Voir la source de Tifinagh

{{Unicode berbère}}{{Ébauche|Langue|Écriture|Berbères|Maghreb}}
{{Infobox Système d'écriture
| nom= Tifinagh
| image= Tifinagh in Tifinagh.svg
| légende= ''Tifinagh'' en [[#Néo-tifinagh|néo-tifinagh]]
| type= [[Alphabet consonantique]] (tifinagh traditionnel)<br/> [[Alphabet]] (néo-tifinagh)
| langues= [[Langues berbères|Berbère]]
| époque= ≈ {{-s|VII}} à nos jours<ref>{{Lien web|titre=Rock Art Studies - News of the World Volume 3|url=https://books.google.fr/books?id=-zBwBwAAQBAJ&pg=PT127#v=onepage&q&f=false}}</ref>
| apparentés = [[Écriture libyque]]<br> [[#Tifinagh ancien| Tifinagh ancien]]
| unicode= [[Table des caractères Unicode/U2D30|U+2D30 à U+2D7F]]
| iso15924=Tfng
}}

Le '''tifinagh''' (en [[#Néo-tifinagh|néo-tifinagh]] : ⵜⵉⴼⵉⵏⴰⵖ ; en [[#Tifinagh traditionnel|tifinagh traditionnel]] : ⵜⴼⵏⵗ ; en [[alphabet berbère latin]] : ''{{Langue|ber-Latn|tifinaɣ}}''), est l’[[écriture]] utilisée par les  [[Berbères]] pour écrire leur langue, le [[Langues berbères|tamazight]]. Elle est dérivée des écritures originelles des langues berbères du Sud algérien et du Niger chez les Touaregs, le [[Écriture libyque|libyque]] initialement désigné sous le terme de numidique {{incise|tombée en désuétude pour les langues berbères du Nord dès l'Antiquité}} probablement par le biais du tifinagh ancien du Sahara, dont il garde les caractéristiques morphosyntaxiques<ref name=":3">{{Article|langue=fr|prénom1=G.|nom1=Camps|prénom2=H.|nom2=Claudot-Hawad|prénom3=S.|nom3=Chaker|prénom4=D.|nom4=Abrous|titre=Écriture|périodique=Encyclopédie berbère|numéro=17|date=1996-08-01|issn=1015-7344|doi=10.4000/encyclopedieberbere.2125|lire en ligne=https://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/2125#tocto1n2|consulté le=2022-03-06|pages=2564–2585}}</ref>. Au cours des siècles, l'[[Langues touarègues|aire linguistique touarègue]] (Sahara algérien, libyen, malien et nigérien) est la seule à avoir conservé ce système de codification.

Le tifinagh  fait l'objet d'un intérêt particulier pour donner une codification autochtone aux [[langues berbères du Nord]] au {{S-|XX}}. [[Mohand Amokrane Khelifati]] fait une première tentative de codification du [[kabyle]] en tifinagh dans les années 1930. Plus tard, il est adapté et réintroduit par le travail des militants [[Berbérisme|berbéristes]] de l'[[Académie berbère]] comme option d'authenticité de la pérennisation des langues berbères à l'écrit. C'est la naissance du '''néo-tifinagh.''' Cet alphabet modernisé est employé depuis les années 1970 par les sphères militantes [[Berbérisme|berbéristes]]. Les travaux de standardisation sont repris, au Maroc, par l’[[Institut royal de la culture amazighe]] (IRCAM) qui publie sa version du néo-tifinagh en 2001, basé sur les travaux du linguiste Salem Chaker. Pour accompagner l'officialisation des langues berbères, le néo-tifinagh IRCAM devient l’alphabet de l’[[amazighe standard marocain]]. L'attachement au tifinagh tant dans la sphère [[Touaregs|touarègue]] que dans les milieux militants le popularise, mais il se heurte à la concurrence d'autres alphabets, arabe et latin, ainsi qu'à la question de sa propre académisation, autour de ses variantes anciennes ou modernes. C'est ainsi que, paradoxalement, certaines initiatives conduisent à introduire les neo-tifinagh kabyles comme solution moderne chez les Touaregs.

Aujourd'hui, le tifinagh originaire de l'Algérie et du Niger a été adopté par le [[Maroc]] comme alphabet de l'[[amazighe standard marocain]], langue officielle du pays depuis 2011 au côté de l'arabe. Le tifinagh s'y est généralisé et apparaît partout : institutions, rues, entreprises, télévision, produits de consommation, médicaments{{etc.}} L'alphabet est aussi utilisé chez les berbères du Nord-Ouest [[libye]]n pour écrire leur langue. L'[[Algérie]], qui a introduit le tamazight dans la constitution en 2002 comme « langue nationale » puis l'a officialisé en 2016, hésite toujours entre le néo-tifinagh, l’[[alphabet latin]] et l'[[alphabet arabe]]. Cependant le tifinagh se généralise employé dans la signalisation ou par l'agence de presse officielle : [[Algérie Presse Service]].

== Lettres ==
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[[Fichier:Obélisque - musée archéologique de Chemtou.jpg|vignette|342x342px|Obélisque numide au [[Musée de Chemtou|musée archéologique de Chemtou]] ([[gouvernorat de Jendouba]], en [[Tunisie]]).]]

== Étymologie ==
Le mot « tifinagh » peut se traduire par « notre écriture » en [[tamacheq]], et serait le pluriel du terme « ''tafineq'' » qui désigne les caractères d'écriture en [[tamacheq]] utilisés par les [[touaregs]]<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Dominique |nom1=Casajus |titre=Déchiffrages. Quelques réflexions sur l’écriture libyco-berbère |périodique=Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire |date=2011-02-01 |issn=2108-6796 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/afriques/688 |consulté le=2020-12-07 }}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Article |langue=fr |prénom1=Dominique |nom1=Casajus |titre=Écritures ordinaires en pays touareg |périodique=L’Homme. Revue française d’anthropologie |numéro=201 |date=2012-02-23 |issn=0439-4216 |doi=10.4000/lhomme.22929 |lire en ligne=http://journals.openedition.org/lhomme/22929 |consulté le=2020-12-07 |pages=31–54 }}</ref>. Selon l'ethnologue [[Jean Servier]], le mot « tifinagh » renvoie à une racine FNQ, « rappelant l'alphabet [[phénicienne|phénicien]] »<ref name=":2">[[Jean Servier]], ''Les Berbères'', [[Presses universitaires de France]], {{coll.|[[Que sais-je ?]]}}, {{nº|718}}, Paris, 2003, {{4e|édition}}, {{ISBN|2 13 053170 9}}, {{p.|31}}.</ref>.

Une [[étymologie populaire]] soutient qu'il s'agit d'un mot composé de « ''tifi'' », qui signifie « trouvaille » ou « découverte » en berbère, et de l'adjectif possessif « ''nnegh'' », qui signifie « notre », donnant ainsi le sens global de « notre trouvaille »<ref>{{Ouvrage|auteur1=|titre=Revue Aſus Deg Wfus, Académie Berbère du Nord, Comité de Roubaix|éditeur=|date=|isbn=|lire en ligne=https://www.unicode.org/L2/L2003/03077-tifinagh-examples.pdf |format=pdf }}.</ref>.

== Origine ==
Le tifinagh descendrait du [[écriture libyque|libyque]] (ancienne écriture libyenne) bien que son évolution exacte ne soit pas claire. Plusieurs signes libyques se retrouvent parmi les ''tifinagh'' ayant la même valeur et des formes semblables<ref name=":1" />. Le domaine de l'écriture lybique s'applique au quart nord ouest de l'Afrique, et était désigné initialement sous le terme d'écriture « numidique », terme tombé en désuétude au profit du mot « lybique » pour désigner l'ensemble des écritures proto-berbères<ref name=":3" />.

Certains historiens qualifient le libyque d'un emprunt à l'[[alphabet punique]]. Par ailleurs, certains ethnologues ont pu isoler au mot tafineq (le singulier du mot tifinagh) une racine « FNƔ » ou « FYNƔ » qui est partagée avec le mot utilisé par les grecs pour désigner les [[Phénicie]]ns. Toutefois cette supposition ne constitue pas une preuve suffisante selon des auteurs tels que Gabriel Camps <ref>{{Article|langue=fr|prénom1=S.|nom1=Chaker|titre=Libyque : écriture et langue|périodique=Encyclopédie berbère|numéro=28-29|date=2008-01-01|issn=1015-7344|doi=10.4000/encyclopedieberbere.344|lire en ligne=https://journals.openedition.org/encyclopedieberbere/344|consulté le=2022-04-22|pages=4395–4409}}</ref>. Ce dernier système d'écriture était largement utilisé dans l'antiquité par les locuteurs de langues berbères dans toute l'Afrique et aux îles Canaries. L'origine de l'écriture est incertaine, certains chercheurs suggérant qu'elle est influencée par l'alphabet phénicien<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" />.

