Tête-de-chat
Apparence
Le pavage tête-de-chat est un revêtement de voirie en galets arrondis, parfois sommairement taillés sur leur face supérieure pour limiter les cahots.
Description
Les cailloux roulés, parfois taillés sur place, étaient utilisés jadis pour paver rues et chemins ruraux[1],[2]. Leur utilisation décroît en France à partir du XVe siècle[1].
Ces pavés présentent l’inconvénient de se polir rapidement et de devenir glissants[3].
En Provence une rue revêtue de tels galets est dite « calade », « caladée » ou « en calade »[4].
D’une façon plus générale une « tête-de-chat » caractérise un moellon trop arrondi[5].
Références
- Ethnologie française, Centre d'ethnologie française, (lire en ligne), p. 97
- Pierre Fustier, La Route, voies antiques, chemins anciens, chaussées modernes ..., A. et J. Picard et Cie, (lire en ligne), p. 164
- Alexandre Delmer, Les transports de marchandises: étude économique, Ed. techniques et scientifiques, (lire en ligne), p. 34
- Chris Graphic, « Calade | Galets du Rhône, galets de rivière », sur L'art du pavage (consulté le )
- « TÊTE-DE-CHAT : Définition de TÊTE-DE-CHAT », sur www.cnrtl.fr (consulté le )