

Notes et référence[modifier | modifier le code]

  1. « Hermann Hoffmann », sur luc.devroye.org
  2. « Aperçu du caractère Block en 1908 », sur luc.devroye.org
  3. « Block », sur bertholdtypes.com
  4. « Archive des couvertures de Charlie Hebdo », sur palladio.free.fr
  5. « Charlie Hebdo en Block pour a priori la première fois », sur palladio.free.fr
  6. « Couverture du no 1 en 1992 », sur vanityfair.fr