Les écritures libyco-berbères du Nord Sahara et les tifinagh anciens ont précédé les tifinagh utilisés aujourd’hui par les Touaregs qui sont incapables de lire les tifinagh anciens<ref name=":3" />.

Dans la culture [[touareg|touarègue]] sahélienne, l'inventeur mythique du tifinagh est l'ancêtre [[Anigouran]], (parfois orthographié Aniguran ou appelé Amamellen<ref name=":3" />) personnage connu pour sa grande intelligence et auquel sont attribuées plusieurs autres inventions<ref name=":1" />.

D'après Slaouti Taklit, professeur de linguistique au département de français de l'[[université d'Alger]], certains signes de l'alphabet libyque remonteraient au [[capsien]] et auraient été tout d'abord des symboles religieux qui permettaient de nommer des êtres ou des objets, car donner un nom revient à donner une réalité à ce que l'on nomme, autrement dit une seconde vie<ref>{{Ouvrage |langue=français|auteur1=Mebarek Slaouti Taklit|titre=L'alphabet latin serait-il d'origine berbère ? |éditeur=Editions L'Harmattan|lieu=Paris|année=2004|mois=juin|pages totales=354 |passage=106-108 |isbn=978-2747565356 }}</ref>.

Selon plusieurs linguistes l'alphabet berbère ne serait pas un emprunt à l'alphabet phénicien comme le soutient une hypothèse classique, mais proviendrait d'une émergence [[endogène]] qui renvoie à une dynamique socio-culturelle largement interne à la société berbère, approche désormais admise par la majorité des spécialistes<ref name=":0">{{Ouvrage|auteur1=|titre=Libyque : écriture et langue. La question de l’origine|éditeur=|date=|isbn=|lire en ligne=https://encyclopedieberbere.revues.org/344}}</ref>. Cette seconde hypothèse pose cependant plusieurs problèmes<ref>Voir [https://journals.openedition.org/afriques/716 Le Quellec, 2011]; [https://journals.openedition.org/afriques/1203 Casajus 2011].</ref>.

L'usage de cet alphabet tifinagh est, en tout cas, attesté par les témoignages rupestres présents dans tout le pays touareg<ref name=":3" />.

== Tifinagh ancien ==
[[Fichier: Tinifagh intedeni.jpg|thumb|230px|Écritures Tifinaghs anciennes, site des gravures rupestres d'Intédeni près d'[[Essouk]] au [[Mali]].]]

Le tifinagh ancien contient des signes supplémentaires, comme le trait vertical pour noter la voyelle finale /a/.

Les modalités du passage entre le [[libyque]] et le tifinagh ancien sont inconnues. On ne sait pas si cet alphabet était contemporain des formes libyques, ni même s'il est comparable à la forme occidentale ou orientale du libyque. La période d'utilisation de cet alphabet, si elle n'est pas établie avec précision, est largement antérieure aux [[conquête musulmane du Maghreb|conquêtes musulmanes]].

La valeur des signes nous est transmise par le missionnaire [[Charles de Foucauld]].

== Tifinagh traditionnel ==

{{Infobox Système d'écriture
| nom=Tifinagh traditionnel
| image=Kidal.jpg
| légende=Entrée à [[Kidal]], ville [[Touaregs (peuple)|touareg]] du [[Mali]], au centre du massif de l'[[Adrar des Ifoghas]]. Sur le côté gauche du rocher, Kidal est écrit en caractères tifinaghs : «  kd'l  ».
| type=[[Abjad]]<ref name="Buckley">E. Buckley ([[Université de Pennsylvanie|UPenn]]), "[http://elanguage.net/journals/lsameeting/article/view/2010.7/607 ''Tiﬁnagh and consonantal writing systems'']", LSA Meeting Extended Abstracts 2010</ref>
| langues=[[Touareg (langue)|Touareg]]
| époque= [[Antiquité]] - actuellement
| fam1= [[Écriture libyque  |Libyque saharien]]
| fam2= [[#Tifinagh ancien| Tifinagh ancien]]
|fam3 = 
| dérivés=[[#Néo-tifinagh| Néo-tifinagh]]
}}

Le tifinagh traditionnel des Touaregs, garde les caractéristiques morphosyntaxiques du tifinagh ancien<ref name=":3" />. Il existe au sein du tifinagh traditionnel utilisé par les [[Touaregs (peuple)|Touaregs]] quelques divergences des valeurs des signes qui correspondent aux variations dialectales touarègues. Si d'une région à une autre, la forme et le nombre des signes peuvent changer, les textes restent en général mutuellement intelligibles car la plupart des différences graphiques suivent la logique des variations phonétiques dialectales.

Les linguistes distinguent quelques sous-variantes de cet alphabet : celui de l'[[Hoggar|Ahaggar]] ([[Algérie]]), de [[Ghat (Libye)|Ghat]] ([[Libye]]), de l'[[Massif de l'Aïr|Aïr]] ([[Niger]]), de l'[[Azawagh]] ([[Niger]]/[[Mali]]) et de l'Adghagh (Mali)<ref name=":3" />. En dehors de ces zones touaregs, tout usage des alphabets de la famille des alphabets lybico-berbères ou tifinagh a disparu en Afrique du Nord, à la faveur de l'introduction des alphabets latins ou arabes<ref name=":3" />.

=== Particularités ===
L'innovation la plus frappante est la ligature à dernière consonne /t/ ou à première consonne /n/.

Comme le saharien, le tifinagh touarègue dispose d'un signe ⴰ /ʔ/ pour noter les voyelles finales appelées ''tighratin'' (masc. ''tighrit'').

* Les voyelles /i/ et /u/ (ou /o/) sont notées par les signes correspondant aux /y/ et /w/ c'est-à-dire ⵉ et ⵓ (de façon comparable aux lettres ''yod'' et ''waw'' de l'hébreu ou de l'arabe).
* Les voyelles, qui sont au nombre de trois en berbère (/a/ ; /i/ ; /u/), ne sont notées qu'en fin de mots ainsi pour les mots ciel (aǧenna) on n'aura pas ⴰⴶⵏⵏⴰ mais ⴶⵏⴰ
* La gémination n'est pas notée, deux mêmes caractères côte à côte se font entendre deux fois
* Les autres dialectes l'emploient pour toutes les voyelles finales et, selon [[Charles de Foucauld]], pour toutes les voyelles initiales sans distinction (le signe a alors la valeur de consonne glottale, mais phonétiquement peu ou pas marquée ; en cas de besoin, des diacritiques arabes peuvent compléter le signe pour expliciter la voyelle initiale représentée).

Les lettres sont épelées de différentes façons suivant les régions :
* dans le Ghat, la prononciation suit le modèle « ya-valeur consonantique ». Par exemple, /b/ se lit « yab », /d/ « yad », etc. ;
* dans l'Ayer et chez les Iwelmaden, ce sera plutôt « e-valeur consonantique redoublée » : /b/ « ebba » ; /d/ : « edda », etc. ;
* une légère variation dans le sud colore « ebba » en « abba ».

Parmi les tribus [[marabout (Afrique)|maraboutiques]] de la région de [[Tombouctou]], on a relevé l'emploi des [[diacritiques]] [[arabe]]s pour noter les voyelles brèves.

=== Usage ===
À part quelques rares utilisations pour la notation de textes longs, les tifinaghs traditionnels ont souvent été utilisés pour des inscriptions sur des objets (bijoux, armes, tapis, etc.), pour des déclarations amoureuses et pour des [[épitaphe]]s. Toute transcription commence par la formule « ''awa nekk ''[Untel]'' innân '' », c’est-à-dire « c'est moi [Untel] qui ai dit ».

Depuis peu, les tifinaghs sont utilisés comme support pédagogique pour la campagne contre l'analphabétisme.

Il n'y a pas d'ordre pour énoncer les lettres de l'alphabet. Mais une formule mnémotechnique, citée par Foucauld (1920), contient toutes les lettres ou presque : « ''awa näk, Fadîmata ult Ughnis, aghebbir-nnit ur itweddis, taggalt-nnit märaw iyesân d sedîs''. » (« C'est moi, Fadimata, fille d'Oughnis : sa hanche ne se touche pas, sa dot est de seize chevaux. »).

