Voir la source de Syndrome de la jonction pyélo-urétérale

{{ébauche|Médecine}}
[[Fichier:Hydro.jpg|vignette|Hydro.

Image échographique prise d'un patient avec une pierre urétérale gauche avec hydronéphrose, créée à Taiwan]]
Le '''syndrome de la jonction pyélo-urétérale''' est un rétrécissement de l'[[uretère]] à la jonction du [[rein]], empêchant le bon passage des [[urine]]s vers la [[vessie]].
Ce qui a pour effet de laisser l'urine stagner dans le rein et peut entraîner des [[pyélonéphrite]]s et surtout une [[Hydronéphrose|hydronéphrose essentielle]], la pathologie pouvant rester stable plusieurs années.
Ce syndrome peut entraîner la dégénérescence du rein voire sa perte fonctionnelle complète.
Les complications peuvent être une [[Calcul rénal|lithiase urinaire]], une insuffisance rénale, des [[Infection urinaire|infections urinaires]] sur obstacle ou une rupture de la poche dilatée par traumatisme.

== Épidémiologie ==

Ce syndrome est la cause la plus fréquente des dilatations pyélocalicielles. Il s'observe le plus souvent chez les garçons (65 %) et atteint plus fréquemment le côté gauche (60 %). Il peut être bilatéral dans 5 % des cas chez l’adulte (25 à 30 % chez le nouveau-né). On estime sa prévalence à 1/500 naissances.
Chez l'adulte, parfois asymptomatique sinon se manifeste par des douleurs lombaires chroniques unilatérales<ref name=Schwartz2004> {{Article | langue=  | prénom1= Julien | nom1= Schwartz | prénom2= Franz | nom2= Schmidlin | prénom3= Christophe | nom3= Iselin | titre= Maladie de la jonction pyélo-urétérale : diagnostic et traitement | périodique= Médecine & hygiène | lien périodique= Revue médicale suisse | volume=  | numéro= 493 | jour= 1 | mois= décembre | année= 2004 | pages=  | issn=  | url texte= http://titan.medhyg.ch/mh/formation/article.php3?sid=24233 | consulté le= 7 juin 2012 | id= }}</ref>, épisode d'hématurie surtout si existence de lithiase urinaire, majoration des douleurs en cas d'hyperdiurèse, contact lombaire, infections urinaires asymptomatiques en rapport avec la stase urinaire.

== Mécanisme ==

La nature de l'obstacle de la jonction pyélo-urétérale est variable : [[sténose]] congénitale, absence de propagation du [[péristaltisme]] au niveau de la jonction, insertion non déclive de l'uretère, compression par un vaisseau polaire inférieur<ref name=Schwartz2004/>…

== Exploration ==

Actuellement la plupart de ces dilatations pyélocalicielles sont mises en évidence lors des échographies fœtales. Chez l'enfant plus grand le syndrome de jonction peut être diagnostiqué à l'occasion de douleurs abdominales ou d'une hématurie, souvent à la suite d’un traumatisme mineur. L'infection urinaire est rare dans cette pathologie.

Les examens les plus communément utilisés pour détecter ce syndrome sont l'[[urographie intraveineuse]], l'[[Tomodensitométrie|uroscanner]], l'[[échographie]] des voies urinaires et la [[scintigraphie]] rénale au [[DTPA]] (''{{Lang|en|diethylene triamine pentaacetic acid}}'' en [[anglais]], « acide diéthylène triamine penta acétique » en français).

== Traitement ==

Pyéloplastie ou résection de la zone pyélo-urétérale avec anastomose pyélo-urétérale termino-terminale. Le plus souvent opérable par [[cœlioscopie]], il peut arriver que le rein, ne fonctionnant plus ou presque plus, doit être retiré sous peine de [[pyélonéphrite]]s à répétition.

== Notes et références ==
{{Références}}

<!--== Articles connexes ==
*[[Néphrologie]]
*[[Urologie]]-->

{{Portail|médecine}}

{{DEFAULTSORT:Jonction pyelo-ureterale, Syndrome}}
[[Catégorie:Maladie en urologie]]
[[Catégorie:Maladie en pédiatrie]]