==== Calligraphie ====
Il existe une écriture cursive tifinagh, de laquelle dérive une caligraphie proposée par [[Hawad]], poète et artiste touareg du Niger<ref name=":3" />. Plus tard, d'autres artistes proposent des caligraphies comme Moulid Nidouissadam, un calligraphe marocain<ref>{{lien web| url=https://www.yabiladi.com/articles/details/62001/calligraphie-tifinagh.html| titre=De la calligraphie en Tifinagh| site=Yabiladi| en ligne le=20 février 2018}}</ref>.

== Néo-tifinagh ==

{{Infobox Système d'écriture
| nom=Néo-tifinagh
| image=Plakes amz otovoye SS-EDj1.jpg
| légende=Exemple d'écriture Néo-Tifinagh sur un panneau routier, au Maroc.
| type=[[Alphabet]]
| langues=[[Langues berbères]]
| époque=1970 - actuellement
| fam1=[[Libyque]]
| fam2=[[#Tifinagh traditionnel| Tifinagh traditionnel]]
| unicode=[[Table des caractères Unicode/U2D30|U+2D30 à U+2D7F]]
| iso15924=Tfng
}}
[[File:Facebook_tifinagh.jpg|thumb|Facebook en [[amazighe standard marocain]] utilisant l'alphabet néo-Tifinagh.]]
[[File:Wikipedia_Tachelhit_Tifinagh.jpg|thumb|Wikipédia en [[tachelhit]] utilisant l'alphabet néo-Tifinagh.]]
[[Fichier:Alphtifinagh.jpg|thumb|L’alphabet tifinagh-[[Institut royal de la culture amazighe|IRCAM]] comprend trente-et-une lettres de base, ainsi que deux lettres composées chacune d'une lettre de base suivie du signe de labialisation.]]

L'écriture des langues berbères du Nord a été souvent l'otage de l'ethnologie coloniale employant des descriptions phonétiques en alphabet latin. Durant les années 1930-1940 les travaux de [[Mohand Amokrane Khelifati]] proposent déjà un passage du kabyle à l'écrit par le biais du tifinagh, mais sans lendemain<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Chérif|nom1=Sini|titre=La promotion du berbère en Algérie|périodique=Cahiers d’études africaines|numéro=219|date=2015-10-05|issn=0008-0055|doi=10.4000/etudesafricaines.18183|lire en ligne=https://journals.openedition.org/etudesafricaines/18183|consulté le=2022-03-06|pages=445–466}}.</ref>.

Le tifinagh et divers éléments du touareg sont employés pour « re-berbériser » les langues berbères du Nord<ref name=":4">{{Article|langue=fr|prénom1=Hélène|nom1=Claudot-Hawad|titre=Les tifinagh comme écriture du détournement|périodique=Études et documents berbères|numéro=23|date=2005|lire en ligne=https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00293892|consulté le=2022-03-06|pages=5}}.</ref>. Les militants de la culture berbère font la promotion du retour à cet alphabet :  à la fin des années 1960, une association culturelle, l'[[Académie berbère]], fondée par [[Mohand Arab Bessaoud]]<ref>{{Lien web |titre=L’Académie berbère, une association qui a marqué {{!}} El Watan |url=https://www.elwatan.com/edition/actualite/lacademie-berbere-une-association-qui-a-marque-13-01-2021 |site=www.elwatan.com |consulté le=2022-03-06}}.</ref>. Elle effectue des travaux dans le but d'établir un alphabet standard sur la base des tifinagh touarègues, afin de le faire revivre et de pouvoir transcrire l'ensemble des variantes locales des langues berbères du Nord<ref name=":4" />. Les militants [[Berbérisme|berbéristes]] en font usage dans les années 1970 puis 1980, notamment à la suite du [[Printemps berbère]]. Les universitaires ne suivent pas ce mouvement, et proposent soit la graphie latine ou arabe pour transcrire les langues berbères. Le tifinagh ne s'impose que dans les années 1990, comme option incontournable, fort de son caractère « authentique » et « indépendant des cultures étrangères »<ref name=":4" />.

[[Salem Chaker]], professeur à l'[[INALCO]], proposa une révision de cet alphabet<ref>Tafsut, 1990, {{n°|14}}.</ref>. D'autres systèmes issus des ''tifinagh'' des militants de l'Académie berbère<ref>{{lien web|url=http://www.centrederechercheberbere.fr/ecriture-libyque-tifinagh.76.html|titre=Écriture berbère : libyque et tifinagh|auteur=[[Salem Chaker]]|site=Centre de recherche berbère de l'[[Inalco]]|citation=Il est d’ailleurs amusant de constater que plus de 30 années après leur mise en circulation par des militants radicaux kabyles, l’institution marocaine adopte ces « néo-tifinagh » comme alphabet officiel du berbère (décision de l’[[Institut royal de la culture amazighe|Institut [r]oyal pour la [c]ulture [a]mazig[he]]]) : les précurseurs de l’"Académie berbère" de Paris n’espéraient certainement pas un tel succès[ !]|consulté le=21 février 2014}}</ref> ont été proposés par l'association Afus Deg Wfus (Roubaix), la revue ''Tifinagh'' (Maroc), par le logiciel d'Arabia Ware Benelux et l'[[Institut royal de la culture amazighe|IRCAM]], et sont relativement similaires.

En dehors de l'aire linguistique touarègue, le tifinagh est introduit dans la sphère publique lors du printemps berbère, par le phénomène du « barbouillage » des panneaux : les indications en arabe sont remplacées par des indications en tifinagh<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Malika|nom1=Sabri|titre=Le barbouillage des panneaux de signalisation en Kabylie : un moyen de revendication linguistique et identitaire.|périodique=Université de Tizi Ouzou|date=2019|lire en ligne=https://www.ummto.dz/dspace/handle/ummto/11439|consulté le=2022-03-06}}.</ref> et l'association Afus Deg Wfus propose la première version du tifinagh informatisé<ref>{{Article|prénom1=Juan Luis|nom1=Blanco|titre=Tifinagh &amp; the IRCAM, Explorations in Cursiveness and Bicamelarism in the Tifinagh script|périodique=Dissertation submitted in partial fulilment of the requirements
for the Master of Arts in Typeface Design, University of Reading.
September 2014|date=2014|lire en ligne=https://www.academia.edu/16657385/Tifinagh_and_the_IRCAM_Explorations_in_Cursiveness_and_Bicamelarism_in_the_Tifinagh_script|consulté le=2022-03-06}}.</ref>. La création du HCA ([[Haut commissariat à l'amazighité|Haut Comissariat à l'amazighité]]) algérien en 1994 ne permet pas de départir la question de la graphie (tifinagh, latine ou arabe), même si elle prétend en faire la promotion<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Fatiha CHOUIREF|titre=L’État algérien face aux Amazighs : bilan et perspectives de la gestion d’une revendication culturelle et linguistique politisée|périodique=Communication Congrès|date=2016|lire en ligne=http://www.absp.be/wp-content/uploads/2016/12/COMMUNICATION-FATIHA-CHOUIREF.pdf}}.</ref>. L’institutionnalisation du tifinagh connaît un essor avec l'officialisation, au Maroc, de la langue berbère et sa transcription en tifinagh et la normativité introduite par l'[[Institut royal de la culture amazighe|IRCAM]] ([[Institut royal de la culture amazighe]]) qui édite sa norme en 2001 en se basant sur l'alphabet proposé par l'universitaire kabyle Salem Chaker. En Algérie, l'usage du tifinagh fait son chemin : l'agence de presse officielle possède une version de sa page en tifinagh (avec des publications en général dans la variantes kabyle) et le touareg emploie quasi-exclusivement les tifinagh ancestraux alors que le kabyle est partagé entre tifinagh et latin, bien que les panneaux emploient quasi-exclusivement le tifinagh, sans doute pour sa portée symbolique<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Nadia|nom1=Berdous|titre=La question du kabyle en Algérie. Individuation sociolinguistique et processus d’élaboration didactique|éditeur=Université Pascal Paoli|date=2017-12-12|lire en ligne=https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-03426966|consulté le=2022-03-06|nature ouvrage=Thèse de doctorat en culture et langue régionales|pages totales=336|page=150 ; 179-180}}.</ref>{{Référence non conforme}}<!-- Pas de passage précis, numéro de page dans un ouvrage de 336 pages. !-->.
<!-- À réutiliser pour une partie "Difficultés" ? 
Selon S. Chaker (1994 - 33), « il a manqué aux néotifinagh tout le travail de réflexion phonologique ». En effet, le berbère a beaucoup évolué, et il se décline aujourd'hui en plusieurs dialectes (voir l'[[Langues berbères|article consacré]]). Il existe des variations au sein même des tifinaghs touarègues, et comportent une dominance des pointillés. Souffrant du manque de deux voyelles, l'alphabet AB a inventé certains signes qui n'ont aucune base historique (L'élaboration de ces signes est souvent faite en reliant les pointillés) L'AB a ainsi inventé les signes correspondant aux consonnes suivantes /d͡ʒ/, /tc/ (à vérifier), /k/, /ʁ/, /q/, /x/, /w/, etc. Elle a abandonné les ligatures et a commencé à marquer la tension.

L'aspect principal qui doit être respecté quant à l'adoption d'un système d'écriture est de refléter d'une manière simple le système phonologique d'une langue donnée. Par système phonologique, nous entendons l'ensemble des consonnes et voyelles d'une langue qui ont un statut pertinent pour distinguer entre deux formes. Autrement dit, un système d'écriture pour le français par exemple doit différencier entre les deux consonnes /p/ et /b/ puisque la substitution d'une de ces consonnes par l'autre changerait totalement le sens d'un mot : par ≠ bar. Par contre, cette même langue n'a pas besoin de deux signes pour distinguer entre le /ʁ/ de « Très » qui est une uvulaire sourde et le /ʀ/ de « grave » qui est sonore. L'alphabet n'est pas tenu de refléter cette différence et de surcharger l'inventaire alphabétique de la langue puisque cette différence est conditionnée par le contexte. Il ne s'agit donc pas de deux phonèmes mais plutôt de deux allophones d'un même phonème /R/. Ces réflexions d'ordre phonologique, entre autres, n'ont malheureusement pas été prises en considération par l'AB ce qui a créé un système alphabétique surchargé. Ainsi a-t-il noté les spirantes /t/, /d/, /k/ et /g/ et les affriquées /t͡ʃ/ et /d͡ʒ/ qui, pour un système phonologique commun à tous les parlers amazighs, n'ont pas lieu d'être. La spirantisation et l'affrication de certaines consonnes sont des variations régionales (rifain et kabyle, par exemple) souvent conditionnées par le contexte et qui n'ont qu'une pertinence très faible même au sein de ces parlers. Le système alphabétique amazigh peut donc s'en passer sans risque d'incompréhension.

Comme nous l'avons précisé plus haut, la tradition alphabétique amazighe ne notait pas les voyelles. Elle notait secondairement la voyelle /a/ en fin d'énoncé. Les signes adoptés par les nouveaux systèmes notaient normalement les semi-voyelles /y/ et /w/. D'autres signes ont été inventés pour désigner ces mêmes semi-voyelles. Cette confusion reflète paradoxalement le caractère spécifique des vocoïdes berbères. En berbère, comme c'est le cas en chleuh, mis à part la voyelle /a/, les vocoïdes /I/ et /U/ sont réalisés comme des  voyelles /i/ et /u/ s'ils sont syllabiques et comme des semi-voyelles /y/ et /w/ s'ils n'occupent pas le noyau de la syllabe. Ainsi, le vocoïde /I/ est réalisé dans la forme suivante : /Ig°na/ -> [ig°na]

Il a cousu comme une voyelle /i/. Mais il se réalise comme une semi-voyelle /y/ dans la même forme précédée d'une voyelle : /ma Ig°na/ -> [ma yg°na]
Qu'est-ce qu'il a cousu ?

Mais doit-on pour autant ignorer ces deux différentes réalisations contextuelles dans le système graphique amazigh ? Allons-nous simplifier l'alphabet amazigh si nous optons pour les deux mêmes signes pour noter aussi bien les voyelles que les semi-voyelles correspondantes ? À l'évidence, la réponse est négative. D'autres considérations peuvent et doivent être prises en considération. Imaginons la forme suivante avec quatre vocoïdes adjacents « IIUId » (Il a ramené) où le premier et le troisième vocoïde se réalisent comme des semi-voyelles /y/ et /w/ respectivement et le deuxième et le quatrième comme la voyelle /i/. Il serait plus facile pour le lecteur de réaliser la bonne prononciation si nous notons les semi-voyelles avec des signes différents de ceux des voyelles et ainsi avoir la réalisation attestée : « yiwid ». Cela rendrait le découpage moins laborieux. S. Chaker (1994 - 34) propose pour noter les voyelles et les semi-voyelles de jouer sur les variantes graphiques libyques/tifinaghs. Cette solution nous semble parfaitement adéquate, elle a l'avantage de refléter une certaine ambiguïté inhérente aux vocoïdes berbères et de nous empêcher d'inventer des signes qui n'ont aucune assise historique.

Le schwa /e/ est une autre voyelle avec un statut très particulier. Est-ce que le schwa existe en berbère ? Pour répondre à cette question, il faudra au préalable définir ce que nous entendons par berbère. S'il s'agit de l'ensemble des parlers amazighs, la réponse dépendra alors du parler en question. Le schwa existe en kabyle et en rifain mais pas en chleuh [5]. Si par berbère, nous entendons l'inventaire phonologique commun à tous les parlers, la réponse est à l'évidence non. Aussi, si notre objectif est de dégager un système pan berbère, nous pouvons nous débarrasser de ce « lubrifiant phonétique » sans risque majeure. Le verbe « débarrasser » est employé à dessein. En effet, l'adoption du schwa poserait beaucoup plus de problèmes qu'elle apportera de solutions. D'abord, aucune tradition pré-néotifinagh n'a noté cette voyelle. Deuxièmement, le signe choisi part l'AB /÷/ désignait en libyque oriental et occidental les consonnes /R/ et /q/ (v. Tableau1.). S'ajoute à cela un autre handicap majeur. Le schwa, même au sein des parlers où il existe, n'a aucun statut phonologique et sa présence est très instable.

Il y a bien évidemment d'autres aspects concernant la notation à base de tifinagh : l'emphase, l'assimilation, la labiovélarisation, l'état d'annexion. Mais ces aspects ne concernent pas uniquement le tifinagh. Ils doivent être traités quelle que soit la nature des caractères adoptés : arabes, latins ou amazighs.
-->

Au Niger, de décembre 2001 à mars 2002, un comité de linguistes spécialistes du tamajaq ont proposé des adaptations des caractères pour faire la synthèse des caractères divergeant de l’Aïr et de l’Azawagh, pour la notation des voyelles ou des consonnes {{MSAPI|/v/}} et {{MSAPI|/p/}}, pour la notation des consonnes emphatiques (avec un point souscrit : ⴹ̣ ⵍ̣ ⵜ̣ ⵙ̣ ⵣ̣) ou les voyelles portant un signe diacritique{{sfn|Enguehard|Kané|Mangeot|Modi|Sanogo|2012|p=37-38}}.

== Normalisation internationale (Unicode) ==
Avant la normalisation [[Unicode]], le tifinagh n'était pris en charge que par un codage compatible Windows [[American National Standards Institute|ANSI]] remplaçant dans d'anciennes polices de caractères (aujourd'hui obsolètes) les lettres de l’alphabet latin de base (dans cet ancien codage pris en charge par un utilitaire de conversion pour Windows fourni gratuitement par l'IRCAM, seule une partie du tifinagh de base était représenté, et aucune différence n'est faite entre les lettres latines majuscules et minuscules pour représenter les autres lettres tifinaghs manquantes) :
{| class="wikitable centre"
!Lettre Tifinagh
! scope="col" |Lettre Équivalente
Majuscule
!Lettre Équivalente
Minuscule
!Ordre
|-
|ⴰ
|A
|a
|01
|-
|ⴱ
|B
|b
|02
|-
|ⵛ
|C
|c
|03
|-
|ⴷ
|D
|d
|04
|-
|ⴻ
|E
|e
|05
|-
|ⴼ
|F
|f
|06
|-
|ⴳ
|G
|g
|07
|-
|ⵀ
|H
|h
|08
|-
|ⵉ
|I
|i
|09
|-
|ⵊ
|J
|j
|10
|-
|ⴽ
|K
|k
|11
|-
|ⵍ
|L
|l
|12
|-
|ⵎ
|M
|m
|13
|-
|ⵏ
|N
|n
|14
|-
|ⵄ
|Ɛ
|ɛ
|15
|-
|ⵃ
|Ḥ
|ḥ
|16
|-
|ⵇ
|Q
|q
|17
|-
|ⵔ
|R
|r
|18
|-
|ⵙ / ⵚ
|S
|s
|19
|-
|ⵜ
|T
|t 
|20
|-
|ⵓ
|U
|u
|21
|-
|ⵖ
|V
|v
|22
|-
|ⵡ
|W
|w
|23
|-
|ⵅ
|X
|x
|24
|-
|ⵢ
|Y
|y
|25
|-
|ⵣ
|Z
|z
|26
|}

*Le signe de labialisation n'était pas représenté explicitement mais pouvait être marqué par le guillemet double ASCII (") ou un autre signe similaire comme l'apostrophe ASCII ('), le symbole accent grave ASCII (`), le symbole accent circonflexe ASCII (^), ou encore par la mise en style exposant du W=ⵡ (dans les documents où ce style était possible).
* Un tel codage peut encore être utilisé comme méthode de saisie sur un clavier latin standard mais il ne constitue pas une bonne translittération latine des lettres tifinaghs. En effet concernant l'alphabet de base de l'IRCAM, il y manque les 5 lettres géminées /ḍ/, /ṛ/, /ṣ/, /ṭ/, /ẓ/ (pour la méthode de saisie, il peut être nécessaire d'utiliser une touche supplémentaire) ; et la représentation P=ⵃ (par exemple) est trop éloignée de sa valeur phonétique du /ḥ/ géminé, de même que la représentation V=ⵖ du /ɣ/ (''gh'') dont la similitude de la lettre latine est seulement graphique avec la lettre tifinagh (et le symbole gamma latin de l'API), ainsi que la représentation de O= ⵄ du /ɛ/.

À compter de la version 4.1.0 de la norme [[Unicode]], les caractères tifinaghs sont codés dans la plage [[Table des caractères Unicode/U2D30|U+2D30 à U+2D7F]]. La norme définit {{nobr|55 caractères}}, mais nombre de caractères n'en font pas partie<ref>{{Lien web | url=http://hapax.qc.ca/polices/inventaire-des-oeils.pdf |format=pdf | titre=Inventaire des œils de la police pan-berbère Hapax Berbère (hapaxber.ttf) | année=2005 | site=hapax.qc.ca | consulté le=13 septembre 2012}}.</ref>.

{|align="center" border="1" cellspacing="0" cellpadding="1" style="border:1px solid black;border-collapse:collapse;margin-bottom:1em"
|+'''Représentation Unicode des [[glyphe]]s (de gauche à droite)'''
|- bgcolor="#ccccff"
!scope="col"|Code
!scope="col"|+0!!scope="col"|+1!!scope="col"|+2!!scope="col"|+3
!scope="col"|+4!!scope="col"|+5!!scope="col"|+6!!scope="col"|+7
!scope="col"|+8!!scope="col"|+9!!scope="col"|+A!!scope="col"|+B
!scope="col"|+C!!scope="col"|+D!!scope="col"|+E!!scope="col"|+F
|-
! bgcolor="#ccccff" |U+2D30
|[[Fichier:Tifinagh Letter Ya.svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D31 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D32 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D33 (SVG).svg|20px]]
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|[[Fichier:2D3C (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D3D (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D3E (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D3F (SVG).svg|20px]]
|-
! bgcolor="#ccccff" |U+2D40
|[[Fichier:2D40 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D41 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D42 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D43 (SVG).svg|20px]]
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|[[Fichier:2D48 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D49 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D4A (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D4B (SVG).svg|20px]]
|[[Fichier:2D4C (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D4D (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D4E (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D4F (SVG).svg|20px]]
|-
! bgcolor="#ccccff" |U+2D50
|[[Fichier:2D50 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D51 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D52 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D53 (SVG).svg|20px]]
|[[Fichier:2D54 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D55 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D56 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D57 (SVG).svg|20px]]
|[[Fichier:2D58 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D59 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D5A (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D5B (SVG).svg|20px]]
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|-
! bgcolor="#ccccff" |U+2D60
|[[Fichier:2D60 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D61 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D62 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D63 (SVG).svg|20px]]
|[[Fichier:2D64 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D65 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D66 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |[[Fichier:2D67 (SVG).svg|20px]]
| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;
| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;||align="center"|[[Fichier:2D6F (SVG).svg|20px]]
|-
! bgcolor="#ccccff" |U+2D70
|[[Fichier:2D70 (SVG).svg|20px]]|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;
| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;
| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;
| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;|| bgcolor="#eeeeee" |&nbsp;||align="center"|[[Fichier:2D7F (SVG).svg|20px]]
|}

=== Tableau ===
Voici un tableau comparatif entre les glyphes des lettres tifinaghes (ici dans leurs variantes ''non'' calligraphiques, dites « capitales carrées » telles que présentées sur les anciennes inscriptions lithographiées et dans les tables de caractères des normes Unicode et {{nobr|ISO 10646}}) et les translittérations en caractères latins et arabes. De nombreux autres styles existent pour ces lettres (de façon similaire aux styles des lettres latines) y compris des versions grasses, italiques (« cursives », jointives ou non), « minuscules » (avec jambages), avec ou sans empattement (''serif''), avec fûts fixes (imitant l'écriture avec un crayon à tête ronde) ou en pleins et déliés (imitant le tracé à la plume ou au pinceau), des formes artistiques et décoratives (inspirées des styles calligraphiques arabes ou latins) ; ainsi que des formes didactiques (à usage scolaire pour l'apprentissage de l'écriture manuscrite et la reconnaissance des formes et de l'ordre de dessin des traits). Il existe également divers autres œils traditionnels (actuellement encore non normalisés) des mêmes lettres, propres à certains dialectes amazighes ou régions linguistiques (par exemple tournées, ou en miroir pour une écriture de droite à gauche). Les formes ci-dessous sont présentées dans une direction d'écriture de gauche à droite.

{|align="center" border="1" cellspacing="0" cellpadding="1" style="border:1px solid black;border-collapse:collapse;margin-bottom:1em"
|+'''Codes couleur'''
|- bgcolor="#ccccff"
!scope="col"|Couleur
!scope="col"|Signification
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |&nbsp;||Tifinagh de base selon l'[[Institut royal de la culture amazighe|IRCAM]]<ref>{{Lien web |url=http://www.ircam.ma/fr/index.php?soc=telec&rd=3 |titre=Polices et Claviers Unicode |site=[[Institut royal de la culture amazighe]] |consulté le=20 août 2012 }}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.unicode.org/L2/L2004/04195-pnm-17.1.100.pdf|auteur=Service de normalisation industrielle marocaine (SNIMA)|titre=Projet de norme marocaine PNM 17.1.100 : Jeux de caractères – Alphabet tifinaghe|année=2004, ANNEXE 3 (Informative) Liste générale des lettres}}</ref>
|-
| bgcolor="#ffff80" |&nbsp;||Tifinagh étendu (IRCAM)
|-
| bgcolor="#ffc080" |&nbsp;||Autres lettres tifinaghs
|-
| bgcolor="#ffffff" |&nbsp;||Lettres Touareg modernes
|}

==== Lettres simples (et lettres modifiées) ====
{|border="1" cellspacing="0" cellpadding="1" style="border:1px solid black;border-collapse:collapse"
|- bgcolor="#ccccff" scope="col"
!scope="col" rowspan="2"|Code
!scope="col" rowspan="2"|Glyphe
!scope="col" colspan="2"|Codage
!scope="col" colspan="3"|Translittération
!scope="col" rowspan="2"|Nom
|- bgcolor="#ccccff"
!scope="col"|Unicode<br />(recommandé)
!scope="col"|« ANSI »<br />(déprécié)
!scope="col"|latine
!scope="col"|API
!scope="col"|arabe
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D30||align="center"|[[Fichier:Tifinagh Letter Ya.svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴰ</big>}}||align="center"|A||align="center"|a||align="center"|a||align="center"|ا||ya
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D31||align="center"|[[Fichier:2D31 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴱ</big>}}||align="center"|B||align="center"|b||align="center"|b||align="center"|ب||yab
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D32||align="center"|[[Fichier:2D32 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴲ</big>}}||align="center"| ||align="center"|bh||align="center"|β|| align="center" |ب<br />ڤ<br />ڥ||yabh
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D33||align="center"|[[Fichier:2D33 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴳ</big>}}||align="center"|G||align="center"|g||align="center"|ɡ||align="center"|ݣ<br />ڨ||yag
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D34||align="center"|[[Fichier:2D34 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴴ</big>}}||align="center"| ||align="center"|ghh||align="center"|ɣ|| align="center" |غ||yaghh
|-
| bgcolor="#ffc080" |U+2D35||align="center"|[[Fichier:2D35 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴵ</big>}}||align="center"|Ǧ
| rowspan="2" align="center" |dj||rowspan="2" align="center"|d͡ʒ||rowspan="2" align="center"|ج||yadj ([[Académie berbère]])
|-
| bgcolor="#ffc080" |U+2D36||align="center"|[[Fichier:2D36 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴶ</big>}}||align="center"| ||yadj
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D37||align="center"|[[Fichier:2D37 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴷ</big>}}||align="center"|D||align="center"|d||align="center"|d||align="center"|د||yad
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D38||align="center"|[[Fichier:2D38 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴸ</big>}}||align="center"| ||align="center"|dh||align="center"|ð|| align="center" |ذ||yadh
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D39||align="center"|[[Fichier:2D39 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴹ</big>}}||align="center"|Ḍ
| align="center" |dd||align="center"|dˤ|| align="center" |ض||yadd
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D3A||align="center"|[[Fichier:2D3A (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴺ</big>}}||align="center"| ||align="center"|ddh||align="center"|ðˤ|| align="center" |ظ||yaddh
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D3B||align="center"|[[Fichier:2D3B (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴻ</big>}}||align="center"|E||align="center"|è, ey||align="center"|ə|| align="center" |  ||yè, yey
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D3C||align="center"|[[Fichier:2D3C (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴼ</big>}}||align="center"|F||align="center"|f||align="center"|f||align="center"|ف<br />ڢ||yaf
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D3D||align="center"|[[Fichier:2D3D (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴽ</big>}}||align="center"|K||rowspan="2" align="center"|k||rowspan="2" align="center"|k||rowspan="2" align="center"|ك||yak
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D3E||align="center"|[[Fichier:2D3E (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴾ</big>}}||align="center"| ||yak touareg
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D3F||align="center"|[[Fichier:2D3F (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴿ</big>}}||align="center"| ||align="center"|khh||align="center"|x|| align="center" |{{Souligner|ك}}||yakhh
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D40||align="center"|[[Fichier:2D40 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵀ</big>}}||align="center"|H||align="center"|h<br />b||align="center"|h<br />b||align="center"|ه<br />ب||yah<br />= yab touareg
|-
| bgcolor="#ffc080" |U+2D41||align="center"|[[Fichier:2D41 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵁ</big>}}||align="center"| H|| rowspan="2" align="center" |h||rowspan="2" align="center"|h||rowspan="2" align="center"|ه||yah (Académie berbère)
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D42||align="center"|[[Fichier:2D42 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵂ</big>}}||align="center"| ||yah touareg
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D43||align="center"|[[Fichier:2D43 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵃ</big>}}||align="center"|Ḥ|| align="center" |hh||align="center"|ħ|| align="center" |ح||yahh
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D44||align="center"|[[Fichier:2D44 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵄ</big>}}||align="center"|Σ|| align="center" |ʿ||align="center"|ʕ||align="center"|ع||yaʿ
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D45||align="center"|[[Fichier:2D45 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵅ</big>}}||align="center"|X||rowspan="2" align="center"|kh||rowspan="2" align="center"|x||rowspan="2" align="center"|خ||yakh
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D46||align="center"|[[Fichier:2D46 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵆ</big>}}||align="center"| ||yakh touareg
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D47||align="center"|[[Fichier:2D47 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵇ</big>}}||align="center"|Q||rowspan="2" align="center"|q||rowspan="2" align="center"|q||rowspan="2" align="center"|ق<br />ڧ||yaq
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D48||align="center"|[[Fichier:2D48 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵈ</big>}}||align="center"| ||yaq touareg
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D49||align="center"|[[Fichier:2D49 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵉ</big>}}||align="center"|I||align="center"|i||align="center"|i||align="center"|ي<br /> ِ||yi
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D4A||align="center"|[[Fichier:2D4A (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵊ</big>}}||align="center"|J||rowspan="3" align="center"|j||rowspan="3" align="center"|ʒ||rowspan="3" align="center"|ج<br />ژ||yaj
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D4B||align="center"|[[Fichier:2D4B (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵋ</big>}}||align="center"| ||yaj de l'Ahaggar
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D4C||align="center"|[[Fichier:2D4C (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵌ</big>}}||align="center"| ||yaj touareg
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D4D||align="center"|[[Fichier:2D4D (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵍ</big>}}||align="center"|L||align="center"|l||align="center"|l||align="center"|ل||yal
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D4E||align="center"|[[Fichier:2D4E (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵎ</big>}}||align="center"|M||align="center"|m||align="center"|m||align="center"|م||yam
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D4F||align="center"|[[Fichier:2D4F (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵏ</big>}}||align="center"|N||align="center"|n||align="center"|n||align="center"|ن||yan
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D50||align="center"|[[Fichier:2D50 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵐ</big>}}||align="center"| ||align="center"|ny||align="center"|ɲ||align="center"|ني<br />ݧ||yagn touareg
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D51||align="center"|[[Fichier:2D51 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵑ</big>}}||align="center"| ||align="center"|ng||align="center"|ŋ||align="center"|نڭ<br />ڨ||yang touareg
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D52||align="center"|[[Fichier:2D52 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵒ</big>}}||align="center"|P
| align="center" |p||align="center"|p||align="center"|پ||yap
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D53||align="center"|[[Fichier:2D53 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵓ</big>}}||align="center"|U||align="center"|u<br />w||align="center"|u<br />w||align="center"|و<br />ۉ||you<br />= yaw touareg
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D54||align="center"|[[Fichier:2D54 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵔ</big>}}||align="center"|R||align="center"|r||align="center"|r||align="center"|ر||yar
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D55||align="center"|[[Fichier:2D55 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵕ</big>}}||align="center"|Ṛ
| align="center" |rr||align="center"|rˤ|| align="center" |ڑ<br />ڕ||yarr
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D56||align="center"|[[Fichier:2D56 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵖ</big>}}||align="center"|V||rowspan="2" align="center"|gh||rowspan="2" align="center"|ɣ||rowspan="2" align="center"|غ||yagh
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D57||align="center"|[[Fichier:2D57 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵗ</big>}}||align="center"| ||yagh touareg
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D58||align="center"|[[Fichier:2D58 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵘ</big>}}||align="center"| ||align="center"|gh<br />dj||align="center"|ɣ<br />d͡ʒ
ʒ
| align="center" |غ<br />ج||yagh de l'Aïr<br />= yadj de l'Adrar
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D59||align="center"|[[Fichier:2D59 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵙ</big>}}||align="center"|S||align="center"|s||align="center"|s||align="center"|س||yas
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D5A||align="center"|[[Fichier:2D5A (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵚ</big>}}||align="center"| ||align="center"|ss||align="center"|sˤ|| align="center" |ص||yass
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D5B||align="center"|[[Fichier:2D5B (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵛ</big>}}||align="center"|C||align="center"|sh||align="center"|ʃ||align="center"|ش||yach
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D5C||align="center"|[[Fichier:2D5C (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵜ</big>}}||align="center"|T||align="center"|t||align="center"|t||align="center"|ت||yat
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D5D||align="center"|[[Fichier:2D5D (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵝ</big>}}||align="center"| ||align="center"|th||align="center"|θ|| align="center" |ث||yath
|-
| bgcolor="#ffc080" |U+2D5E||align="center"|[[Fichier:2D5E (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵞ</big>}}||align="center"| ||align="center"|ch||align="center"|t͡ʃ||align="center"|چ<br />ڜ<br />تش||yatch
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D5F||align="center"|[[Fichier:2D5F (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵟ</big>}}||align="center"| ||align="center"|tt||align="center"|tˤ|| align="center" |ط||yatt
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D60||align="center"|[[Fichier:2D60 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵠ</big>}}||align="center"| ||align="center"|v||align="center"|v||align="center"|ڥ<br />ب<br />ڤ||yav
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D61||align="center"|[[Fichier:2D61 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵡ</big>}}||align="center"|W||align="center"|w||align="center"|w||align="center"|و||yaw
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D62||align="center"|[[Fichier:2D62 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵢ</big>}}||align="center"|Y||align="center"|y||align="center"|j||align="center"|ي||yay
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D63||align="center"|[[Fichier:2D63 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵣ</big>}}||align="center"|Z||rowspan="2" align="center"|z||rowspan="2" align="center"|z||rowspan="2" align="center"|ز||yaz
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D64||align="center"|[[Fichier:2D64 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵤ</big>}}||align="center"| ||yaz (Tawellemet)<br />= yaz harpon
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D65||align="center"|[[Fichier:2D65 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵥ</big>}}||align="center"|Ẓ
| align="center" |zz||align="center"|zˤ|| align="center" |‍ڞ<br />ﮊ||yazz
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D66||align="center"|[[Fichier:2D66 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵦ</big>}}||align="center"| ||align="center"|é||align="center"|e||align="center"| ||yé ({{abréviation|APT|Association pour la promotion des tifinaghes}}, Niger)
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D67||align="center"|[[Fichier:2D67 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵧ</big>}}||align="center"| ||align="center"|o||align="center"|o||align="center"| ||yo (APT)
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D6F||align="center"|[[Fichier:2D6F (SVG).svg|20px]]||align="center" |{{lang|ber|&nbsp;<big>ⵯ</big>}}||align="center"|º||align="center"|ʷ||align="center"|ʷ||align="center"|‍&nbsp;ۥ||lettre modificative de [[labialisation]]<br />= ''tamatart''<br />≈ <exp> 2D61 ⵡ<ref>
Certaines lettres de base de l’alphabet IRCAM sont représentées en Unicode par une consonne de base suivie du signe de labialisation. Bien que le signe soit représenté en Unicode comme une « lettre modificative » qui s’inscrit dans son propre espacement entre deux autres caractères, il peut être rendu dans certains styles modernisés ou calligraphiques comme un signe diacritique au-dessus de leur approche normale, voire uniquement au-dessus de la lettre modifiée à la manière d'un accent latin, sans augmenter l’approche entre les deux caractères de base encadrant le signe.</ref>
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D70||align="center"|[[Fichier:2D70 (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>⵰</big>}}||align="center"| ||align="center"| ||align="center"| ||align="center"| ||séparateur<br />= ''tazarast''
|-
| bgcolor="#ffffff" |U+2D7F||align="center"|[[Fichier:2D7F (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>⵿</big>}}||align="center"| ||align="center"| ||align="center"| ||align="center"| ||liant de consonnes<ref>
Le liant de consonne est en Unicode un caractère de « contrôle de format » indique la suppression d’une voyelle inhérente, un peu à la manière du signe diacritique ''virama'' des alphasyllabaires dérivés de l’écriture brahmique (comme la [[devanagari]]). Il fonctionne alors pour indiquer que les caractères précédent et suivant font partie d'un groupe de plusieurs consonnes ; la forme représentée dans la table (ici un signe plus souscrit) est arbitraire et n'est habituellement pas rendue visiblement (mais un signe peut être rendu si la variante linguistique utilisée peut être déterminée, et le caractère de contrôle permet de savoir quand et comment faire le rendu de signes diacritiques optionnels, non explicitement codés dans le texte, pour lire correctement les voyelles).<br />
Cependant, le tifinagh est un [[abjad]] sémitique et non un [[alphasyllabaire]] brahmique (qui dispose d'un système complet et explicite de notation des voyelles) : il utilise dans certaines orthographes des consonnes comme s’il s'agissait de voyelles, là où c’est la consonne phonétique qui est implicitement supprimée pour n'en garder que la valeur phonétique de la voyelle associée (comme dans les autres abjads sémitiques, par exemple le ''waw'' et le ''yod'' de l'hébreu). Le caractère de contrôle du liant de consonne peut alors aider à lever l’ambiguïté entre les deux lectures possibles de ces lettres : quand il est absent après ces semi-voyelles, la lettre a valeur de voyelle seule ; quand il est présent après ces semi-voyelles, la lettre modifiée par ce caractère de contrôle ne peut avoir que la valeur de consonne seule (ce qui peut aider également à lever des ambiguïtés pour des recherches phonétiques dans un texte codé ou pour affiner un tri alphabétique).
</ref>
|}


==== Digrammes (ligatures possibles) ====
{|border="1" cellspacing="0" cellpadding="1" style="border:1px solid black;border-collapse:collapse"
|- bgcolor="#ccccff"
!scope="col" rowspan="2"|Code
!scope="col" rowspan="2"|Glyphe
!scope="col" colspan="2"|Codage
!scope="col" colspan="3"|Translittération
!scope="col" rowspan="2"|Nom
|- bgcolor="#ccccff"
!scope="col"|Unicode<br />(recommandé)
!scope="col"|« ANSI »<br />(déprécié)
!scope="col"|latine
!scope="col"|API
!scope="col"|arabe
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D33 U+2D6F||align="center"|[[Fichier:2D33 (SVG).svg|20px]][[Fichier:2D6F (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴳⵯ</big>}}||align="center"|Gº||align="center"|gw||align="center"|gʷ||align="center"|گۥ||yagw
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D37 U+2D63||align="center"|[[Fichier:Tifinagh Digraph Yadz.svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴷⵣ</big>}}||align="center"|DZ||align="center"|dz||align="center"|d͡z||align="center"|دز||yadz
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D5C U+2D59||align="center"|[[Fichier:Tifinagh Digraph Yats.svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⵜⵙ</big>}}||align="center"|TS||align="center"|ts||align="center"|t͡s||align="center"|تس||yats
|-
| bgcolor="#c0c0c0" |U+2D3D U+2D6F||align="center"|[[Fichier:2D3D (SVG).svg|20px]][[Fichier:2D6F (SVG).svg|20px]]|| align="center" |{{lang|ber|<big>ⴽⵯ</big>}}||align="center"|Kº||align="center"|kw||align="center"|kʷ||align="center"|كۥ||yakw
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D37 U+2D4A||align="center"|[[Fichier:Tifinagh Digraph Yadzh.svg|20px]]|| align="center" |<big>{{lang|ber|ⴷⵊ}}</big>||align="center"|DJ||align="center"|dj||align="center"|d͡ʒ||align="center"|دج||yadj
|-
| bgcolor="#ffff80" |U+2D5C U+2D5B||align="center"|[[Fichier:Tifinagh Digraph Yatsh.svg|20px]]|| align="center" |<big>{{lang|ber|ⵜⵛ}}</big>||align="center"|TC||align="center"|tch||align="center"|t͡ʃ||align="center"|تش||yatch
|}


<!--
C'était déjà faux en 2010, à condition d'avoir des polices (par exemple celles de l'IRCAM) où les glyphes sont mappés en Unicode
et non des polices spécifiques mappées sur l'ancien codage (incomplet) compatible Windows "ANSI" incompatible avec les navigateurs web.
Ces polices sont obsolètes et l'IRCAM propose un transcodeur de cet ancien codage ANSI préliminaire vers Unicode.
=== Support du tifinagh par les principaux navigateurs web ===
{{refsou|En avril 2010, les navigateurs web basés sur le moteur de rendu [[WebKit]], principalement [[Safari (logiciel)]] et [[Google Chrome]] sont encore incapables d'afficher correctement les caractères tifinagh. Et ceci, malgré la présence d'une police supportant les tifinagh sur l'ordinateur, comme la police Arial Unicode Ms qui existe sur la plupart des ordinateurs qui tournent sous [[Windows]]. En revanche les autres navigateurs du marché, principalement [[Firefox]], [[Internet Explorer]], et [[Opera]] affichent tous les caractères tifinagh de la norme unicode sans problème.}}
-->

== Exemples de textes en tifinagh ==

* ⵎⴰⴷⵢⵔⵜⵓⵍⴰⵎ ''madertulam'' soit : comment allez vous ?
* '' Azul fellawen !'', soit « Bonjour »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Mena|nom1=Lafkioui|prénom2=Daniela|nom2=Merolla|titre=Oralité et nouvelles dimensions de l'oralité: intersections théoriques et comparaisons des matériaux dans les études africaines|éditeur=Publications Langues O'|date=2008|isbn=978-2-85831-175-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Q9spAQAAIAAJ&newbks=0&printsec=frontcover&dq=%22azul%22+bonjour+inalco&q=%22azul%22+bonjour+inalco&hl=fr|consulté le=2021-07-14}}</ref> ou  « Salut ! »<ref>{{Lien web |titre=DGLAi |url=https://tal.ircam.ma/dglai/lexieam.php |site=tal.ircam.ma |consulté le=2021-07-14}}</ref> en s'adressant à un groupe : « ⴰⵣⵓⵍ, ⴼⵍⵍⴰⵡⵏ ! » (dans le style par défaut), « <span style="font-family:'Hapax Touareg;'">ⵣⵍⴼⵍⵓⵏ !</span> » (dans un rendu de style traditionnel : bien que le codage Unicode soit identique, il faut installer la police Hapax Touareg pour le visualiser ici correctement).
* Chez les touaregs, le mot « Azul » n'existe pas sous cette orthographe. Les [[Imuhagh]] disent « Ahul ». Le mot se retrouve en [[Zenaga (langue)|zenaga]] sous la forme « Azol » signifiant ''paix'', il est donc analogue au « salam » arabe ou au « shalom » hébraïque. Dans certaines tribus touareg, « Ahul » signifie simplement « Salut ! ».

== Écriture cursive ==
Un projet d’écriture cursive pour le tifinagh, intitulé « tirra », a été lancé par le graphiste Maha Mouidine à l’[[École supérieure des arts visuels de Marrakech]] (ESAV) en octobre 2017<ref>{{Lien web|auteur1=Maha Mouidine |titre=La cursive tifinagh |url=https://esavmarrakech.com/design-graphique-et-digital-design/projets-etudiants/maha-mouidine-la-cursive-tifinagh/ |site=[[École supérieure des arts visuels de Marrakech|ESAV Marrakech]] |date=2018-05-07 |consulté le=2021-07-12}}.</ref>. L’[[Institut royal de la culture amazighe]] travaillerait depuis les années 2000 sur l’élaboration d’une cursive du néo-tifinagh, qu’il a développée, pour l’[[amazighe standard marocain]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Mohamed Lguensat |titre=Aménagement graphique de tifinaghe |éditeur=[[Institut royal de la culture amazighe]] }}.</ref>.

== Notes et références ==

<references/>

== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Category:Tifinagh
| wiktionary = tifinagh}}
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage
 | langue = en, fr
 | prénom = Patrick
 | nom = Andries
 | titre = {{langue|en|Proposal to add the Tifinagh Script}} = {{langue|fr|Proposition d’ajouter l’écriture tifinaghe}}
 | année = 2004
 | numéro dans collection = L2/04-142r, N2739r
 | url = https://www.unicode.org/L2/L2004/04142r-n2739r-tifinagh.pdf
}}
* {{Ouvrage | langue=en | prénom1=Juan Luis | nom1=Blanco | titre=Tifinagh & the IRCAM : Explorations in Cursiveness and Bicamelarism in the Tifinagh script | éditeur=University of Reading | nature ouvrage=Master of Arts in Typeface Design | année=2014 | mois=septembre | isbn= | lire en ligne=https://www.academia.edu/16657385/Tifinagh_and_the_IRCAM_Explorations_in_Cursiveness_and_Bicamelarism_in_the_Tifinagh_script}}
* {{Ouvrage
 | prénom1=Dominique
 | nom1=Casajus
 | titre=L’alphabet touareg
 | sous-titre=Histoire d’un vieil alphabet africain
 | lieu=Paris
 | éditeur=[[CNRS Éditions]]
 | année=2015
 | isbn=
 | présentation en ligne={{Google Livres|mhvrBwAAQBAJ}}
}}
* {{article
 | prénom =  Hélène | nom = Claudot-Hawad
 | titre =  Les Touaregs ou la résistance d’une culture nomade
 | périodique = Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée
 | année = 1989
 | numéro = 51
 | pages = 63-73 
 | lire en ligne = https://www.persee.fr/doc/remmm_0997-1327_1989_num_51_1_2269
}}
* {{chapitre
 | prénom1 = Chantal
 | nom1 = Enguehard
 | prénom2 = Soumana
 | nom2 = Kané
 | prénom3 = Mathieu
 | nom3 = Mangeot
 | prénom4 = Issouf
 | nom4 = Modi
 | prénom5 = Mamadou Lamine
 | nom5 = Sanogo
 | titre chapitre = Vers l’informatisation de quelques langues d’Afrique de l’Ouest
 | passage = 27-40
 | titre ouvrage = JEP-TALN-RECITAL 2012, Atelier TALAf 2012: Traitement Automatique des Langues Africaines, Grenoble, 4 au 8 juin 2012
 | année = 2012
 | url = https://aclanthology.org/W12-13.pdf
}}
* {{Ouvrage
 | prénom1=Théodore
 | nom1=Monod
 | lien auteur1=Théodore Monod
 | titre=L’Adrar Ahnet
 | sous-titre=Contribution à l’étude archéologique d’un district saharien
 | éditeur=
 | année=1932
 | passage=135-139
 }}
* {{Ouvrage
 | langue=en
 | prénom1=Werner
 | nom1=Pichler
 | titre=Origin and Development of the Libyco-Berber Script
 | lieu=Cologne
 | éditeur=Rüdiger Köppe Verlag
 | année=2007
 | isbn=
}}
* {{article|prénom=Stéphanie|nom=Pouessel|titre=Écrire la langue berbère au royaume de Mohamed VI |sous-titre=Les enjeux politiques et identitaires du tifinagh au Maroc|périodique=[[Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée]]|mois=novembre|année=2008|numéro=123|passage=227-252|lire en ligne=https://remmm.revues.org/6029|id=Pouessel}}
* {{Ouvrage
 | prénom1=Maurice
 | nom1=Reygasse
 | titre=Contribution à l’étude des gravures rupestres et inscriptions tifinagh du Sahara central
 | lieu=Alger
 | éditeur=J. Carbonel
 | année=1932
 | pages totales=98
 }}
* {{chapitre
 | titre chapitre = Écriture libyco-berbère
 | auteurs ouvrage = Anne Zali et Annie Berthier
 | titre ouvrage = L’aventure des écritures
 | éditeur = Bibliothèque nationale de France & Réunion des musées nationaux
 | année = 2002
}}
* {{Ouvrage|auteur1 = Royaume du Maroc, Institut royal de la culture amazighe, Centre des Études informatiques, des systèmes d’information et de communication|titre = Présentation de la nouvelle gamme de polices tifinaghe IRCAM|éditeur = CEISIC, IRCAM|année = 2011|isbn = |lire en ligne = http://www.ircam.ma/doc/divers/cursive%20presentation.pdf}}

=== Articles connexes ===
* {{page h'|Alphabet berbère}}
* [[Langues berbères|Berbère]]
* [[Académie berbère]]
* [[Académie algérienne de la langue amazighe]]
* [[Charles de Foucauld]]
* code [[ISO 15924]] : Tfng

=== Liens externes ===
* [http://www.mondeberbere.com/langue/tifinagh Tifinagh: l'alphabet berbère de A à ''Yaz''], par Rachid Ridouane Ziri sur Mondeberbere.com.
* [http://www.ircam.ma/fr/index.php?soc=etude&pg=1&rd=3 L'Écriture amazighe Tifinagh et Unicode ], par Lahbib Zenkouar, revue ''Études et Documents Berbères'' vol. 22, 2004, {{p.|175-173}}.
* [http://www.ircam.ma/fr/index.php?soc=telec Claviers et polices amazighes] Ensemble de travaux réalisés par et sous la direction du professeur Lahbib Zenkouar, professeur à l'[[École Mohammadia d'ingénieurs]] (EMI), [[Rabat]] (Maroc), Membre fondateur de l'[[Institut royal de la culture amazighe|IRCAM]], fondateur et directeur du Centre des Études Informatiques, des Systèmes d'Information et de Communication ([[CEISIC]]) de l'Institut Royal de la Culture Amazighe ([[Institut royal de la culture amazighe|IRCAM]]) de 2001 à 2006.
* [http://kabyle.com/?article9193 Entrevue avec Patrick Andries], expert [[Unicode]], sur Kabyle.com, au sujet de l'« entrée du tifinagh dans la norme ISO ».
* [http://www.kabyle.com/article.php?id_article=9670 Tamaziɣt et Nouvelles technologies : questions au {{Pr}} Naït Zerrad], entrevue sur Kabyle.com portant entre autres sur l'« entrée du tifinagh dans la norme ISO ».
* [http://hapax.qc.ca/inventaire-des-oeils.htm Hapax.qc.ca - Inventaire des œils] (liste Unicode).
* [http://www.ircam.ma/ecoleamazighe/index.html Ircam.ma] - Application flash pour apprendre le tifinagh. Logiciel didactique réalisé par l'équipe du CEISIC (Centre des études informatique, des systèmes d'information et de communication) de l'IRCAM et publié sur le site de l'IRCAM en 2004, pour apprendre le tifinagh en utilisant plusieurs supports d'accompagnement pédagogique: Projet conçu et supervisé par le {{Pr}} L. Zenkouar, réalisation technique principale: O. Motaçalli.
* {{lien web|url=http://www.lesoir-echos.com/wp-content/extra/tifinagh/index.html|titre=Le coin tifinagh (alphabet et proverbes)}}, sur le site du quotidien marocain ''[[Le Soir Échos]]''
*[https://code.google.com/archive/p/tifino/ Tifino], est un logiciel créé par Ibrahim Bidi, ce programme d'écriture en tifinagh

{{Palette|Système d'écriture}}

{{Portail|Écriture|Berbères|Maghreb|Afrique}}

[[Catégorie:Alphabet tifinagh| ]]
[[Catégorie:Langue berbère]]
[[Catégorie:Système d'écriture en Afrique]]